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Mily-Meyer

Émilie Mily Meyer, dont le nom de scène était « Mily-Meyer » (née le à Paris, où elle est décédée le [1]) est une soprano française, qui pendant un quart de siècle, a été une grande vedette des scènes d'opérette parisiennes. Elle est décrite par Gänzl comme une « soubrette aux allures d'enfant espiègle mais terriblement féminine ».

Mily-Meyer
Description de cette image, également commentée ci-après
Mily-Meyer dans le rĂ´le de Miss Lenormand (vers 1899).
Nom de naissance Émilie Mily Meyer
Naissance
Paris, Drapeau de la France France
Décès
Paris 17e
Activité principale opérette
soprano

Carrière

Ses débuts professionnels ont été au café-concert Eldorado. Elle va ensuite au théâtre de la Renaissance et apparaît comme la jeune duchesse lors de la première de l'opérette Le petit duc le . Elle participe à la création de Camargo (1878), Petite Mademoiselle (1879) et Belle Lurette (1880).

Mily-Meyer joue au Théâtre des Nouveautés, Kate dans la création française de Rip et au Théâtre des Bouffes-Parisiens, Bianca dans la première de La Béarnaise en 1885. Au Théâtre des Variétés, elle a chanté la Princesse de Trébizonde, et au Théâtre des Folies-Dramatiques, elle a participé à la première française de La Demoiselle de Belleville de Carl Millöcker (Die Jungfrau von Belleville).

Parmi les nombreuses autres opérettes où elle a chanté, on trouve Roi de Carreau (1885) et Babolin (1884) au Théâtre des Folies-Dramatiques (); La vie mondaine (1885) au Théâtre des Nouveautés, et au Théâtre des Bouffes-Parisiens, comme Benjamine dans Joséphine vendue par ses sœurs (1886)[2], Gamine de Paris (1887), Le Retour d'Ulysse (1889), Le mari de la reine (en) (1889), Cendrillonnette (1890) et les reprises de Les petits mousquetaires. De retour à la Renaissance, elle crée La gardeuse d'oies (1888) et La petite Poucette (1891), suivis par La Demoiselle du Téléphone (1891) et La Bonne de chez Duval[3] (1892) aux Nouveautés, Fleur de Vertu (1894) aux Bouffes et L'Élève du Conservatoire (1894) au Théâtre des Menus-Plaisirs, Joséphine vendue par ses sœurs, reprise à l'Eldorado, avec Marie Labounskaya (1896)[4] - [5] - [6].

Emmanuel Chabrier lui a dédié en 1889 la Villanelle des petits canards, qu'elle a créée au Théâtre du Vaudeville le .

Mily-Meyer a continué à apparaître jusqu'en 1906.

Références

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 17e, vue 10/31.
  2. Victor Roger (1853-1903), Joséphine vendue par ses sœurs, (lire en ligne)
  3. La Bonne de chez Duval, vaudeville-opérette en trois actes, de MM. H. Raymond et A. Mars, musique de Gaston Serpette avec Milly Meyer dans le rôle de la bonne Zoé Michon, crée aux Nouveautés du boulevard des Italiens le 6 octobre 1892. Voir la critique de Paul-Emile Chevalier dans Le Ménestrel du 9 octobre 1892 - en ligne sur le site gallica.bnf.fr de la BnF.
  4. « Le Rire », sur Gallica, (consulté le )
  5. Catulle Mendès, L'art au théâtre. Avec une préf. de Georges Courteline, Paris, E. Fasquelle, 1897-1900 (lire en ligne)
  6. Dominique Jando, Histoire mondiale du music hall, Paris, J.-P. Delarge, (ISBN 978-2-7113-0136-2, lire en ligne)

Liens externes

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