Marius Vasselon
Marius Vasselon, pseudonyme de Claude-Marie Vasselon, né à Saint-Étienne le [1] et mort à Paris le [2] est un peintre français.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 83 ans) 9e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
Claude-Marie Vasselon |
Nationalité | |
Activité |
Il est le fils du peintre Édouard Vasselon (1814-1884) et frère du peintre Alice Vasselon (1849-1893).
Biographie
Marius Vasselon aurait été l'élève de Léon Bonnat et de Pierre Adrien Chabal-Dessurgey. Peintre paysagiste, portraitiste et peintre de natures mortes, de peintures murales, de scènes de genres et d'histoire, il épouse en 1882 Hortense Dury (née en 1860), peintre de fleurs, qui signe sous le nom de H. Dury-Vasselon. Le couple a trois enfants ; Gabrielle, Jeanne et Marthe, mère du peintre Claude Le Baube)[3].
Marius Vasselon vit et travaille à Montmartre. En 1860 et 1861, il dessine et peint des paysages des bords de Seine et des environs de Paris : Argenteuil (1860), Bois de Boulogne (1860), Passy (1860), Joinville (1861), Issy (1861). Il voyage à Bruxelles, Gand, Amsterdam, remonte le Rhin jusqu'à Mayence, puis Strasbourg en 1910. Il peint des paysages de Montmartre, de la presqu'île guérandaise, des nus, ou encore des sujets mythologiques.
Il expose au Salon des artistes français en 1890 (Sara la baigneuse), 1896 (Jeune fille et primevères), 1908 (La Jeune baigneuse), 1910 (Le Jeune pêcheur), 1911 (Jeunes femmes en barque), hiver 1911 (Le Repos), 1912 (La Jeune baigneuse), hiver 1913 (La Marguerite), 1914 (La Source) et en hiver 1914 (La Chiromancienne). Il expose également au Salon d'hiver de 1908 à 1924.
Il expose en 1916 un portrait de sa femme Hortense en train de peindre sur la terrasse des reines au jardin du Luxembourg en automne, le palais en arrière-plan.
Dans son Autoportrait de Marius à son chevalet (localisation inconnue), il se représente une palette à la main gauche, dans leur atelier donnant sur le 9, rue Bochart de Saron[4]. En arrière-plan, on aperçoit Montmartre sous la neige, le peintre porte un manteau à col de fourrure, les restrictions de charbon pendant la Première Guerre mondiale pouvant expliquer cette tenue.
Œuvres référencées
- Allégories de la musique, ensemble de quatre huiles sur toiles représentant une femme jouant un instrument et entourée de grotesques, 205 × 160 cm, 205 × 180 cm, 205 × 217 cm, 205 × 217 cm, localisation inconnue[5].
- Jeune femme aux oisillons, 1903, huile sur toile, 65 Ă— 54 cm, localisation inconnue[6].
Notes et références
- Archives de la Loire, acte de naissance n°900 dressé le 21/06/1841, vue 68 / 149.
- Archives de Paris, acte de décès n°1298, vue 28 / 31.
- Ses trois filles apprennent à dessiner et à peindre, elles exposent très jeunes au Salon jusqu'en 1914.
- Entrée au 2, rue Crétet.
- Vente Drouot Richelieu du .
- Vente du , galerie des Chevau-LĂ©gers Ă Versailles.