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Mark Braverman (mathématicien)

Mark Braverman, né en 1984 à Perm en Russie, est un informaticien et mathématicien israélien.

Mark Braverman
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Directeur de thèse
Distinctions
Liste détaillée
Packard Fellowship for Science and Engineering (d) ()
Prix Stephen-Smale ()
Prix de la Société mathématique européenne ()
Prix Presburger ()
Prix Alan T. Waterman ()
Prix Nevanlinna ()

Biographie

Mark Braverman, né en 1984 à Perm en Russie. Il obtient un Ph.D. à l'université de Toronto en 2008[1] sous la direction de Stephen Cook (titre de la thèse : « Computability and Complexity of Julia Sets »). Il est ensuite postdoc à Microsoft Research, et professeur assistant au département de mathématiques et informatique à l’université de Toronto. Depuis 2011, il est professeur à l'université de Princeton depuis 2011 et travaille en informatique théorique[2].

Travaux

Braverman travaille en théorie de la complexité, algorithmique, théorie des jeux, apprentissage automatique et applications de l'informatique en santé et en médecine. Il a établi de nouveaux liens entre la théorie de l'information et la théorie de la complexité, étudiant les effets du bruit dans divers contextes informatiques et étudiant comment de meilleurs algorithmes peuvent mener à une meilleure conception des mécanismes, particulièrement dans le contexte des soins de santé.

Braverman a travaillé sur les notions de calculabilité et de complexité impliquant à la fois des systèmes continus et discrets. En particulier, dans un travail avec Michael Yampolsky[3] - [4], il a utilisé des techniques d'analyse et de dynamique pour classer les ensembles de Julia selon leur calculabilité et leur complexité. Pour les problèmes discrets, Braverman a utilisé la théorie de l'information de Shannon pour étudier la capacité de programmes linéaires à approximer les problèmes NP-complets[5]. Il a également prouvé la conjecture de Linial-Nisan[6], et réfuté, avec des collaborateurs, une vieille conjecture de Krivine[7] concernant la constante de Grothendieck[8] - [9].

Braverman est auteur avec Michael Yampolsky, d'une monographie Computability of Julia Sets[10]

Prix et récompenses

Notes et références

  1. (en) « Mark Braverman », sur le site du Mathematics Genealogy Project.
  2. « Deux français parmi les 10 lauréats des prix de l’EMS », sur cnrs.fr, (consulté le ).
  3. Mark Braverman et Michael Yampolsky, « Constructing non-computable Julia sets », Proceedings of the 39th Annual ACM Symposium on Theory of Computing, (STOC), ACM 2007,‎ , p. 709-716 (ISBN 978-1-59593-631-8, DOI 10.1145/1250790.1250893)
  4. Ilia Binder, Mark Braverman et Michael Yampolsky, « Filled Julia Sets with Empty Interior Are Computable », Foundations of Computational Mathematics, vol. 7, no 4,‎ , p. 405–416 (ISSN 1615-3375, DOI 10.1007/s10208-005-0210-1)
  5. Mark Braverman, « Termination of Integer Linear Programs », Computer Aided Verification, Springer,‎ , p. 372–385 (DOI 10.1007/11817963_34).
  6. Mark Braverman. Poly-logarithmic independence fools circuits. InProc. IEEE Conferenceon Computational Complexity, pages 3–8, 2009. ECCC TR09-011., « Poly-logarithmic independence foolsAC0circuits », Proc. IEEE Conference on Computational Complexity, no TR09-011,‎ , p. 3–8 (arXiv 1110.6126).
  7. Laudatio du prix Smale 2014.
  8. Jean-Louis Krivine, « Constantes de Grothendieck et fonctions de type positif sur les sphères », Advances in Mathematics, vol. 31, no 1,‎ , p. 16-30 (ISSN 0001-8708, DOI 10.1016/0001-8708(79)90017-3, MR 521464)
  9. Mark Braverman, Konstantin Makarychev, Yury Makarychev et Assaf Naor, « The Grothendieck Constant is Strictly Smaller than Krivine's Bound », 52nd Annual IEEE Symposium on Foundations of Computer Science (FOCS),‎ , p. 453–462 (DOI 10.1109/FOCS.2011.77, arXiv 1103.6161)
  10. (en) Mark Braverman et Michael Yampolsky, Computability of Julia Sets, Berlin, Springer, coll. « Algorithms and Computation in Mathematics », , xiii+ 151 (ISBN 978-3-540-68547-0, lire en ligne).
  11. Lauréats du 7e prix de la Société mathématique européenne.
  12. Laudatio du prix Presburger 2016.

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