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Milice patriotique du Québec

La milice patriotique québécoise est une organisation, dite de défense citoyenne, fondée vers l'an 2000 et dissoute en 2011, au Québec.

Milice Patriotique du Québec
Histoire
Fondation
Vers
Dissolution
Cadre
Pays
Organisation
Site web

Historique

L'organisme est fondé par Serge Provost[1] vers le début de l'an 2000[2].

En 2010, l'organisme a ouvert un centre de recrutement et un magasin Ă  MontrĂ©al[2]. À l'ouverture du centre, l'organisme se dĂ©finit comme organisme de dĂ©fense territoriale et elle Ă©tait composĂ© de quelques dizaines de membres[2]. Le magasin avait pour objectif de subvenir aux activitĂ©s du groupe[2]. Le centre Ă©tait conçu pour recruter des nouveaux membres et crĂ©er des emplois[1].

En date de 2011, l'organisme est reportĂ© ĂȘtre composĂ© de 200 membres[1].

L'organisme est dissoute en 2011[3].

Structure

Ne reposant sur aucune organisation publique et ne détenant aucun pouvoir législatif et exécutif, ce regroupement s'est investit d'une mission de «défense de son territoire et de la société civile» en vertu de valeurs qu'elle considÚre comme québécoises[2].

Cette organisation d'extrĂȘme-droite[4], aussi connu sous le nom des «3%» ou «three percenters» est constituĂ©e uniquement de membres masculins possĂ©dant un permis d'arme Ă  feu[4].

L'organisation est prĂ©sente dans plusieurs rĂ©gions[4] et chacune des rĂ©gions reprĂ©sente une division. Chaque division comporte un chef, des pelotons comptant chacun quatre sections. Les chefs de section sont chargĂ©s du recrutement et de l'organisation de leur section et relĂšvent de leur chef de peloton, qui assure la coordination avec le chef de division. Le fait d'ĂȘtre un chef de section implique de faire remplir les fiches d'adhĂ©sion Ă  chaque nouveau membre, leur remettre un carnet d'identification et d'accrĂ©ditation, veiller au suivi de l'Ă©volution des apprentissages de chacun et valider les accrĂ©ditations des miliciens. Le chef de section doit transmettre toutes ces informations Ă  son supĂ©rieur immĂ©diat.

Malgré une organisation dite «militaire», la milice québécoise rassemble peu de membres et repose sur de minuscules regroupements d'individus ce qui est défavorable à l'établissement d'une autorité centrale. Cette situation favorise l'expression agressive de leur «valeurs d'une société québécoise», soit de race blanche, francophone et anti-immigration. Ne se définissant pas comme organisation «chrétienne», la milice québécoise se proclame anti-musulmans[5], anti-médias, ultranationaliste et anti-institutions[3].

Afin de joindre le groupe, les membres doivent remplir un questionnaire s'intĂ©ressant Ă  la provenance nationale et ethnique de leur entourage, Ă  la confirmation de leur naissance en territoire quĂ©bĂ©cois, Ă  leur opposition Ă  l'immigration ainsi qu'Ă  la confirmation de la dĂ©tention d'un Permis de Port d'Armes[6]. Les miliciens doivent participer annuellement Ă  un minimum d'«activitĂ©s» offertes par la milice de nature para-militaire (entraĂźnement en manipulation d'armes, scĂ©narios d'attaques, sĂ©minaire idĂ©ologique-radical, etc.). Ces derniers doivent se procurer le matĂ©riel nĂ©cessaire Ă  l'accomplissement des activitĂ©s. Ils doivent Ă©galement dĂ©montrer leur intĂ©rĂȘt et leur capacitĂ© Ă  devenir un membre actif de l'organisation. L'absence d'autoritĂ© centrale ainsi que les faibles qualifications des membres favorise l'apparition de cellules autonomes ralliĂ©es entre-elles uniquement par l'adhĂ©sion Ă  une idĂ©ologie raciste et xĂ©nophobique.


Références

Annexes

Lien externe

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