Milaine Thériault

Milaine Thériault est la première Néo-Brunswickoise[1] à représenter la province à trois éditions des Jeux olympiques d'hiver, soit plus précisément en 1998 à Nagano, en 2002 à Salt Lake City et en 2006 à Turin[2]. Milaine Thériault est aussi championne canadienne séniore à quatre reprises[3] et est montée sur le podium à la Coupe du monde en 2001 et en 2002. L’athlète néo-brunswickoise a fait partie de l’équipe nationale pour une durée de 12 ans et celle-ci s’est retrouvée parmi le top 30 à de multiples reprises à l’échelle internationale[4].

En fin de carrière, Milaine Thériault a été intronisée au temple de la renommée sportive du Nouveau-Brunswick en 2012 et s’est impliquée dans des comités afin de participer de façon différente à sa discipline[4].

Elle se retire de sa carrière d’athlète en 2006 et est depuis planificatrice financière.

Dans un entretien avec Radio-Canada, Milaine dit : « Je crois qu’il y a du talent. Ce n’est pas parce que c’est une petite province qu’il n’aura pas de talent ». Elle fait allusion au fait qu’elle n’était pas une athlète hors norme, c’est-à-dire qu’elle n’était pas nécessairement meilleure que d’autres athlètes lors de son parcours à un jeune âge[5]. Elle croit aussi qu’avec beaucoup de persévérance et d’effort, les jeunes athlètes du Nouveau-Brunswick peuvent aussi réaliser le rêve olympique, tout comme elle, bien qu'ils soient issus d'une petite province comme elle l'a été[5].

Le fils de Milaine Thériault, Xavier McKeever, a été élevé dans une famille d'athlètes olympiques (son père est l'athlète Robin McKeever). Il est lui aussi un adepte de ski de fond, un des plus jeunes de sa discipline, qui a participé à sa première compétition à 14 ans[6] - [7]. Milaine Thériault a dit avoir inscrit Xavier à plusieurs sports lors de son enfance, afin qu’il trouve lui-même la discipline qui lui conviendrait. En 2020, le fondeur fait partie de l’équipe junior nationale du Canada et se démarque à l’échelle internationale[8].