Marie Marville
Marie Victoria Mayer, connue sous le nom de scène de Marie Marville, née le à Combleux et morte le à Eaubonne[1] est une artiste lyrique, artiste de music-hall et actrice française, demi-mondaine de la Belle Epoque[2].
Naissance | |
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Décès |
(à 87 ans) Eaubonne |
Nom de naissance |
Marie Victoria Mayer |
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Biographie
Marie Victoria Mayer est la fille de Victor Mayer, détenu politique à Nevers en 1873, et de Léonie Joséphine Chereau[1].
En 1894, elle débute comme écuyère au cirque Molier[3] - [4] - [5]. Sportive et émancipée, elle monte à cheval, pratique l'aviron, l'escrime, patine sur glace. Elle fréquente le Palais de glace, endroit à la mode où se produisent les théâtreuses et les demi-mondaines comme Liane de Lancy, Eugénie Fougère, Jane Derval, Nine Derieux, Clémence de Pibrac[6]...
Le journal Gil Blas la cite fréquemment parmi les demi-mondaine de la Belle Epoque[2].
En 1898, elle débute sur scène dans La Peur des coups de Courteline à Ostende[7].
Elle est engagée en 1908 et 1910 pour jouer dans la revue des Folies Bergère.
Elle était l’épouse de P.-L. Flers.
Théâtre, revues
- En Voila de la chair, revue, à la Scala[5].
- 1898 : La Peur des coups de Courteline à Ostende[7]
- 1900 : aux Folies-Marigny[8]
- 1900 : Entrez au vieux Paris !, revue de P.-L. Flers[5].
- 1901 : Paris-Frou-frou, de P.L. Flers, aux Folies-Marigny[9] - [10].
- 1902 : Revue au Concert Européen[11].
- 1903 : La Belle de New York (en), revue de P.-L. Flers et Paul Gavault, adapté de l'anglais, musique de Gustave Kerker, avec Ellen Baxone comme partenaire au Moulin Rouge, 29 mai[12].
- 1905 : Entente Cordiale, revue de Robert de Flers, rôle de Madame de France avec Aimée Campton comme partenaire au théâtre des Capucines.
- 1906 : La Chaste Suzanne, pièce de P.-L. Flers, au théâtre du Palais-Royal, 4 mai, Suzanne Rubis[13].
- 1908/09 : La Revue Franco-Anglaise des Folies-Bergère, de P.-L. Flers, aux Folies-Bergère[14] - [15].
- 1909 : Vive le Roy !, revuette de P.-L. Flers et Eugène Héros, à la Boite à Fursy, rôle de la Bonne[16].
- 1910/11 : La Revue des Folies-Bergère, revue de P.-L. Flers et Eugène Héros, aux Folies-Bergère débute le 3 décembre 1910. La dernière représentation a lieu le 26 juin suivant[17] - [18] - [19] - [20] - [21] - [22].
- 1911 : En chair… et en rosse, revue de Valentin Tarault et Georges Arnould, au Moulin Rouge[23].
- 1914 : Elles y sont toutes… à la Scala !, revue de Jacques Battaille-Henri et Georges Arnould, avec Régine Flory et Yane Exiane, à la Scala, 120 représentations[24] - [25] - [26] - [27] - [28] - [29].
- 1920 : Kitty, comédie-fantastique, de Moncton Hoffe, adapté par P.-L. Flers, à la Potinière[30].
- 1921 : Les Bijoux indiscrets, revue-opérette de P.-L. Flers, musique de Léo Daniderff, au Marjal, Haïdarama, 150 representations[31] - [32].
Opérettes
- 1912 : Le Roy s'allume, opérette de Charles-Albert Abadie et Valentin Tarault, au Moulin Rouge[33].
- 1912 : La Belle de New York, opérette de Paul Gavault, au Moulin Rouge[34] - [35].
Notes et références
- Etat-civil de Combleux, registre des naissances, 1873, acte n°3, vue 4/37, avec mentions marginales du mariage à Paris en 1913 et du décès à Eaubonne le 5 mai 1961.
- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Sport universel illustré », sur Gallica, (consulté le )
- Mougel 1900.
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- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- (en) Kurt Gänzl, The encyclopedia of the musical theatre, Schirmer Books, (ISBN 978-0-02-865572-7, lire en ligne)
- « Le Monde illustré », sur Gallica, (consulté le )
- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Petit journal », sur Gallica, (consulté le )
- « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Petit journal », sur Gallica, (consulté le )
- « Courrier des théâtres », Gil Blas, , p. 3 (lire en ligne)
- « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
- « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
- « Théâtres et concerts », Le Rappel, , p. 4 (lire en ligne)
- « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Petit journal », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Journal amusant », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Rire », sur Gallica, (consulté le )
- « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
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- « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
- « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
- « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
- « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
- « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Européen », sur Gallica, (consulté le )
- Karine Ciupa, Yvonne Printemps: L'heure bleue, (Robert Laffont) réédition numérique FeniXX, (ISBN 978-2-221-22614-8, lire en ligne)
- Raoul Muriand, Les Folies Bergère, (lire en ligne)
- « P.-L. Flers », sur www.artlyriquefr.fr (consulté le )
Sources
- Charles Mougel, « Les jolies femmes à l'exposition, Mademoiselle Marie Marville », La Grande vie, no 11, (lire en ligne, consulté le ).
Liens externes
- Marie Marville sur le site Encyclopédie multimédia de la comédie musicale (1918-1944)