Max Slevogt
Max Slevogt, né le à Landshut et mort le à Leinsweiler, est un peintre, graveur et dessinateur allemand impressionniste. Il est l'un des principaux représentants avec Lovis Corinth et Max Liebermann du style « plein air » allemand.
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Franz Theodor Max Slevogt |
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Wolfgang Slevogt (d) |
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Ordre bavarois de Maximilien pour la science et l'art () Ordre Pour le MĂ©rite pour les sciences et arts (d) |
Parcours
De 1885 à 1889, Max Slevogt étudie à l'Académie des beaux-arts de Munich et suit l'enseignement de Wilhelm von Diez et Karl Raupp, entre autres. Ses premières toiles s'expriment dans des tons sombres. À la fin de ses études, il vient à Paris et entre à l'académie Julian. En 1896, il donne quelques dessins à des journaux comme Simplicissimus et Jugend et l'année suivante il a droit à sa première exposition à Vienne où il montre des toiles plus lumineuses et moins chargées.
Sa toile Scheherezade, qui est exposée dans le pavillon allemand durant l'Exposition universelle de 1900, lui permet de retrouver Paris : il tombe en admiration devant les œuvres de Manet.
En 1901, il rejoint la Berliner Secession et se lie à Lovis Corinth. Son portrait du baryton portugais Francisco d’Andrade, Das Champagnerlied (1901-1902), surnommée Der Weiße d'Andrade tant elle montre une gamme de jaunes d'une grande intensité, frôlant l'incandescence, qui donna lieu à deux autres versions, aux tons dominant noir (Der Schwarze d’Andrade, 1904), puis rouge (Der Rote d'Andrade, 1912).
Durant les années d'avant guerre, il voyage beaucoup vers les pays du sud : d'Égypte en 1902 puis en , d'où il rapporte de nombreuses aquarelles et 21 toiles.
En 1905, il se rapproche du milieu de la scène, dessinant des costumes et des décors de théâtre pour Max Reinhardt. Entre 1908 et 1910, il est appelé à la cour de Bavière auprès du vieux prince régent Luitpold qui lui commande plusieurs toiles de grands formats.
En il hérite, par sa femme Nini Finkler à laquelle il est marié depuis 1898, du château de Neukastel, situé en Rhénanie-Palatinat où il entreprendra des travaux jusqu'en 1922, créant une salle de concert et une grande bibliothèque. Durant le conflit, il est envoyé sur le front de l'Ouest comme peintre officiel de l'armée. En 1917, il est élu à l'Académie des arts de Berlin.
En 1924, il est conseiller artistique sur le Don Giovanni joué à l'opéra de Dresde. En 1920, il avait illustré une édition de La Flûte enchantée sous la direction de Paul Cassirer avec 39 eaux fortes. On lui doit aussi une suite de gravure pour le Faust de Goethe.
En 1928 eut lieu, pour son soixantième anniversaire, une grande rétrospective de son travail à l'académie de Berlin.
De 1931 à 1932, il compose une fresque religieuse intitulée Golgotha pour l’église de la Paix à Ludwigshafen am Rhein (détruite).
Max Slevogt a été enterré dans le tombeau de la famille Finkler dans le parc de Neukastel.
Galerie
- Danse avec la Mort (1896)
- Après le travail (1900)
- Francisco d'Andrade (1902)
- Danseuse (1904)
- Unter den Linden (1913)
Bibliographie
- Fritz Heinsheimer (de): Erinnerungen an Max Slevogt – Max Slevogt als Lehrer, Künstler und Mensch. (Mit Zeichnungen von Fritz Heinsheimer.) St. Ingbert, Saar 1968.
- Hans-JĂĽrgen Imiela (de): Max Slevogt: eine Monographie. Karlsruhe 1968.
- Emil Stumpp (de): Max Slevogt. In: Emil Stumpp: Über meine Köpfe. Hrsg.: Kurt Schwaen (de). Buchverlag der Morgen, Berlin, 1983, S. 82–84
- Berthold Roland (de): Max Slevogt – Ägyptenreise 1914. Verlag Philipp von Zabern, Mainz 1989, (ISBN 978-3-8053-1094-9), Ausstellungskatalog, Inhaltsverzeichnis.
- Berthold Roland: Max Slevogt: Pfälzische Landschaften. Hirmer, München 1991, (ISBN 3-7774-5520-2), Bildband.
- Ernst-Gerhard Güse, Hans-Jürgen Imiela, Berthold Roland: Max Slevogt. Gemälde – Aquarelle – Zeichnungen. Ausstellungskatalog. Hatje Cantz Verlag, Saarbrücken / Mainz 1992, (ISBN 3-7757-0361-6), Inhaltsverzeichnis.
darin: Lorenz Dittmann, Max Slevogt: Farbe und Zeitgestalt, S. 117–127, Volltext online, (PDF; 20 MB). - Sabine Fehlemann, Nicole Hartje: Max Slevogt – Die Berliner Jahre. Wienand Verlag, Köln 2005, (ISBN 3-87909-862-X), Ausstellungskatalog der Fondation de la porte de Brandebourg (de) und dem Musée Von-der-Heydt, Wuppertal, 4. Juni – 4. September 2005[1].
- Sigrun Paas (de), Roland Krischke: Max Slevogt in der Pfalz. Bestandskatalog der Slevogt-Galerie. Deutscher Kunstverlag, MĂĽnchen / Berlin 2005, (ISBN 3-422-06587-3).
- Sigrun Paas, Roland Krischke: Slevogt und Goethe. Hrsg. von Max-Slevogt-Galerie (Edenkoben), Musée régional de Mayence. Deutscher Kunstverlag, München 2007, (ISBN 978-3-422-02084-9), Ausstellungskatalog.
- Gernot Frankhäuser, Roland Krischke, Sigrun Paas: Tänzerinnen um Slevogt. Deutscher Kunstverlag, München 2007, (ISBN 978-3-422-02093-1), Ausstellungskatalog.
- Götz Czymmek, Helga Kessler Aurisch (Hrsg.): Liebermann – Corinth – Slevogt. Die Landschaften. Arnoldsche Art Publishers, Stuttgart 2010, (ISBN 978-3-89790-322-7), Ausstellungskatalog vom Musée Wallraf Richartz, Köln und vom Musée des Beaux-Arts de Houston.
- (de) Nicole Hartje-Grave, « Slevogt, Franz Theodor Max », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 24, Berlin, Duncker & Humblot, pas encore publié, p. 501–502 (original numérisé).
- Martin Langenberg: Immer unvollendet, jederzeit fertig. Max Slevogts Radierungen zur Passion Christi. In: Novaesium 2011. Neusser Jahrbuch fĂĽr Kunst, Kultur und Geschichte, (ISSN 1860-6091), Clemens-Sels, Neuss 2011, (ISBN 978-3-922980-47-6).
- Sigrun Paas: Max Slevogt und die Pfalz. (= Stationen, 3). Mitteldeutscher Verlag, Halle (Saale) 2013, (ISBN 978-3-95462-026-5).
- Thomas Andratschke (Hrsg.): Max Slevogt. Eine Retrospektive zum 150. Geburtstag. Niedersächsisches Landesmuseum Hannover. Imhof Verlag, Petersberg 2018, (ISBN 978-3-7319-0742-8), Ausstellungskatalog, Leseprobe, (PDF; 8,67 MB).
Notes et références
- Ausstellung: Max Slevogt – Die Berliner Jahre • 4. Juni – 4. September 2005. In: Fondation de la porte de Brandebourg (de), 2005.
Article connexe
- Max-Slevogt-Gymnasium (de) de Landau in der Pfalz (Rhénanie-Palatinat)
Liens externes
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