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Massillon Coicou

Jean-Baptiste Massillon Coicou (en créole haïtien : Masiyon Kwakou), né le à Port-au-Prince et mort le dans la même ville, est un diplomate, homme politique, écrivain, poète et romancier haïtien.

Massillon Coicou
Description de cette image, également commentée ci-après
Le poète et diplomate Massillon Coicou.
Nom de naissance Jean-Baptiste Massillon Coicou
Naissance
Port-au-Prince (Haïti)
Décès
Port-au-Prince (Haïti)
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Œuvres principales

  • Poésies nationales (poèmes, 1892)
  • L'Oracle, poème dramatique haïtien (théâtre, 1893)
  • Liberté (théâtre, 1894)
  • Toussaint au Fort de Joux (drame, 1896)
  • L'Empereur Dessalines, drame en deux actes en vers (théâtre, 1896)
  • Passions, primes vers d'amour et variation sur le vieux thème (poésie, 1903)
  • Impressions ; rêve des jours de trêve (poésie, 1903)
  • Le génie français et l'âme haïtienne (Essai, 1904)
  • Complaintes d esclave
  • La Noire (roman, 1905)

Coicou a fait ses études dans une école catholique pour garçons, puis au Lycée national.

Après son service militaire, Coicou entre dans l'enseignement et devient professeur au Lycée national.

Parcours littéraire

Il publie en 1892 le recueil de poèmes Poésies nationales.

En 1893 il présente sa pièce de théâtre L'Oracle.

En cette période d’intense effervescence littéraire, des journaux comme Le Républicain puis L’Union ouvrent leurs pages aux premiers romantiques. L’Observateur, publie de la poésie galante.

C’est en effet la poésie qui va donner ses lettres de noblesse à la littérature haïtienne au cours du XIXe siècle. À partir de 1836 se forme le groupe du Cénacle, avec les poètes romantiques Ignace Nau (1808-1845), Coriolan Ardouin (1812-1838). Plus tard Oswald Durand (1840-1906), Massillon Coicou se réclameront de ce mouvement

Parcours politique

En 1890, le président Tirésias Simon Sam le nomme secrétaire à la légation d'Haïti à Paris, puis chargé d'affaires. En France, il se joint à la vie littéraire de Paris, fréquentant les milieux politiques et intellectuels. Ils publient plusieurs de ses ouvrages.

Il prend les armes contre la dictature de Pierre Nord Alexis qui arrive au pouvoir grâce à ses manigances avec les États-Unis, qui l'aident à réprimer l'opposition d'Anténor Firmin.

Lui et ses deux frères ont ensuite été exécutés par les ordres du Président soit dans la nuit du 14 au , soit dans la nuit du 15 au devant les murs extérieurs du cimetière de Port-au-Prince. On dit que l'exécution de Massillon Coicou a inspiré à Guillaume Apollinaire dans le recueil de nouvelles et de contes Le Poète assassiné (1916)[1].

Œuvre littéraire

  • Poésies nationales (poèmes, 1892)
  • Complaintes d'esclave (poèmes)
  • Vertières (poèmes)
  • Toussaint au Fort de Joux (drame, 1896)
  • Liberté (drame, 1904)
  • L'Alphabet (drame, 1905)
  • Mirrhia et Kurt
  • Fefe president

Bibliographie

  • Roger Gaillard, La République exterminatrice. Vol V, Le ugfj bjuGrand fauve (1902-1908), Massillon Coicou, le poète assassiné, Port-au-Prince, Éditions Le Natal, 1995
  • Massillon Coicou, Poésies nationales, Port-au-Prince, Éditions Presses nationales d'Haïti, 2005

Références

Liens externes

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