Martin Axelrad
Martin Axelrad, dit Jean-Pierre, ou Nicolas, ou Mackie (né le , Autriche, (Autriche) et mort en août 2010 à , Rome (Italie) est un militant communiste[1].
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Biographie
Jeunesse et Famille
D'origine juive autrichienne, sauvé par l’Œuvre de secours aux enfants (OSE), présidée un temps par le physicien Albert Einstein, il devient professeur de physique à Orsay (Paris XI). Lecteur, en 1949, de L'Être et le Néant, de Jean-Paul Sartre, de Paul Nizan, en 1979, du livre Le Hasard et la Nécessité de Jacques Monod, du philosophe J. L. Mackie (dont il reprend le nom, après 1982), sa fille, Catherine Axelrad, est professeur d’anglais et romancière (La Varsovienne (1990)). Son dernier combat est le droit à l'euthanasie.
Carrière
Auteur anonyme, en 1960, d' Auschwitz ou le grand alibi, faussement attribuée à Amadeo Bordiga, il publie sous le pseudonyme de Max Aplboïm, le roman policier, Un jambon beurre pour le rabbin et le livre anti-créationniste, Dieu n’existe pas, opposé aux dérives du communisme algérien El-Oumami (L'Internationaliste), vers le nationalisme arabe et palestinien, et débordé par les confusionnistes Pierre Guillaume, défenseur du négationniste Robert Faurisson et du pornographe pédophile néonazi Michel Caignet se réclamant de lui.
Critiques
Valérie Igounet, Christophe Bourseiller et Ras l’Front démontrent qu' Auschwitz ou le grand alibi est le texte fondateur du négationnisme de gauche, idée contestée par Gilles Dauvé, Serge Quadruppani, Louis Janover et Axelrad pour qui le « bordiguisme » n'est ni un mouvement « rouge-brun », ni une incarnation de la « perversion négationniste » niant la réalité du génocide juif. Enzo Traverso, lui conteste la nature antiéconomique, irrationnelle d'un point de vue capitaliste, unique et raciste en vue d'éliminer un groupe humain, du génocide juif. Auschwitz et le « progrès économique et industriel » du capitalisme « n'étant pas incompatibles avec une rétrogression humaine et sociale ».