Accueil🇫🇷Chercher

Maryse Sallois

Maryse Sallois-Dusseaulx née Maryse Sallois le à Persan (Seine-et-Oise, actuel Val-d'Oise) est une ancienne joueuse internationale de basket-ball française, qui évoluait au poste d'arrière.

Maryse Sallois
Image illustrative de l’article Maryse Sallois
Maryse Sallois en 2019.
Fiche d’identité
Nom complet Maryse Sallois
Nationalité Drapeau de la France France
Naissance
Persan
Taille 1,67 m (5′ 6″)
Situation en club
Poste arrière
Carrière professionnelle *
SaisonClubMoy. pts
1963-1980Clermont UC
SĂ©lection en Ă©quipe nationale **
1974-1979 France (85 sél)120

* Points marqués dans chaque club dans le cadre de la saison régulière du championnat national.
** Points marqués pour l’équipe nationale en match officiel.

Biographie

Née en région parisienne en 1950, elle réside jusqu'à ses douze ans à Boulogne-sur-Mer, où son père travaille à la SNCF et préside le club de volley-ball, alors que Maryse pratique la gymnastique. Quand il est muté à Clermont-Ferrand en 1963, elle est élève au lycée Jeanne-d’Arc avec Édith Tavert pour professeur de sport[1]. Elle y apprend le basket-ball et deviendra un des piliers du Clermont Université Club (CUC) avec lequel elle remporte 12 titres consécutifs de championne de France (entre 1967 et 1979). Elle dispute quatre fois la finale des Coupe des clubs champions mais le CUC est battu par le Daugawa Riga et sa pivot Uļjana Semjonova en 1971, 1973, 1974 et 1977[2]

Maryse Sallois a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©e Ă  85 reprises Ă©quipe de France entre le au Mans pour une rencontre contre la Yougoslavie et le Ă  SĂ©oul (CorĂ©e du Sud) pour une rencontre face aux États-Unis, pour un total de 120 points inscrits[3]. Lors du Championnat du monde Ă  SĂ©oul en 1979, elle parvient Ă  limiter l'impact de la star de l'Ă©quipe du BrĂ©sil, HortĂŞncia Marcari, ce qui qualifie la France pour la poule finale[3].

En 1976, elle dispute le championnat d'Europe organisé en France, où la France se classe quatrième battue par les intouchables Soviétiques mais aussi les Tchécoslovaques et les Bulgares[4]. L'année 1976 est triplement décevante, car au Canada la France échoue au tournoi de qualification pour les Jeux olympiques de 1976, après un revers en prolongations contre la Pologne[3]. En club, le CUC perd une nouvelle fois en finale de la Coupe d'Europe contre le Sparta de Prague, alors que les Soviétiques ne sont pas qualifiées et que Clermont était donc favori[1].

Vie privée

En 1980[1], elle Ă©pouse le journaliste sportif et rĂ©dacteur en chef de BasketBall Magazine, Jean-Pierre Dusseaulx. Le couple a deux enfants Nicolas et Anne-Charlotte. Il meurt Ă  l'âge de 75 ans, le [5].

Parallèlement à sa carrière de joueuse, Maryse passe un DEA en psychologie, travaille au CHU de Clermont-Ferrand et entame une recherche sur la motricité des enfants strabiques. Elle obtient un diplôme d’orthoptie et s'installe en région parisienne[1].

Club

Palmarès

Équipe de France

  • Participation aux championnats d'Europe 1974 (2,7 points par match), 1976 (0 point), 1978 (3,2 points par match) et au Championnat du monde 1979 (5,5 points par match)[6]
  • 85 sĂ©lections en Ă©quipe de France

Club

Notes et références

  1. Cathy Malfois, « Maryse Sallois, le feu follet », sur basket-retro.com, (consulté le )
  2. Vincent Balmisse avec Francis Laporte, « Semenova et les Demoiselles de Clermont de nouveau réunies à Riga », sur lamontagne.fr, (consulté le )
  3. Jean-Marie Jouaret, « 3 questions à Maryse Sallois-Dusseaulx », sur ffbb.com (consulté le )
  4. Jean-Marie Jouaret, « Avec une complète ossature clermontoise », sur lamontagne.fr, (consulté le )
  5. Anne Seigner, « Décès de Jean-Pierre Dusseaulx », sur ffbb.com, (consulté le )
  6. (en) « Maryse Sallois », sur fiba.com (consulté le )

Liens externes

  • Ressource relative au sport :
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.