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Max Radiguet

Maximilien René Radiguet, connu sous le nom de Max Radiguet, né à Landerneau le et mort à Brest le , est un voyageur, romancier (écrivain mondain), auteur de poésies et illustrateur français. Il fut aussi secrétaire de l'amiral Dupetit-Thouars.

Max Radiguet
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  82 ans)
Brest
Nationalité
Activités
Parentèle
Lionel Radiguet (neveu)
René Radiguet (d) (neveu)
M. Radiguet, Proclamation du protectorat, Tahiti

Il a donné à la plupart des journaux et des grandes revues des articles de littérature et des relations de voyage sous son véritable nom Maximilien-René Radiguet aussi bien que sous les pseudonymes René de Kérilian, Stéphan Rénal, Saint-Rénal. Il signe cependant le plus souvent sous le nom « Max Radiguet ».

Biographie

Il existe peu de sources permettant de reconstituer le cours d’une vie qui semble avoir été celle d’un dilettante, introduit dans les milieux riches du Second Empire, écrivain et dessinateur à ses heures. Le contenu de ses ouvrages nous permet parfois de combler les lacunes de sa biographie.

Max Radiguet : La quête de l'Épigane (une tradition de Lesneven, L'Illustration, 1854)
  • : il naĂ®t Ă  Landerneau[1]. Sa famille est originaire du Calvados et s’est Ă©tablie en Bretagne en 1790 pour y faire du nĂ©goce de toiles. Son père Jean-Isidore Radiguet est l’un des fondateurs d’une grande entreprise textile : la SociĂ©tĂ© Linière du Finistère, en 1845.
  • 1823-1830 : Le jeune Max frĂ©quente l'Ă©cole mutuelle de Landerneau, crĂ©e Ă  l'instigation d'industriels et de nĂ©gociants landernĂ©ens aux idĂ©es libĂ©rales, et dirigĂ©e par un capitaine en retraite M. Tourette.
  • 1830 : En pension Ă  Paris.
  • 1837 : Après avoir fait de bonnes Ă©tudes, Radiguet entre dans la diplomatie et embarque comme secrĂ©taire de bord pour HaĂŻti, oĂą il accompagne les plĂ©nipotentiaires français chargĂ©s de rĂ©gler les questions concernant la reconnaissance dĂ©finitive de l’indĂ©pendance de la rĂ©publique d’HaĂŻti par la France.
  • 31 dĂ©cembre 1837 : Il fait escale Ă  Fort-Royal (ancien nom de Fort-de-France, Martinique) et assiste le lendemain 1er janvier 1838 sur la Place de la Savane Ă  "un Bamboula", dĂ©monstration de danses d'esclaves noirs, dont le rĂ©cit fut publiĂ© plus tard en France dans un numĂ©ro du pĂ©riodique La France Maritime[2], revue hebdomadaire scientifique et littĂ©raire.
  • 1838-1841 : Entre deux voyages, il revient Ă  Paris, probablement faire Ă©diter les rĂ©cits et dessins de ce voyage. Il est publiĂ© par le Magasin pittoresque dès fĂ©vrier 1841 alors qu’il n’a que 25 ans.
  • 1841-1845 : Campagne militaire de la Reine Blanche en AmĂ©rique du Sud et aux Marquises.
  • 1841-1842 : Le temps passĂ© en AmĂ©rique du Sud n’a vraisemblablement pas Ă©tĂ© long mais il a beaucoup plus Ă©crit et dessinĂ© sur le Chili et le PĂ©rou que sur les Marquises.
  • 1842-1845 : Les Marquises. Il fait, en qualitĂ© de secrĂ©taire de l'amiral Du Petit Thouars, la campagne de la Reine Blanche dans l'OcĂ©anie, qui aboutit Ă  la mise en protectorat de Tahiti. De ce voyage, il rapporte un travail artistique considĂ©rable qui lui valut la dĂ©coration de la LĂ©gion d'honneur.
  • 1845-1862 : Après son retour il passe le plus clair de son temps Ă  Paris oĂą il frĂ©quente la haute sociĂ©tĂ©. Il se met aussi Ă  rĂ©diger des articles plus longs, plus ambitieux sur ses voyages.
  • 1862 : Sa vie très mondaine lui attire, paraĂ®t-il, les reproches de sa famille fixĂ©e Ă  Brest et compromet bientĂ´t sa santĂ©. Aussi revient-il en Bretagne en 1862 retrouver son cher pays natal.
  • 1862-1896 : De retour Ă  Paris, visiteur assidu des salons de peinture parisiens, il envoie ses comptes rendus Ă  deux journaux brestois.
  • 1896 : âgĂ© et malade, il revient dĂ©finitivement Ă  Brest oĂą il s’installe rue d’Aiguillon.
  • : il meurt Ă  Brest Ă  82 ans[3] et est inhumĂ© Ă  Landerneau[4].

Ĺ’uvres (liste partielle)

  • Souvenirs, promenades et rĂŞveries, Paris, Veuve Dondey-DuprĂ©, TĂ©lĂ©charger cette Ă©dition au format ePub TĂ©lĂ©charger cette Ă©dition au format PDF (Wikisource)
  • Souvenirs de l'AmĂ©rique espagnole. Chili - PĂ©rou - BrĂ©sil. 1856
  • Ă€ travers la Bretagne, souvenirs et paysages, 1865
  • Le Champ de Mars Ă  vol d'oiseau, exposition universelle de 1867
  • Les derniers sauvages : la vie et les mĹ“urs aux Iles Marquises (1842-1859) (illustrations inĂ©dites de l'auteur, avant-propos de Jean Dorsenne)
  • StĂ©phan RĂ©nal, Lettres parisiennes : salon 1876-1877
  • StĂ©phan RĂ©nal, Lettres sur le Salon de 1875
  • StĂ©phan RĂ©nal, Reflets de tableaux connus, 1874

Notes et références

  1. Mairie de Landerneau, Acte de naissance no 6, sur Archives départementales du Finistère, (consulté le ), vue 126.
  2. Site des Archives de la Martinique : https://www.patrimoines-martinique.org/ark:/35569/a011410525895aeArpz
  3. Mairie de Brest centre, Acte de décès no 46, sur Archives municipales de Brest, (consulté le ), vue 13.
  4. Romain Fillion, « Landerneau. Sous les tombes du cimetière, les gloires du passé se cachent », sur Ouest-France, (consulté le ).

Liens externes

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