Mine de cuivre d'Ashio
La mine de cuivre dâAshio, dans la prĂ©fecture de Tochigi, au Japon, est une des mines de cuivre les plus importantes du monde de la fin du XIXe siĂšcle au milieu du XXe siĂšcle. Elle est Ă lâorigine dâune des plus importantes pollutions de lâhistoire, dans les annĂ©es 1880, et les conditions dâexploitation des mineurs provoquent dâimportantes Ă©meutes en 1907. Les diffĂ©rentes luttes ayant eu lieu autour de la mine sont des symboles encore Ă©voquĂ©s dans les mouvements sociaux au Japon[1].
Histoire
Exploitation
La mine dâAshio est exploitĂ©e au moins depuis le dĂ©but du XVIe siĂšcle, appartenant au shogunat Tokugawa. Elle produisait alors jusquâĂ 1500 tonnes par an dans les annĂ©es 1600, chiffre qui diminua ensuite progressivement jusquâĂ la fermeture en 1800[2]. AprĂšs que son exploitation ait Ă©tĂ© industrialisĂ©e sous lâĂšre Meiji, elle est revendue Ă un propriĂ©taire privĂ©e en 1871. Elle est ensuite achetĂ©e par Furukawa Ichibei (en), et dans les annĂ©es 1880 la production augmente considĂ©rablement, atteignant 2286 tonnes en 1884, 68 % du total de la production des mines de Furukawa et 26 % de la production de cuivre du Japon[2].
La mine est modernisĂ©e progressivement, mais en 1885, elle est inondĂ©e, Ă cause de dĂ©fauts techniques dans son exploitation[2]. Celle-ci est grandement modernisĂ©e grĂące Ă un contrat monopolistique conclu avec la Jardine Matheson, qui voulait obliger les producteurs français Ă augmenter leurs prix[2]. La production est progressivement mĂ©canisĂ©e, avec lâinstallation de fonderies hydromĂ©tallurgiques, dâĂ©lĂ©vateurs, dâun chemin de fer Ă©lectrique, mus par des machines Ă vapeur ou lâĂ©nergie Ă©lectrique produite par une turbine hydro-Ă©lectrique installĂ©e par la compagnie pour son usage exclusif. Enfin, un convertisseur Bessemer est installĂ© en 1893[2]. La production augmente : 4090 tonnes en 1885, 7547 en 1891 (annĂ©e record), et une production annuelle moyenne de 5635 tonnes pour la pĂ©riode de 1885 Ă 1907[2].
Pollution
Lâexploitation et le drainage de la mine causent une importante pollution des riviĂšres avoisinantes Ă partir de 1878[3], dont le fleuve Watarase. Cette pollution de grande ampleur (plus de 100 000 ha touchĂ©s par une pollution toujours prĂ©sente un siĂšcle aprĂšs), les dommages quâelle cause Ă lâenvironnement, provoquent un mouvement de protestation dâampleur et de longue haleine. Intervenant au moment de la naissance des syndicats indĂ©pendants, elle provoque une interaction particuliĂšre au Japon entre lutte syndicale et lutte antipollution[1].
Ă partir de la fin 1884, la production de fumĂ©es contenant de lâanhydride sulfureux provoque la mort de toute vĂ©gĂ©tation sur les montagnes environnantes. Sans protection, le sol est lessivĂ© puis entraĂźnĂ© jusquâĂ ĂȘtre entiĂšrement entraĂźnĂ© dans la riviĂšre Watarase et y former un dĂ©pĂŽt polluant dâune Ă©paisseur de cinq pieds (environ 1,5 m)[2] contenant cuivre, arsenic, plomb, cadmium, zinc[1]. Au total, 300 hectares de terrain sont complĂštement dĂ©nudĂ©s jusquâau substrat rocheux ; 1050 hectares sont stĂ©rilisĂ©s ; et 12 200 hectares de forĂȘts sont dĂ©truits[2]. En , les poissons du fleuve Watarase meurent massivement, Ă cause des rejets de nouvelles machines[2]. Au total, 28 villages voisins sont ruinĂ©s[4] - [2] par la pollution de 1600 ha de terres agricoles devenues inexploitables[2].
Les paysans font appel au gouverneur fin 1890. DĂ©but 1891, les paysans de plusieurs villages sâorganisent en un Forum pour le sauvetage d'Ashio (Ishio kĂŽdoku kyĂ»sai kĂŽenkai)[5]. Des Ă©tudes sur lâempoisonnement des sols sont publiĂ©es, mais confisquĂ©es par le gouvernement[2]. La Chambre des dĂ©putĂ©s examine la question de la fermeture de la mine mais ne peut statuer avant la fin de la session[4]. Des indemnitĂ©s sont promises par la compagnie exploitant la mine, ce qui change lâattitude des associations de paysans[2]. Les demandes du dĂ©putĂ© ShĆzĆ Tanaka, Ă©lu dans la rĂ©gion, sont rejetĂ©es par le gouvernement, qui reconnaĂźt pourtant implicitement les dommages et leur origine. Les liens entre la famille Furukawa et divers membres du gouvernement sont nombreux et forts (ainsi, le fils du ministre des Affaires Ă©trangĂšres, Junkichi Mutsu, est adoptĂ© par Ichibei Furukawa)[2]. La mine, une des rares dâun pays dĂ©pourvu de ressources naturelles, avait une importance stratĂ©gique pour le gouvernement japonais, les exportations de cuivre lui permettant de financer les importations dâacier pour fabriquer des armes[6].
Quelque indemnisations ont lieu. En , un accord est signĂ© entre la compagnie Furukawa et le syndicat dâusagers des eaux, dans lequel la compagnie sâengage Ă installer des Ă©quipements de prĂ©vention, et qui interdit toute nouvelle rĂ©clamation jusquâĂ [2]. Les indemnitĂ©s versĂ©es par la compagnie aux paysans correspondent environ Ă 5 % des revenus annuels produits par les terres polluĂ©es[2].
Plus grave, les pluies de provoquent des crues des fleuves Watarase, Tone et Edo, qui inondent une grande ville, cinq prĂ©fectures, douze provinces, et 136 villages sur une superficie totale de 46 723 hectares. Les destructions et pertes provoquĂ©es par ces inondations ont eu un coĂ»t de 23 millions de yens, soit huit fois le chiffre dâaffaires annuel de la mine[2]. Tanaka part en tournĂ©e dans les zones dĂ©truites par les inondations, et crĂ©e le premier mouvement de contestation de masse du Japon[2]. Une marche de 2000 paysans part pour la capitale, et malgrĂ© les obstacles et la police anti-Ă©meutes, 800 parviennent Ă manifester Ă Tokyo en . Les dĂ©gĂąts causĂ©s et la contestation prennent une telle ampleur que les autoritĂ©s centrales sont obligĂ©es de s'impliquer, et le 24 mars, une premiĂšre Commission d'enquĂȘte sur la pollution miniĂšre d'Ashio est mise en place par le MinistĂšre de l'Agriculture et du Commerce[7]. Le , 3000 manifestants brisent les barriĂšres de la police pour se rassembler Ă Tokyo[2].
Ă la fin des travaux de la Commission, le gouvernement prend un arrĂȘtĂ© le qui encadre les activitĂ©s miniĂšres, mais avec pour but principal la protection de cette industrie[7]. Le gouvernement exempte dâimpĂŽts 25 000 ha polluĂ©s en mai 1898 et tente dâimposer des mesures anti-pollution Ă la Furukawa, mais les inondations de 1898 provoquent une catastrophe encore pire que celle de 1896, puisque le bassin de sĂ©dimentation dĂ©borde. Le , plus de 11 000 paysans partent pour exiger des mesures dâaide Ă Tokyo, mais seuls 2 500 parviennent Ă Hogima[8].
Une enquĂȘte dĂ©mographique menĂ©e en 1900 montre un taux de mortalitĂ© qui a doublĂ© depuis lâouverture de la mine, et Ă©galement deux fois plus Ă©levĂ© que dans le reste du Japon[8]. Une nouvelle fois, des milliers de paysans prennent la route pour manifester Ă Tokyo, et se heurtent Ă la police, qui arrĂȘte plus de 100 personnes Ă Kawagama. 51 sont jugĂ©es pour Ă©meute, et 29 condamnĂ©es[8]. Ă partir de juin, Tanaka et quelques journalistes Ă©laborent le projet dâun appel public Ă lâEmpereur. Il dĂ©missionne de son mandat de dĂ©putĂ©[9], et choisit dâaccoster directement lâempereur Meiji Ă sa sortie du conseil des ministres, le , espĂ©rant un scandale pour cette violation de lâĂ©tiquette, et mĂȘme ĂȘtre tuĂ© ou blessĂ© pour lâamplifier. LâEmpereur et le Premier ministre sont informĂ©s de la situation, mais le succĂšs de lâopĂ©ration rĂ©side plus dans lâĂ©cho que la lutte des paysans dâAchio suscite dans lâopinion publique. Le , un groupe de 700 Ă 800 universitaires, professeurs et Ă©tudiants de 40 Ă©coles et universitĂ©s diffĂ©rentes, font un voyage de soutien Ă Ashio pour protester contre la pollution de la mine[8] - [5], ce qui est le premier mouvement dâĂ©tudiants qui ait un peu dâampleur[8]. Un second comitĂ© dâenquĂȘte est nommĂ©, qui impose quelques nouvelles mesures anti-pollution Ă la mine, relĂšve les dĂ©ductions dâimpĂŽts sur les terres polluĂ©es (de 15 Ă 80 % pour un coĂ»t de 23 000 yens annuels au budget national), ce qui ne bĂ©nĂ©ficie quâaux paysans propriĂ©taires, et prĂ©voit la construction de grands bassins de rĂ©tention, impliquant le transfert de plusieurs villages vers Hokkaido[8].
La guerre russo-japonaise provoque une dislocation du mouvement de protestation, et en 1905, le village de Yanaka est Ă©vacuĂ© et dĂ©truit[6]. La zone polluĂ©e est noyĂ©e sous un lac de barrage, construit entre 1910 et 1927 pour un coĂ»t de 12 millions de yens[10], le gouvernement imposant ainsi brutalement une fin au combat autour de cette pollution[11]. ShĆzĆ Tanaka meurt en 1913.
Cependant, les bassins Ă©taient trop petits pour contenir les brutales prĂ©cipitations sâabattant sur des montagnes dĂ©nudĂ©es, et chaque paysan dut construire son propre bassin de rĂ©tention, le plus souvent sur ses propres deniers ou faiblement aidĂ© par lâĂtat. Lâinondation provoquĂ©e par lâouragan Katrin en 1947 provoqua des dĂ©gĂąts jusquâĂ Tokyo, et des dizaines de millions de yens furent mobilisĂ©s pour rĂ©soudre le problĂšme[10]. La compagnie Furukawa construisit quatorze bassins de rĂ©tention, mais lâun dâeux, le bassin de Gengorozawa, cĂšde le . Le temps Ă©tant calme, il est clair que lâentreprise est responsable. Les 2000 mĂštres cubes de rĂ©sidus emportent trois voies ferrĂ©es, mais surtout se prĂ©cipitent dans les champs non protĂ©gĂ©s, tous les systĂšmes dâirrigation Ă©tant ouverts : 6000 hectares sont contaminĂ©s. Cette nouvelle pollution provoque manifestations et nouvelles mesures gouvernementales, dont lâinstauration dâune surveillance de la pollution de la riviĂšre Watanabe. AprĂšs nĂ©gociation, le gouvernement impose le taux de 0,06 ppm (part pour mille) de cuivre dans lâeau comme seuil tolĂ©rable, sur une moyenne annuelle, alors que le dĂ©lĂ©guĂ© des habitants souhaitait 0,01. De plus, les autres polluants ne sont pas mesurĂ©s, et les rĂ©coltes de riz de 1970 et 1971 sont polluĂ©es au cadmium. Des procĂšs sont engagĂ©s, et la mine ferme en . Lâusine continue cependant de traiter du minerai importĂ©.
En rĂ©alitĂ©, la pollution provoquĂ©e par lâexploitation de minerai de cuivre contenant du soufre ne pouvait pas ĂȘtre combattue Ă lâĂ©poque, les techniques nĂ©cessaires nâĂ©taient pas connues. LâĂ©limination totale du soufre des fumĂ©es nâa Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e quâen 1955[6]. Lâaction des paysans dâAshio pousse cependant le gouvernement Ă imposer des mesures dâĂ©loignement aux paysans vivant autour des autres mines du Japon, et des mesures limitant la pollution[6]. DĂšs le dĂ©but de la mise en exploitation de la mine dâHitachi, en 1907, la compagnie de Fusanosuke Kuhara achĂšte les terres dont elle estime quâelles seront polluĂ©es[6].
En 1974, le gouvernement arbitre le conflit et impose le versement de 1,5 milliard de yens Ă 971 victimes de la pollution au cadmium (soit environ 10,7 millions de dollars), ce qui est la premiĂšre indemnitĂ© que la compagnie verse en plus de 100 ans de conflit (les sommes prĂ©cĂ©demment versĂ©es lâĂ©taient au titre de donation).
Le ministĂšre de lâAgriculture et des ForĂȘts a dĂ©pensĂ© 10 milliards de yens (environ 69 millions de dollars) pour restaurer la forĂȘt, mais 3000 hectares restent stĂ©riles, les sols ayant disparu. Un plan de 1977 Ă©value le coĂ»t total Ă 130 milliards de yens (900 millions de dollars) le coĂ»t total de la revĂ©gĂ©talisation de la zone, sur une longue pĂ©riode. De plus, la zone reste toujours sous la menace de 14 bassins de rĂ©tention, qui peuvent toujours cĂ©der si lâentretien est dĂ©faillant, ou en cas de sĂ©isme ou de pluies importantes.
La pollution provoquĂ©e par la mine dâAshio et le combat pour une juste indemnisation sont emblĂ©matiques au Japon et en Asie[12]
Mouvements sociaux
Dans les annĂ©es 1900, un syndicat inspirĂ© par le Manifeste du parti communiste, et donc rĂ©volutionnaire et sans lien avec les syndicats officiels, est constituĂ© Ă la mine dâAshio sous le nom dâAssociation fraternelle des mineurs du Japon[4]. La fin de la guerre russo-japonaise entraĂźne une dĂ©gradation de la condition ouvriĂšre et une vague de grĂšves[13]. Ne pouvant obtenir les amĂ©liorations quâil voulait par la nĂ©gociation, le syndicat lance une grĂšve pour le relĂšvement des salaires et contre les conditions dâexploitation des ouvriers[13]. Elle dure du 4 au . Le propriĂ©taire de la mine, soutenu par le ministre de lâIntĂ©rieur Hara Takashi qui y possĂšde des intĂ©rĂȘts[13], fait appel Ă lâarmĂ©e. Les ouvriers rouent de coups un des directeurs, sâemparent dâarmes et de dynamite quâils utilisent pour faire sauter certaines installations[13]. Les combats durent plusieurs jours et font plusieurs morts, dont le directeur de la mine[4].
Cette grÚve est emblématique pour le mouvement ouvrier au Japon[13], et par la suite, la mine reste un haut lieu des luttes sociales. En , une nouvelle grÚve éclate, soutenue par Heibei Takao[14].
Câest Ă©galement Ă la mine dâAshio que des Ă©tapes importantes de la reconnaissance de la silicose comme une maladie professionnelle sont franchies. Au dĂ©but du XXe siĂšcle, la silicose est encore assimilĂ©e Ă la tuberculose, et appelĂ©e yoroke par les mineurs[15]. Elle pouvait provoquer le licenciement des mineurs pour maladie professionnelle[15]. Diverses Ă©tudes contribuent Ă la faire mieux connaĂźtre. Des fonctionnaires progressistes du ministĂšre de lâIntĂ©rieur commandent une Ă©tude, rĂ©alisĂ©e en 1921 et 1923, dans une douzaine de mines dont Ashio. En 1925, Komiya Yoshitaka, jeune mĂ©decin membre du Groupe de recherche de mĂ©decine sociale (Shakai igaku kenkyĂ»kai), rĂ©alise une Ă©tude trĂšs complĂšte sur la silicose auprĂšs des mineurs dâAshio[15]. Ces Ă©tudes entraĂźnent en 1930 une circulaire qui reconnaĂźt la silicose comme maladie professionnelle du mineur[15]. Cependant, pour Ă©viter de payer des indemnitĂ©s pour maladie professionnelle aux mineurs malades, les dirigeants de la mine prĂ©fĂšrent licencier les malades (un tiers des licenciements dans les annĂ©es 1930). Un temps oubliĂ©e Ă cause des guerres (guerre sino-japonaise puis Seconde Guerre mondiale), la question de la silicose ressurgit en 1946 Ă la faveur de la crĂ©ation de lâAssemblĂ©e municipale pour le redressement de la mine (KĂŽzan kukkĂŽ chĂŽmin daikai). Lâaction de diffĂ©rents mĂ©decins et comitĂ©s aboutit au dĂ©pĂŽt dâun projet de loi, rejetĂ© par la Chambre et par lâoccupant amĂ©ricain en 1950[15]. Un second projet de loi est adoptĂ© en 1955, malgrĂ© lâopposition du syndicat patronal[15].
La mine dâAshio est abandonnĂ©e en 1973.
Bibliographie
- Pierre-François Souyri, « Le combat de Tanaka ShozÎ contre la pollution industrielle des mines de cuivre d'Ashio. 1901 », suivi d'une traduction d'une lettre à l'empereur par P. Roullon, in Dominique Bourg et Augustin FragniÚre, La pensée écologique. Une anthologie, Presses universitaires de France, collection « L'écologie en questions », 2014, pages 106-111 (ISBN 978-2-13-058444-5).
- Cyrian Pitteloud, « Pollution et contrĂŽle des eaux dans le Japon de lâĂšre Meiji (1868-1912) : le bassin du fleuve Tone et la mine dâAshio », SiĂšcles [En ligne] 53 (2022), mis en ligne le 07 dĂ©cembre 2022. DOI : https://doi.org/10.4000/siecles.9840
Notes et références
- Paul Jobin, « Maladies industrielles et syndicats au Japon », EHESS, 2006, consulté le 19 janvier 2011
- « The Ashio Copper mine pollution case: The origins of environmental destruction » ([Le cas de la pollution de la mine de cuivre dâAshio : les origines de la destruction de lâenvironnement]), chapitre 1 de Industrial Pollution in Japan, publiĂ© par Juin Ui et The United Nations University, 1992. ConsultĂ© le 19 janvier 2011
- Les Questions de lâenvironnement, p. 6, consultĂ© le 19 janvier 2011
- T. Takahashi, « Esquisse du mouvement syndical au Japon », initialement publié en 1909 dans un journal de Chicago, consulté le 19 janvier 2011 ; lien périmé
- Komatsu RyĂ»ji, Nanta Arnaud. « Chronologie : La Vie d'Ăsugi Sakae », In: Ebisu, N. 28, 2002. p. 88, consultĂ© le 19 janvier 2012
- « part VI»
- Cyrian Pitteloud, « La Commission dâenquĂȘte sur la pollution miniĂšre dâAshio de 1897 et ses enjeux : du laissez-faire Ă la prise en main Ă©tatique dâune crise environnementale », sur Cipango, Inalco, (consultĂ© le ).
- « The Ashio Copper mine pollution case: The origins of environmental destruction » ([Le cas de la pollution de la mine de cuivre dâAshio : les origines de la destruction de lâenvironnement]), chapitre 1 de Industrial Pollution in Japan, publiĂ© par Juin Ui et The United Nations University, 1992. ConsultĂ© le 19 janvier 2011
- « theses.univ-lyon2 », consultée le 20 janvier 2011
- « part VII »
- Augustin Berque, « MĂ©line en japonais : la ville-campagne (Denâen toshi, 1907) », La Ville mal aimĂ©e, colloque international des 5-12 juin 2007 de Cerisy-la-Salle, p. 3
- Rabah Lahmar, Jean-Pierre Ribaut, Sols et sociétés, regards pluriculturels, Paris : ECLM, 2001. (ISBN 2-84377-053-X), p 164
- J.-P. V., « La situation des classes laborieuses au Japon », Ăchanges no 109, Ă©tĂ© 2004, publiĂ© le 8 mars 2005, consultĂ© le 19 janvier 2011
- Notice du Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier, mise en ligne le 11 janvier 2011, consultée le 19 janvier 2011
- Bernard Thomann, « LâEtat et la sociĂ©tĂ© civile dans le processus de reconnaissance de la pollution de lâair en milieu industriel au Japon : le cas de la silicose », RĂ©seau Asie, communication au 3e congrĂšs du RĂ©seau Asie - IMASIE, du 26 au 28 septembre 2007, Paris, publiĂ© en 2007, consultĂ© le 20 janvier 2012 ; lien pĂ©rimĂ©