Maurice Vallette

Né le 17 octobre 1851 au n^o 76 de la rue Montaudran, Paul-Bernard-Joseph-Maurice Vallette est le fils d'Isaure-Marguerite Michou et de Paul-Achille Vallette, commis de l'intendance militaire[1].

Entré à l’École nationale de dessin (aujourd'hui École nationale supérieure des arts décoratifs), il y apprend la gravure sur bois auprès de François Pannemaker[2]. Il se lie d'amitié avec le fils de son maitre, Stéphane Pannemaker[3].

La production gravée de Maurice Vallette est dominée par les interprétations de tableaux de maîtres contemporains et par des portraits pour des revues illustrées telles que L'Art, la Gazette des beaux-arts, Le Monde illustré et Le Panthéon de l'industrie[2].

Maurice Vallette habite encore avec ses parents, au n^o 23 de la rue Vaneau, lorsqu'il se marie, le 9 décembre 1876, avec Marie-Reine Hamelin (née en 1849). Les témoins des jeunes époux sont René-Bernard Vallette, frère cadet de Maurice, le graveur Stéphane Pannemaker, le typographe Francisque Hamelin, frère aîné de Marie-Reine, et le peintre Jean-Joseph Weerts[3].

Exposant depuis 1877 au Salon, Vallette y obtient une médaille de 3^e classe pour ses interprétations du Baptême sous le Directoire de Kaemmerer et de la Pierrette de Madrazo en 1879[4].

Maurice Vallette n'a que 28 ans lorsqu'il meurt après une courte maladie[4] le 9 juin 1880 à son domicile du n^o 28 de l'avenue Duquesne[5]. Ses obsèques ont lieu le lendemain à l'église Saint-François-Xavier[6].

• 
  La Porte de justice à l'Alhambra, d'après Fortuny (L'Art, 1875).
• 
  Saint Didace, d'après Weerts (Le Monde illustré, 1879).

• Ressource relative aux beaux-arts :
  • Musée d'Orsay