Mine d'Escondida
La mine d'Escondida (c'est-à -dire « cachée » en espagnol) est une mine à ciel ouvert de cuivre qui se trouve dans le désert d'Atacama au Chili, à presque 160 kilomètres au sud-est d'Antofagasta ; sa production, la première du monde, représente 8 % de la production mondiale.
Ressources | |
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Exploitant | |
Propriétaires | |
Ouverture |
1990 |
Pays | |
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Région | |
Coordonnées |
24° 16′ 10″ S, 69° 04′ 14″ O |
En 2021, elle est possédé par l'anglo-australien BHP (57,5 %), le brésilien Rio Tinto (30 %) ainsi que le Japonais Jeco (12,5 %)[1].
Elle produit du concentré de cuivre, au moyen d'un processus de flottement de minerai sulfuré et de cathodes de cuivre, en utilisant un processus de lessivage du minerai oxydé. Tout le minerai extrait de la mine à ciel ouvert fournit par an environ 350 millions de tonnes de matériau dont, en 2020, 1,1 million de cuivre.
La construction de la mine a commencé en et la première coulée de minerai a été traitée en . Après des phases d'expansion, l'investissement total à Escondida s'est monté depuis ce temps-là à environ 4 milliards de dollars. Entre 1990 et 2002, l'impôt payé au gouvernement chilien a atteint en moyenne 140 millions de dollars.
La vente du cuivre est égale à environ 40 % des exportations chiliennes et environ 9 % du produit intérieur brut du pays. La production de cuivre d'Escondida est égale à 20 % de la production totale de cuivre au Chili, fournissant directement du travail à plus de 2 300 personnes plus 1 900 emplois dans les compagnies associées, auxquels s'ajoutent plus de 8 000 emplois permanents supplémentaires dans diverses activités de production, surtout dans la Deuxième Région. Cela explique le rôle capital que joue Escondida dans l'économie chilienne, puisqu'elle représente 2,5 % du produit intérieur brut du pays.
Notes et références
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Minera Escondida » (voir la liste des auteurs).
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Minera Escondida » (voir la liste des auteurs).