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Maud Richard

Élise Alexandrine Albertine Fernande Charry dite Maud Richard[1], née le à Pamiers[2] et morte le à Toulouse, est une chanteuse et une actrice française.

Maud Richard
Maud Richard jouant de la harpe.
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  68 ans)
Toulouse
Nom de naissance
Élise Alexandrine Albertine Fernande Charry
Pseudonyme
Maud Richard
Nationalité
Activité

Biographie

NĂ©e Ă  Pamiers dans l’Ariège le 17 dĂ©cembre 1981, fille et petite-fille de mĂ©decin, ainĂ©e d’une famille de cinq enfants, Maud Richard ne dĂ©rogea pas Ă  la lĂ©gende de sa famille et obtint son diplĂ´me d’infirmière alors que ses frères seraient chacun chirurgien.

En effet, la légende du christ de Malléon qui voulut que les Charry soignent leurs congénères de père en fils, se vérifiât sur plusieurs générations en étant, rhabilleur comme l’on disait à l’époque.

Actrice dans les premiers films muets français, Maud Richard, nĂ©e  Elise, Alexandrine, Albertine, Fernande Charry, tourna avec les producteurs les plus illustres de son Ă©poque.

Sa carrière d’actrice fut doublée d’une carrière de cantatrice avec une tournée mondiale.

Maud Richard épouse en juillet 1922 Joseph Guillaume Cabanne, qui se remaria le 31 août 1922.

En février 1926, Maud Richard épouse Henri Louis Félix, représentant de commerce, joueur de cartes invétéré.

Maud Richard arrête sa carrière en août 1929, à la suite de la naissance dans la maison familiale, de sa fille Renée, Valentine Félix dit « Mona ».

Maud Richard se sĂ©pare en 1934  de son Ă©poux pour divorcer officiellement en 1960.Pendant la deuxième guerre mondiale, elle cache dans sa cave Villa Cadix de Toulouse des juifs persĂ©cutĂ©s et accueille Paco et son Ă©pouse, rĂ©fugiĂ©s espagnols, il deviendra son jardinier.

Leur fille Mona, vers l’âge de 18 ans fut choisie par Abel Gance pour tourner Manon Lescaut mais un trac absolu, lui fit refuser le rôle. À la suite du décès de son père Joseph Charry, Maud Richard quitte la Villa Cadix.

Maud Richard décède le 17 juillet 1960, au 5 rue d'Alsace-Lorraine à Toulouse, Maud Richard vivait avec sa fille, qui tenait un cabinet d’esthétique à cette adresse.

Ses dernières paroles furent adressée à sa fille, au sujet de sa petite fille Christine Huc alors âgée de 15 jours : « Va donner à manger à la petite, elle pleure… »

Son petit-fils Jean-Robert avec qui elle partageait une grande complicitĂ©, âgĂ© de cinq ans Ă  qui elle avait appris de nombreuses fables de La Fontaine, avait Ă©tĂ© envoyĂ© Ă  Luchon pour se refaire une santĂ© au niveau des bronches. Ă€ son retour, trouvant l’absence, il comprit sans mot dire et rĂ©clama ses lorgnons en souvenir…

Maud Richard est enterrée au cimetière de Terre-Cabade de Toulouse[3].

Descendance

Son arrière petite fille, Kim Grootscholten se lancera elle aussi dans le théâtre et le cinĂ©ma, notamment en jouant au Palais des sports Ă  Paris dans « JĂ©sus la RĂ©surrection « de Robert Hossein, tandis qu’une petite fille du frère de Maud Richard, Yara Charry[4] prendra la relève au BrĂ©sil en Ă©tant vedette de Novelas avec succès.

Vivant au Brésil depuis deux ans, l'actrice, mannequin et chanteuse française, elle incarne Jade dans le rôle de "Malhação, vies brésiliennes", a parlé du défi de changer son pays d'origine pour Rio et d'entrer dans la carrière de actrice au Brésil. À 21 ans et fille d'une mère brésilienne et d'un père français, elle fait ses débuts à la télévision en 2016 dans le feuilleton "Velho Chico" et relève désormais un nouveau défi sur le petit écran.

Théâtre

Filmographie

Galerie

  • Affiche Un Gala Ă  l'OpĂ©ra - Electrema - Soprano lyrique.
    Affiche Un Gala à l'Opéra - Electrema - Soprano lyrique.
  • Affiche Un Gala Ă  l'OpĂ©ra - Electrema - Soprano lyrique (verso).
    Affiche Un Gala à l'Opéra - Electrema - Soprano lyrique (verso).

Notes et références

  1. Music-halls, cafés-concerts, cabarets, etc. Ca & là. Comoedia, 4 décembre 1913, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  2. Acte de naissance n° 207 (vue 189/203) avec mentions marginales des mariages et du décès. Archives départementales de l'Ariège en ligne, état-civil de Pamiers, registre des naissances de 1891.
  3. DVDtoile.com
  4. « Yaha Chari », sur extra.globo.com
  5. Dans les théâtres. Le Gaulois, 14 mars 1922, p.2, Gallica.
  6. Spectacles et concerts. American cosmograh. La DĂ©pĂŞche du Midi, 17 juin 1914, p. 5, lire en ligne sur Gallica.

Liens externes

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