Max Brito
Max Brito, né le à Abidjan et mort le à Bordeaux, est un joueur ivoirien de rugby à XV, paralysé à la suite d'une blessure reçue pendant la Coupe du monde de 1995 en Afrique du Sud contre les Tonga.
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| Naissance |
Ă Abidjan (CĂ´te d'Ivoire) |
|---|---|
| Décès |
Ă Bordeaux (France) |
| Taille | 1,82 m (6′ 0″) |
| Poste | Centre, ailier |
| Période | Équipe | M (Pts)a |
|---|---|---|
| Biscarrosse olympique |
| Période | Équipe | M (Pts)b |
|---|---|---|
| 1995 |  CĂ´te d'Ivoire | 3 (0) |
a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.
Biographie
Max Brito, né le à Abidjan[1], qui a deux frères, Patrick et Fabrice, eux aussi joueurs de rugby à XV, rejoint son père en France en 1972.
Il commence la pratique du rugby au Biscarrosse olympique, club de la ville landaise de Biscarrosse[2]. Alors que le club landais évolue en troisième division, Max est contacté par le CA Bègles évolue alors en élite ; il préfère néanmoins rester dans son club formateur[2]
Max Brito, qui ne devait pas participer à la Coupe du monde de 1995, remplace son frère Patrick forfait en raison d'une pubalgie[3]. Le match entre la Côte d'Ivoire et les Tonga est commencé depuis trois minutes lorsque Brito, sortant de sa défense, est plaqué par Inoke Afeaki avant que plusieurs joueurs ne lui tombent dessus, le laissant sans connaissance par terre. Brito est emmené en urgence à l'hôpital Unitas de Pretoria où l'équipe médicale constate des dommages graves aux vertèbres. Il subit plusieurs opérations de la quatrième et cinquième vertèbres, mais reste paralysé sous la nuque[3].
Il habite par la suite à Talence, dans l'agglomération bordelaise[2]. Sa famille annonce son décès, le , survenu la veille[4] à Bordeaux[5].
Postérité
De son vivant, l'académie Max Brito est créée en Côte d'Ivoire afin d'accompagner la pratique locale du rugby dès le plus jeune âge[2].
Notes et références
- AFP, « Rugby:tétraplégique après le Mondial 95, l'ex-international ivoirien Max Brito est décédé », Midi libre (consulté le ).
- Jérôme Prevot, « Hommage - Max Brito s’en est allé », Midi olympique, (consulté le ).
- Frédéric Potet, « Max Brito, la vie immobile », Le Monde, (consulté le ).
- Tristan Failler, « Grand blessé du rugby, l'international ivoirien Max Brito est décédé à 54 ans », sur rugbyrama.fr (consulté le ).
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970