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Maria Paola Muzzeddu

Maria Paola Muzzedu, née le à Aggius, et morte dans cette même localité le , était une religieuse catholique italienne, qui fonda la Société des Filles de Mater Purisima. Elle est reconnue vénérable par l'Église catholique.

Maria Paola Muzzeddu
Image illustrative de l’article Maria Paola Muzzeddu
Vénérable
Naissance
Aggius, Italie
Décès
Aggius
Nationalité Italienne
Ordre religieux Filles de Mater Purisima (fondatrice)
Vénérée à Maison généralice des Filles de Mater Purisima à Sassari
BĂ©atification cause en cours
Vénérée par l'Église catholique

Biographie

Paola Muzzeddu naît à Aggius, dans une famille de modestes agriculteurs. C'est auprès de sa mère qu'elle reçoit une éducation religieuse fervente, et l'esprit du sacrifice. En effet la vie est rude, et en 1937, ses parents l'envoient à Sassari pour suivre des cours de couture et de travaux domestiques, dans l'espoir de trouver une vie meilleure. Elle vit avec une certaine Maria Lepori, avec qui elle partage les mêmes aspirations spirituelles. Elles s'entraînent mutuellement dans le progrès de la vie chrétienne[1].

En décembre 1943, alors que Sassari est en proie aux bombardements, Paola aurait reçu une inspiration de la Vierge Marie, la poussant à créer une communauté religieuse, qui s'efforcerait de vivre l'une des béatitudes : bienheureux les cœurs purs. Dès lors, Paola redouble de ferveur et prend exemple sur la Vierge Marie, envers laquelle elle développe sa dévotion. À partir du , Paola, Maria Lepori et quatre autres jeunes femmes se joignent dans la vie commune, vivant comme des religieuses. Le , Mgr Arcangelo Mazzoti, archevêque de Sassari, leur remet l'habit religieux. Ce fut la naissance de la Société des Filles de Mater Purisima (en français : Filles de la Mère Très Pure). Elles sont couramment appelées célestines, à cause de la couleur bleue de leur habit religieux. Outre une vie intense de prière et s'efforçant d'imiter la Vierge Marie, leur apostolat se concentre auprès de la jeunesse féminine, dans le dessein de leur transmettre les valeurs de l'Évangile et les exhorter à la pureté de vie.

Mère Maria Paola prend la tĂŞte de la petite communautĂ©, qu'elle dirige comme une mère, usant plus de la douceur et de l'exemple que de l'autoritĂ©[1]. Les annĂ©es qui suivent, la petite SociĂ©tĂ© se dĂ©veloppe, avec l'arrivĂ©e de nombreuses vocations, entraĂ®nant la fondation de couvents. On manque de moyens financiers et matĂ©riels, mais Mère Maria Paola fait confiance, et les fondations sont toujours rĂ©alisĂ©es. Sur ordre de son confesseur, elle tient un journal de 1927 Ă  1956, dans laquelle elle retrace des vexations diaboliques, allant des inspirations de dĂ©couragement jusqu'Ă  des agressions physiques[1]. Mère Maria Paola, après une annĂ©e de maladie qu'elle supporta avec patience et offrant ses souffrances pour l'Église et pour ses religieuses, meurt le , au moment mĂŞme oĂą l'on sonnait l'angĂ©lus, âgĂ©e de 58 ans[1].

BĂ©atification

La cause pour la béatification et la canonisation de Maria Paola Muzzeddu débute le à Sassari. L'enquête diocésaine récoltant les témoignages sur sa vie se clôture le , puis est envoyée à Rome pour y être étudiée par la Congrégation pour les causes des saints.

Après le rapport positif des différentes commissions sur la sainteté de Maria Paola Muzzeddu, le pape François procède, le , à la reconnaissance de ses vertus héroïques, lui attribuant ainsi le titre de vénérable.


Notes et références

  1. « MADRE MARIA PAOLA MUZZEDDU », sur blogspot.com (consulté le ).

Liens externes

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