Mine G. Kırıkkanat
Mine Gökçe Kırıkkanat est une journaliste et romancière turque, née en à Ankara.
Nom de naissance | Mine Gökçe Kırıkkanat |
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Naissance |
Ankara |
Activité principale |
Journaliste, romancière |
Langue d’écriture | turc |
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Biographie
Elle est diplômée du lycée français Notre Dame de Sion d'Istanbul et de l'université d'Istanbul.
Sociologue de formation, elle est journaliste et a travaillé en Espagne de 1986 à 1990 à Bilbao et à Madrid comme correspondante de Cumhuriyet ; en France de 1991 à 2010 d'abord pour Milliyet, puis comme éditorialiste aux quotidiens turcs Radikal et Vatan. Depuis elle est éditorialiste du quotidien turc Cumhuriyet, et participe régulièrement au programme Kiosque de TV5 Monde[1] et publie ses articles en français sur le Blog Planétaire de la même chaine (TV5Monde).
Elle a reçu trois fois le prix de la journaliste turque la plus courageuse[2].
Ses écrits lui ont valu 42 procès. Fin 2017, alors que l'autoritarisme et la politique d'islamisation du président Recep Tayyip Erdoğan est décriée, notamment dans les milieux laïcs, elle déclare : « Je suis la cible privilégiée des islamistes car je pense que le problème en Turquie n'est pas l'islamisme mais l'islam, frein à l'égalité entre homme et femme. J'ai pu le dire en toute liberté, malgré les menaces de mort, avant l'arrivée de l'AKP au pouvoir qui menace de prison toute contradiction »[3].
Œuvres
Elle a publié plusieurs essais, nouvelles et romans, traduits en 8 langues, dont deux traduits en français.
- La Malédiction de Constantin [« Bir gün gece »] (trad. du turc), Paris, trad. Valérie Gay-Aksoy, Éditions Métailié, , 228 p. (ISBN 978-2-86424-590-2). Cet ouvrage est traduit également en arabe (Égypte/Etrac Publishing, 2012)
- Le sang des rêves (trad. du turc), Paris, Éditions Métailié, , 228 p. (ISBN 978-2-86424-743-2)[4].
Voir aussi
Notes et références
- Alibis n° 21
- Mine G. Kırıkkanat, « Qui vais-je cuisiner aujourd'hui? », Libération, 07/10/2006, en ligne.
- Olivier Michel, « Turquie : ceux qui résistent encore à Erdogan », Le Figaro Magazine, semaine du 29 décembre 2017, pages 44-52.
- Cet ouvrage est traduit également en italien (Il sangue dei sogni/Gremese, 2011) ; albanais (Destina/Shtepia Botuese Fan Noli, 2012) ; bulgare (Destina/Uniscorp, 2012) ; arabe (Égypte/Alarabi,2012) ; roumain (Destina/Editura Univers, 2011)