Accueil🇫🇷Chercher

Matthias van den Gheyn

Mathias van den Gheyn [van den Ghein, Gein, Gheine] est un compositeur, organiste, claveciniste et carillonneur des Pays-Bas du sud, né à Tirlemont (duché de Brabant) le et décédé à Louvain le . Il appartenait à une ancienne famille de fondeurs de cloches[1].

Matthias van den Gheyn
Biographie
Naissance
Décès
Activités
Autres informations
Mouvement
Instrument
Orgue (en)

Biographie

Matthias van den Gheyn est le fils d'André-François van den Gheyn, né à Saint-Trond et mort à Louvain, et d'Élisabeth Peeters (morte en 1745), fille de Pierre Peeters, qui s'étaient mariés en 1718 à Tirlemont. Il a eu cinq frères et sœurs : Anne-Marguerite (1719), Élisabeth (1723); Marie-Catherine (1725), nées à Tirlement, André-Joseph (1727), Jeanne (1730), nés à Louvain. André-François van den Gheyn a déménagé à Louvain en 1725 avec sa famille. Matthias n'a jamais exercé le métier de fondeur de cloches.

Matthias van den Gheyn s'est marié le avec Marie-Catherine Lints (née en 1724). Il a eu 17 enfants de ce mariage : Jeanne-Joséphine (1745), François (1746), Jean-Joseph (1747), Emmanuel-Balthazar (1748), Jeanne-Catherine (1750), Barbe (1751), Josse-Thomas (1752-1821), Jean-François-Mathieu (1755), Jean-Baptiste (1756), Caroline (1757), Liévin (1758), Caroline-Françoise (1760), Henri-Romain (1761), Catherine-Christine (1762), Philippe (1763), Cécile (1765), Pierre-Joseph (1766).

Engagé comme organiste de la collégiale Saint-Pierre de Louvain en 1741 où il a succédé à l'abbé Dieudonné Raick qui y a été organiste depuis 1721. Matthias van den Gheyn y assuma parallèlement le poste de carillonneur à partir de 1745 à la suite de la mort du carillonneur Charles Peeters et après avoir gagné un concours organisé par le Magistrat de la ville, le . Il conserva les deux postes jusqu’à sa mort, le . Son fils Josse-Thomas lui a succédé comme organiste de la collégiale Saint-Pierre de Louvain et de carillonneur communal.

Réputé pour sa faculté d’improvisation, van den Gheyn nous a laissé des œuvres pour orgue, pour clavecin et pour carillon, ces dernières étant les plus importantes étant donné la rareté des partitions consacrées à cet instrument au XVIIIe siècle.

Un commentateur du XIXe siècle écrivit qu’à l’époque, aucun carillonneur connu n’avait l’habileté requise pour jouer les œuvres de van den Gheyn, qui font aujourd’hui partie du répertoire courant[2].

Ĺ’uvres

  • Plusieurs fugues
  • 6 Divertissements
  • Fondements de la basse continue, Ă©d. Louvain, vers 1764
  • 6 suites pour clavecin Op. 3, vers 1750

Notes et références

  1. Voir: Annales de la fédération archéologique et historique de Belgique, XIIe Congrès-Malines, 1897, p. : « M. Hermans fait l'historique des fondeurs Malinois et communique à la section, la généalogie, dressée par lui, des van den Gheyn. Il a relevé 77 noms différents. Il cite les travaux de MM. Van Elewyck, Steurs et Neefs. Jean van den Gheyn, décédé en 1545, laissa plusieurs enfants, parmi lesquels Jean II, âgé de 16 ans à la mort de son père. Jean II, né en 1529, décédé le 22 juillet 1573, laissa trois enfants, dont Jean III, né en 1553, décédé en 1590, qui épousa Cathérine Pelsters, dont un fils, Jean IV, décédé en 1618, marié deux fois, et laissant 3 enfants du premier lit et 2 enfants du second lit. Jean Ier avait eu deux frères : 1° Antoine van den Gheyn, et 2° Pierre van den Gheyn, qui décéda à Malines, paroisse Notre-Dame, le 14 mars 1561, époux d'Anne van Dievoet, dont vint une nombreuse postérité. M. Hermans donne ensuite quelques détails sur les "a Fine" (van den Eynde) et cite Guillaume et Jean van den Eynde, en 1545. »
  2. Percival Price, The New Grove Dictionary of Music and Musicians, ed. St. Sadie, 1991, vol. 19, p. 520.

Voir aussi

Bibliographie

  • Xavier van Elewyck, Matthias Van den Gheyn, le plus grand organiste et carillonneur belge du XVIIIe siècle, et les cĂ©lèbres fondeurs de cloches de ce nom depuis 1450 jusqu'Ă  nos jours, Paris, Librairie P. Lethielleux, (lire en ligne).
  • FĂ©tis, Biographie universelle des musisiens.
  • Pougin, SupplĂ©ment.
  • Van der Straeten, La Musique aux Pays-Bas, t. I, 4, 5.
  • Van Doorslaer, Les Van den Gheyn, fondeurs Ă  Malines.
  • Closon, La Facture des instruments de musique en Belgique, p. 88.
  • Jean-Christophe Michallek, « Nos carillons van den Gheyn liĂ©geois », TrĂ©sor de Liège, no 44,‎ , p. 14-15 (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.