AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Mataura (Nouvelle-ZĂ©lande)

La ville de Mataura est une localitĂ© de la rĂ©gion du Southland, situĂ©e dans l’Île du Sud de la Nouvelle-ZĂ©lande.

Mataura
Administration
Pays Drapeau de la Nouvelle-ZĂ©lande Nouvelle-ZĂ©lande
Île Île du Sud
RĂ©gion Southland
Autorité territoriale District de Gore
DĂ©mographie
Population 1 560 hab. ()
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 07â€Č sud, 168° 31â€Č est
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-ZĂ©lande
Voir sur la carte topographique de Nouvelle-ZĂ©lande
Mataura
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-ZĂ©lande
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-ZĂ©lande
Mataura

    Situation

    La ville est situĂ©e sur le trajet de la route nationale 1 et sur la ligne de chemin de fer de la ligne principale du Sud (en), sur la bordure est de la plaine du Southland (en) Ă  13 kilomĂštres au sud-ouest de la ville de Gore et Ă  53 kilomĂštres au nord-est de celle d’Invercargill.

    Au sud de la ville, la route State Highway 96 (en) diverge de la SH 1 et court vers l’ouest Ă  travers diffĂ©rentes communes telles que Te Tipua et Waitane, se terminant finalement au niveau de la ville d' Ohai. La ville se dĂ©veloppe de part et d'autre du fleuve Mataura, qui s’écoule vers le sud Ă  travers la ville et qui est riche en truites brunes.

    À la limite nord de la ville, la riviĂšre tombe dans un lit de sable en passant sur une chute de 6,1 mĂštres (soit 20 ft) de haut pour former les Mataura Fall, qui Ă©taient connus par les peuples maori sous le nom de Te Aunui (le grand courant)[1].

    Autour, le terrain grimpe vers les collines de Hokonui Hills (en) situĂ©es Ă  13 km vers le nord-ouest, alors qu’à l’est on trouve une sĂ©rie de collines beaucoup plus basses.

    Population

    La population de la ville Ă©tait de 1 560 habitants lors du recensement de 2006 en Nouvelle-ZĂ©lande[2]. Ceci est Ă  comparer avec la population de 1 715 habitants en 1951 et 2 085 rĂ©sidents en 1961.

    Histoire

    Alors qu’il n’y avait pas de village maori permanent, avant l’arrivĂ©e des europĂ©ens, le lieu Ă©tait bien connu des Maori pour sa richesse en lamproies (qu’ils appelaient kana kana) surtout en octobre de chaque annĂ©e, lorsqu’elles franchissent les chutes. L’installation maori la plus proche Ă©tait le kaik (village non fortifiĂ©) de "Tuturau", qui Ă©tait situĂ©e prĂšs de la berge est du fleuve Mataura Ă  3,2 km en aval de la ville actuelle.

    En 1836, ce village fut la scĂšne du dernier acte des guerres maories dans l’Île du Sud. Un parti de la guerre d’approximativement 70 membres, des tribus de Ngāti Tama (en) et des Te Āti Awa, sous le commandement de ‘Te Puoho’, chef de la tribu des Ngati Tama et un alliĂ© de Te Rauparaha, attaquĂšrent et occupĂšrent le village, qui fut plus tard repris par la tribu Ngāi Tahu sous le leadership de Hone Tuhawaiki (en) (chef suprĂȘme des Ngāi Tahu) et Te Matenga Taiaroa, qui Ă©taient Ă  Bluff, quand la nouvelle de la prĂ©sence du parti de la guerre dans le Southland leur parvint [3] - [4].

    Arrivée des Européens

    En 1854, le bloc des terres de Murihiku (en) (qui comprenait le secteur de Mataura) fut achetĂ© Ă  un Maori local par le "Conseil de la Province d’Otago", avec l’objectif de le dĂ©velopper pour l’installation des immigrants venant de Grande-Bretagne. À cette Ă©poque, les dĂ©placements entre les rĂ©gions du Southland et d’Otago passaient par le secteur de Mataura du fait de la prĂ©sence du guĂ© de "Tuturau" localisĂ© Ă  environ 3,2 km en aval des chutes et du guĂ© du nord, qui Ă©tait localisĂ© approximativement Ă  1,6 km (0,9941939072 mi) en amont des chutes. Vers 1856, le "Otago Provincial Council" avait reconnu que si le dĂ©veloppement devait succĂ©der Ă  la mise en place d’un ferry, celui-ci devait ĂȘtre Ă©tabli au niveau des chutes pour permettre du transport direct par terre entre les villes de Dunedin et d’Invercargill. À cette Ă©poque, la seule alternative Ă  la route Ă©tait de passer par la mer, le long de la dangereuse cĂŽte sud.

    Premier pont

    En 1859 [5], le "Gouvernement Provincial d’Otago" construisit un pont en structure de treillis en bois, qui s’appuyait sur un gros rocher situĂ© au milieu des chutes mais qui n’était accessible que pour le trafic pĂ©destre alors que les gros animaux et les vĂ©hicules Ă©taient contraints Ă  la traversĂ©e par le ferry. Comme le pont Ă©tait toujours humide et glissant du fait de la pulvĂ©risation provenant des chutes d’eau, la surface de ces chutes fut reculĂ©e Ă  l’aide de dynamite, ce qui dĂ©plaça les chutes plus en amont. Ce travail, qui endommagea l’aspect des chutes, fut rĂ©alisĂ© en vain, car le pont fut totalement dĂ©truit par une inondation majeure survenue le . Pour encourager l’utilisation du pont, le conseil avait aussi construit le "Mataura Ferry Hotel" sur la berge ouest de la riviĂšre. Celui-ci fut louĂ© Ă  John MacGibbon qui, avec sa famille, furent les premiers habitants du village et en contrepartie de son contrat de location de 7 ans avait obtenu le droit de percevoir un pĂ©age auprĂšs de toute personne traversant la riviĂšre sur une longueur d'un mile en amont et en aval des chutes.

    À cette Ă©poque, les seuls autres EuropĂ©ens vivant dans le secteur Ă©taient John Turnbull, qui possĂ©dait le "Tuturau Run" et la famille Shanks, qui possĂ©dait "Marairua Run". La perte du pont signifia que les voyageurs revinrent Ă  l’usage du ferry, qui avait Ă©tĂ© Ă©tabli au nord des chutes. En 1866, James Pollack gagna l’appel d'offres pour la location du "Mataura Ferry Hotel" et offrit de construire un pont de remplacement en retour contre le droit de pĂ©age pour une durĂ©e de 12 ans.

    DeuxiĂšme pont

    Son offre fut dĂ©clinĂ©e par le "Gouvernement provincial d’Otago", qui construisit lui-mĂȘme un pont Ă  suspension de remplacement, qui fut ouvert le . Traversant la gorge en aval des chutes, il Ă©tait formĂ© d’une structure en bois plus substantielle, avec 16 cĂąbles supportant le tablier, passant au-dessus de piliers en pierres et qui purent ĂȘtre ancrĂ©s dans le rocher [5]. Une passerelle piĂ©tonniĂšre y fut ajoutĂ©e en 1898 [6].

    En rĂ©ponse au commencement de la construction du nouveau pont, James Pollack construisit le "Bridge Hotel" sur la berge est de la riviĂšre en regard du pont et vendit le "Mataura Ferry Hotel". Il fit aussi une pĂ©tition au gouvernement pour entreprendre le premier arpentage du lieu, qui ensuite devint la ville de "Mataura Bridge". En tant qu'arrĂȘt majeur de la diligence sur la route allant de Dunedin Ă  Invercargill, le pont attira rapidement un certain nombre d’homme d’affaires, qui s’installĂšrent sur la berge est autour de la zone appelĂ©e "Bridge Square".

    La construction de la ligne du tĂ©lĂ©graphe entre Dunedin et Invercargill, qui passait Ă  travers la ville conduisit Ă  l’établissement en du premier bureau de poste et tĂ©lĂ©graphe de la vallĂ©e de Mataura. Ceci consolida la position du village comme un hub majeur pour les transports et les communications. Cela en retour conduisit Ă  attirer plus d’hommes d’affaires et Ă  faire devenir le village un centre de service majeur pour la rĂ©gion. Il en rĂ©sulta la croissance de l’école, qui avait Ă©tĂ© fondĂ©e en 1870. Le dĂ©placement de l’ancien hĂŽtel "Mataura Ferry Hotel" (maintenant renommĂ© "Cameron’s Hotel") en aval dans une localisation sur la berge ouest, oĂč il Ă©tait plus Ă  mĂȘme d’assurer le trafic passant par la ville, initia le dĂ©veloppement de cette berge ouest, qui fut aidĂ© par l’arpentage de l’ouest et du nord de Mataura en 1874.

    Le chemin de fer

    En 1875, une ligne de chemin de fer fut construite Ă  partir de la ville de Gore en direction de Mataura, qui en conjonction avec l’établissement de l’usine de "Mataura Paper Mill" aida la ville Ă  Ă©voluer et Ă  se dĂ©velopper dans le sens d’un centre industriel majeur dans l’est de la rĂ©gion du Southland. La gare de chemin de fer de 1921 a Ă©tĂ© inscrite sur la liste de NZHPT Category II (en) depuis 1996[7]. C’est un bĂątiment de type station standard de classe B (en), formĂ© de planchĂ©iages et d’ardoises[8].

    Remplacement du pont

    Vers 1930, l’étroitesse du pont, qui restreignait la circulation Ă  une seule direction Ă  la fois et sa construction lĂ©gĂšre Ă©taient devenues inadĂ©quates pour l’augmentation du trafic et du poids des charges transportĂ©es. Il en rĂ©sulta la construction d’un nouveau pont par le MinistĂšre des Travaux immĂ©diatement en amont du pont suspendu (qui fut dĂšs lors dĂ©moli) et le nouveau pont fut inaugurĂ© en par Bob Semple, le Ministre des Travaux Publics. C’était une arche Ă  simple enjambĂ©e en bĂ©ton armĂ© de 53,8 mĂštres (soit176 ft et 6 inches) de longueur[9].

    Gouvernance locale

    Avant l’annĂ©e 1882, le gouvernement local a Ă©tĂ© assurĂ© en premier par le Tutarau Wardens, puis par le Tutarau Road Board. Le , un Town Board nouvellement installĂ© prit en charge l’administration du gouvernement local des affaires de la ville et la reprĂ©sentation pour la ville des 70 personnes imposables[10]. Les affaires de la ville restĂšrent sous l’administration du Town Board jusqu’en 1895, quand elles passĂšrent au Mataura Borough Council. En 1989, le Mataura Borough Council fut fusionnĂ© dans le cadre du Gore District Council[11].

    Maires

    • Thomas Culling - 1895 Ă  1897. Avant que la ville ne devienne un borough’, il fut le premier maire Ă  avoir Ă©tĂ© directeur d’un town board.
    • Hugh Cameron
    • Thomas MacGibbon
    • John Lowden - 1903 Ă  1906
    • John Galt - 1906 Ă  1909
    • Andrew Balneaves - 1909 Ă  1912
    • Forrest William Brown - 1915 Ă  1917
    • Charles Donohue McConnell - 1919 Ă  1935, 1938 Ă  1950
    • John Buchanan - 1935 Ă  1938
    • James William Ingram - 1950 Ă  1959
    • Malcolm Tulloch - 1959 Ă  1962
    • S.I.L (Logie) McKelvie - 1962 Ă  1970
    • Keith Raymond Henderson - 1970 Ă  1982
    • Ian (Inky) Tulloch (en) - 1982 Ă  1989. Le dernier maire de la ville avant qu’elle ne devienne une partie du Conseil du District de Gore.

    Éducation

    Les enfants reçoivent leur Ă©ducation primaire dans l’école de ‘Mataura Primary School’. Les enfants d’ñge intermĂ©diaire ou secondaire sont transfĂ©rĂ©s en bus vers la ville de Gore pour y continuer leur Ă©ducation.

    Installations

    La ville a eu une piscine ouverte dĂšs 1956.

    Fourniture d’électricitĂ©

    À cause des surplus de capacitĂ© de gĂ©nĂ©ration de courant, l’usine de congĂ©lation a fourni depuis 1905 ses surplus d’électricitĂ© Ă  la ville proche de Gore, alors que du fait de la situation financiĂšre de la ville, les rĂ©sidents de ‘Mataura’ en Ă©tait toujours Ă  l’utilisation des chandelles et des lampes Ă  kĂ©rosĂšne. Ce ne fut qu’en 1911, que le Conseil du Borough a pu obtenir un accord avec l’usine de congĂ©lation pour qu’elle augmente sa capacitĂ© de gĂ©nĂ©ration du courant pour fournir aussi la prise en charge de la ville de Mataura. AprĂšs avoir fait un emprunt pour financer l’augmentation des capacitĂ©s et l’installation d’un systĂšme de distribution tout autour de la ville, la premiĂšre fourniture d’énergie a commencĂ© le .

    Mataura a acquis sa propre indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique seulement en 1932, quand du fait des problĂšmes techniques, il devint impossible Ă  l’usine de refroidissement de continuer Ă  fournir la ville. Il en rĂ©sulta, que le conseil du borough accepta une offre de vente de leur systĂšme de fourniture de courant au ‘Southland Electric Power Board’, qui prit la responsabilitĂ© de la fourniture de la ville par son rĂ©seau de distribution[12].

    Activités

    Mataura avait un abattoir et jusqu’en Ă©tait le site d’une importante activitĂ© de fabrication de PĂąte Ă  papier[13].

    L’usine laitiùre de Mataura

    En , une compagnie fut formĂ©e pour la construction et faire fonctionner une laiterie. AprĂšs s’ĂȘtre procurĂ© des terrains, une usine fut construite et mise en service en novembre de cette annĂ©e-lĂ . L’eau utilisĂ©e pour de traitement du lait et la fabrication des fromages Ă©tait obtenue Ă  partir d’une source privĂ©e, alors que l’énergie Ă©tait fournie par une machine Ă  vapeur alimentĂ©e par le lignite d’origine locale. Ce ne fut pas avant 1917, que l’usine fut convertie Ă  l’énergie Ă©lectrique, partir du rĂ©seau de distribution local. Vers le dĂ©but des annĂ©es 1970, la compagnie se trouva en difficultĂ©s financiĂšres et elle ferma en , quand les processus de traitement du lait dans le secteur furent concentrĂ©s au niveau de l’usine de lait de la ville d’Edendale[14].

    La grande usine à papier de Mataura en 1982, un ancien pierre angulaire de l’industrie locale

    Le moulin Ă  papier de Mataura

    Au milieu des annĂ©es 1870, une compagnie menĂ©e par ‘James Bain’ fut formĂ©e dans la ville d’Invercargill pour Ă©tablir un moulin Ă  papier sur la rive est, en aval des chutes de ‘ Mataura’ en utilisant l’eau collectĂ©e en amont des chutes pour fournir de l’énergie Ă  bon marchĂ© pour les machines de fabrication de la pulpe Ă  papier. La compagnie avait installĂ© initialement des machines obsolĂštes de seconde main, menant au fait que le moulin ne pouvait pas gĂ©nĂ©rer de profits et en 1884, elle fut vendue Ă  la sociĂ©tĂ© ‘Coulls Culling and Co’ basĂ©e Ă  Dunedin. Vers 1888, sous la direction de ‘Thomas Culling’, la compagnie installa une nouvelle machinerie.

    En 1891, le moulin Ă  papier et l’usine frigorifique travaillĂšrent ensemble pour construire un dĂ©versoir avec un canal d’amenĂ©e d’eau pour amĂ©liorer la fourniture d’eau pour leurs gĂ©nĂ©rateurs d’hydro-Ă©lectricitĂ© respectifs. En 1892, le moulin devint profitable, et en 1895, l’usine de papier employait une Ă©quipe de 54 personnes[15]. Vers 1905, comme moyen de mettre fin Ă  une guerre des prix sans profit entre la ‘ Mataura Falls Paper Mill’, la’ Otago Paper Mills’ situĂ©e Ă  ‘Woodhaugh’ prĂšs de Dunedin et la ‘Riverhead Paper Mills’ d' Auckland, ces trois compagnies fusionnĂšrent en une nouvelle compagnie appelĂ©e ‘New Zealand Paper Mills’. En 1913, le moulin fut sĂ©vĂšrement endommagĂ© par une inondation majeure, qui prit un mois Ă  se rĂ©parer. En 1923, une seconde machine pour fabriquer le papier dĂ©signĂ© comme la No.3 fut transfĂ©rĂ©e Ă  partir de l’usine de ‘Riverhead (qui en consĂ©quence fut fermĂ©e) pour se joindre Ă  la machine No.2, qui jusque-lĂ  avait Ă©tĂ© seule machine du moulin Ă  papier. À la mĂȘme Ă©poque, une nouvelle machine dĂ©signĂ©e comme la No.4 fut installĂ©e. En 1936, une nouvelle machine pour la fabrication du papier, dĂ©signĂ©e comme la No.5 fut installĂ©e. En 1960, la sociĂ©tĂ© ‘Fletchers Ltd’ acheta des intĂ©rĂȘts dans la compagnie. Il en rĂ©sulta de l’injection de nouveaux capitaux, que le moulin fut complĂštement modernisĂ©. En 1964, NZ Forest Products prit 30 % des parts dans la compagnie avec Fletchers, qui en avait aussi 30 %. Le , NZ Forest Products prit le contrĂŽle complet de la propriĂ©tĂ© de la sociĂ©tĂ© ‘ New Zealand Paper Mills’[16].

    En 1976, l’usine de papier cĂ©lĂ©bra l’anniversaire de ses 100 ans, et en|1990, le moulin possession de ‘NZ Forest Products’, est devenu une division de ‘Elder Resources’, jusqu’à avoir Ă©tĂ© repris par Carter Holt Harvey (en) en . Entre 1984 et 1991, du fait de la mise Ă  niveau et l’efficience avec des gains en productivitĂ©, l’activitĂ© a augmentĂ© de 25 % avec une Ă©quipe de 216 employĂ© Ă  la fin de la pĂ©riode. Vers 1997, le moulin produisait approximativement 2 500 tonnes de papier par an[17].

    L’équipement du moulin dynamisĂ© et Ă©nergisĂ© par une combinaison de la production sur le site d’électricitĂ© d’origine hydro-dynamique, d’une machine Ă  vapeur marchant avec le charbon produit locale et un supplĂ©ment apportĂ© par le rĂ©seau Ă©lectrique local[18].

    À la fin du 20e siĂšcle, le moulin fut mis en pression importante par des compĂ©titeurs asiatiques, qui avaient fait baisser le prix mondial du papier et il en rĂ©sulta pour le moulin une perte de un million de NZ$ par an. Face aux pertes et les prĂ©visions pessimistes, il ne put continuer continuer ainsi et avec une contribution de l’usine qui Ă©tait de seulement 3 % de la production en volume de la sociĂ©tĂ© ‘Carter Harvey Holt, la compagnie ferma le moulin le avec 155 personnels de l’équipe, qui furent mis au chĂŽmage[19].

    Le moulin à blé de Mataura Flour Mill

    Comme un rĂ©sultat des problĂšmes redoutĂ©s par les citoyens locaux Ă  propos d’un devenir du moulin Ă  papier, des propositions pour sĂ©curiser les droits d’exploitation de tout le potentiel Ă©lectrique des chutes, les propriĂ©taires de l’usine de papier obtinrent l’accord favorable de construire un moulin Ă  grain sur la rive ouest de la riviĂšre. Les trois pierres des meules furent activĂ©es par une roue Ă  aubes mue par l’eau du fleuve. Mais rapidement, le moulin Ă  grain fut dĂ©moli dĂšs pour faire place Ă  l’une des piĂšces froides de l’usine de refroidissement[20].

    L’usine de rĂ©frigĂ©ration Ă  Mataura

    La Southland Frozen Meat And Produce Export Company (qui a Ă©tĂ© Ă©tablie en 1882) acheta les terres sur la berge ouest de la riviĂšre Ă  partir du domaine de Thomas Culling (le propriĂ©taire principal de l’usine de papier de Mataura Paper Mills) sur lesquelles ils construisirent et ouvrirent le deuxiĂšme abattoir avec congĂ©lation du Southland. À cette Ă©poque, les fermiers Ă©leveurs de moutons de l’est de la rĂ©gion du Southland avaient tendance Ă  envoyer leur bĂ©tail par le rail Ă  Dunedin pour l’abattage et il fut considĂ©rĂ© qu’une nouvelle usine pourrait ĂȘtre compĂ©titive pour leur activitĂ© commerciale. L’installation ouvrit le , avec les activitĂ©s de congĂ©lation commençant 4 jours plus tard. Le complexe de la machinerie fut mobilisĂ© par l’électricitĂ© fournie par un gĂ©nĂ©rateur hydraulique activĂ© par l’eau dĂ©routĂ©e Ă  partir des chutes. Une machine Ă  vapeur fournissant le complĂ©ment d’énergie en arriĂšre-plan. DĂšs le dĂ©but de mai, la production avait atteint 300 carcasses par jour. Le complexe Ă  l’époque de son ouverture Ă©tait caractĂ©risĂ© par trois chambres froides, chacune capable de contenir 600 carcasses. La zone de stockage pouvait ainsi accueillir 16 000 carcasses, capacitĂ©, qui en 1897 avait augmentĂ© Ă  24 000 carcasses. Vers 1905, 40 Ă  50 personnes Ă©taient employĂ©es au niveau de l’usine[21] En , une nouvelle direction d’abattage fut installĂ©e dans le complexe.

    Pendant la saison allant de 1947 Ă  1948, l’abattoir se modifia, passant du modĂšle d’une boucherie individuelle Ă  un systĂšme d’abattage Ă  la chaĂźne, allant jusqu’au stockage. Alors que prĂ©cĂ©demment, un homme prenait la responsabilitĂ© des activitĂ©s de boucherie d’un animal du dĂ©but Ă  la fin, avec le systĂšme en chaĂźne, un homme Ă©tait limitĂ© Ă  une seule tĂąche. ComparĂ© avec le systĂšme prĂ©cĂ©dent oĂč les travailleurs Ă©taient des rĂ©sidents permanents de la ville, le systĂšme d’abattage Ă  la chaĂźne conduisit Ă  l’augmentation du nombre de saisonniers, qui ne vinrent vivre dans la ville que durant la saison d’abattage. En 1982, une installation au mĂ©thane fut mise en place permettant au complexe de fournir plus d’énergie Ă©lectrique que sa demande propre. AprĂšs une sĂ©rie de reprises, l’usine de Mataura devint la propriĂ©tĂ© de la sociĂ©tĂ© Alliance Group (en) Limited en 1989. L’usine actuellement assure le traitement des agneaux, moutons, bĂ©tail divers et en particulier de carcasses de veaux mais du fait de son dĂ©veloppement intensif et de son expansion Ă  travers toute son histoire, l'usine s’est Ă©tendue sur une certaine distance le long de la berge de la riviĂšre, prise en sandwich entre celle-ci et la route State Highway 1.

    Fabrication de cartonnage

    En 1997, la sociĂ©tĂ© ‘ Rayonier NZ limited’ ouvrit sur un site encore 'vert', une installation de fabrication de cartonnage de moyenne densitĂ© (MDF) au niveau de ‘Brydone’, Ă  8 kilomĂštres au sud de ‘Mataura’[22]. L’installation fut ensuite achetĂ©e par la sociĂ©tĂ© ‘Dongwha’ en . RenommĂ©e ‘Patinna mill’, elle s’est spĂ©cialisĂ©e dans la production de carton fins et de haute densitĂ© avec 90 % de sa production pour l’exportation.

    Citoyens notables

    Cardigan Bay

    Mataura est aussi le lieu de naissance de la lignĂ©e de chevaux issus de Cardigan Bay (en), le fameux cheval de course de la Nouvelle-ZĂ©lande. Cardigan Bay fut le premier pur-sang ‘standardbred’ Ă  gagner 1 000 000 $.

    Voir aussi

    Liste des villes de Nouvelle-ZĂ©lande

    Notes et références

    Autres lectures

    Ressource relative à la géographie :
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.