Millicent Fenwick
Millicent Fenwick est une femme politique américaine, née Millicent Vernon Hammond le et morte le . Membre du Parti républicain, elle représente le New Jersey à la Chambre des représentants des États-Unis de 1975 à 1983.
Millicent Fenwick | |
Fonctions | |
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Ambassadrice des États-Unis auprès de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture | |
– | |
Président | Ronald Reagan |
Prédécesseur | Poste créé |
Successeur | Fred Eckert |
Représentante des États-Unis | |
– | |
Circonscription | 5e district du New Jersey |
Prédécesseur | Peter Frelinghuysen (en) |
Successeur | Marge Roukema |
Biographie | |
Nom de naissance | Millicent Vernon Hammond |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | New York (États-Unis) |
Date de décès | (à 82 ans) |
Lieu de décès | Bernardsville (New Jersey, États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Parti politique | Parti républicain |
Biographie
Millicent Fenwick est issue d'une famille aisée. Sa mère meurt lors du torpillage du RMS Lusitania, auquel son père Ogden H. Hammond survit. Elle suit son père en Espagne lorsque celui-ci est nommé ambassadeur par le président Calvin Coolidge[1]. Après un mariage de quatre ans avec Henry Frenwick, réprouvé par sa famille et avec qui elle a deux enfants, Millicent Fenwick devient auteure et éditrice de Vogue[1] - [2]. En 1948, elle publie le livre Vogue's Book of Etiquette, qui se vend à plus d'un million d'exemplaires[2].
Dans les années 1930-1940, elle rejoint plusieurs associations pour les droits civiques (NCCJ, NAACP) puis s'investit en politique. Fenwick est élue au conseil municipal de Bernardsville en 1958 puis à l'Assemblée générale du New Jersey en 1969[3]. En 1973, elle est nommée à la tête du département des affaires des consommateurs du New Jersey par le gouverneur William T. Cahill (en)[1].
En 1974, elle est élue à la Chambre des représentants des États-Unis. Durant son mandat, Fenwick est une républicaine libérale. Elle est surnommée « la conscience du Congrès » pour ses indignations contre les tactiques politiciennes et le manque d'éthique[4].
En 1982, les circonscriptions du New Jersey sont redécoupées. Plutôt que d'affronter un collègue républicain, elle choisit de se présenter au Sénat des États-Unis[1]. Elle est battue de justesse par le démocrate Frank Lautenberg. Après sa défaite, elle est nommée ambassadrice des États-Unis auprès de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture par Ronald Reagan, poste qu'elle conserve jusqu'en 1987[2] - [5].
Notes et références
- (en) Frank Daniels III, « Teachable Moments: Millicent Fenwick was considered ‘conscience of Congress’ », sur tennessean.com, (consulté le ).
- (en) Bart Barnes, « MILLICENT FENWICK DIES AT 82 », sur washingtonpost.com, (consulté le ).
- (en) S.J. Horne, « Millicent Fenwick Remembers », sur nytimes.com, (consulté le ).
- (en) Eric Malnic, « Millicent Fenwick, 82; Congress' 'Conscience' », sur articles.latimes.com, (consulté le ).
- (en) Bruce Lambert, « Millicent Fenwick, 82, Dies; Gave Character to Congress », sur nytimes.com, (consulté le ).