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Mariann Fischer Boel

Mariann Fischer Boel, née le à Aasum au Danemark, est une femme politique danoise. Elle est commissaire européenne chargée de l'Agriculture et du Développement rural dans la Commission Barroso I entre 2004 et 2009.

Mariann Fischer Boel
Illustration.
Mariann Fischer Boel en janvier 2008.
Fonctions
Commissaire européenne à l'Agriculture et au Développement rural
–
Président José Manuel Durão Barroso
Prédécesseur Franz Fischler
Sandra Kalniete
Successeur Dacian CioloČ™
Ministre danoise de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la PĂŞche
–
Premier ministre Anders Fogh Rasmussen
Lars Løkke Rasmussen
Gouvernement Fogh Rasmussen I
Prédécesseur Ritt Bjerregaard
Successeur Hans Christian Schmidt
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Aasum, Danemark
Parti politique Venstre

Biographie

  • Naissance : Ă  Aasum
  • Études
    • 1963 : diplĂ´mes de lettres modernes
    • 1964 : Ă©tudes d'Ă©conomie et de langues en Belgique
  • Profession
    • 1965-1967 : secrĂ©taire de direction dans une sociĂ©tĂ© d'export Ă  Copenhague
    • 1967-1971 : directeur financier de cette mĂŞme sociĂ©tĂ©
  • 1982 : entrĂ©e en politique

Carrière politique

Mariann Fischer Boel est membre du Parti libéral. Elle fut présidente de la circonscription électorale de Kerteminde pour son parti de 1986 à 1990 puis siégea au bureau du Parti libéral à partir de 1990.

Fonctions Ă©lectives

  • 1982-1991 : conseillère municipale de Munkebo
  • 1994-1997 : conseillère municipale de Munkebo
  • 1990-2004 : membre du parlement (Folketing)
    • 1994-1998 : prĂ©sidente de la commission parlementaire « alimentation, agriculture et pĂŞche »
    • 1998-1999 : prĂ©sidente de la commission parlementaire « commerce et industrie »
    • 1999-2001 : prĂ©sidente de la commission parlementaire des affaires fiscales

Fonctions nominatives

  • 2001-2004 : ministre de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la PĂŞche

Son activité à la Commission européenne

En mai 2007, lors du débat sur les modalités de financement du projet du système de positionnement Galileo, elle s'est élevée contre la proposition de Jacques Barrot de faire en partie financer les 2,4 milliards d'euros supplémentaires par des transferts de « crédits non consommés » en provenance de diverses lignes de compte du budget communautaire (aides agricoles pour les stocks de céréales, crédits de recherche, fonds européen contre les catastrophes naturelles) : « Le financement de Galileo ne peut pas dépendre du cours des céréales »[1].

En vue de la réforme de la PAC en 2013, elle était chargée de rédiger un "Bilan de Santé" afin d'assainir cette Politique européenne qui n'a cessé de changer depuis sa création. Elle suggère ainsi la levée progressive des quotas laitiers et la suppression de la jachère, qui oblige les exploitants à geler chaque année 10 % de leurs terres arables. Elle souligne qu'il est plus important que jamais de faire en sorte que les agriculteurs européens soient libres de répondre à la demande croissante. Elle propose aussi de ne plus du tout lier le montant des subventions aux volumes produits (découplement), et de transférer des fonds des aides agricoles stricto sensu vers des projets environnementaux et des projets de développement des régions rurales.

Notes et références

  1. « Le chemin de croix financier de Galileo », sur Le Figaro, (consulté le )

Compléments

Articles connexes

Liens externes

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