Maria Galina
Maria Sémyonovna Galina, en russe : Мария Семёновна Галина, née à Kalinine le 10 novembre 1958, est une écrivaine russe. Elle choisit de vivre à Odessa, en Ukraine, depuis 2021.
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Biographie
Elle grandit en Ukraine et étudie la biologie marine à Odessa. Elle est spécialisée dans l'hydrogéologie et participe à plusieurs expéditions en lien avec les questions environnementales[1].
Parcours littéraire
Elle a commencé à publier de la fiction dans les années 1990 sous le pseudonyme de Maxime Golitsyne.
En 1995, elle renonce à la biologie pour se consacrer à la littérature et elle publie sous son propre nom.
Son œuvre se partage entre la fiction et la science-fiction, relevant, selon les critiques, à la fois du roman fantastique et de l'écriture réaliste[2]. Mais Maria Galina est également poétesse, et ses écrits ont reçu les plus prestigieux prix russe de poésie.
Deux de ses romans, Un petit trou perdu (Малая Глуша) et Les Taupes-grillons (Медведки), ont été nominés pour le Big Book Award en 2009 et 2012[3].
Maria Galina est invitée au Festival du Livre de Paris en 2018 et témoigne de son regard sur le rôle dévolu à la littérature russe[4].
Maria Galina est également traductrice, notamment d'auteurs américains dont Stephen King, Clive Barker ou Jack Vance[5].
Maria Galina est aussi critique littéraire, écrivant régulièrement des chroniques pour la revue littéraire Novy Mir.
Traductions en français
Ses deux premiers romans traduits en français, L'Organisation[6] et Autochtones[7] ont été salués par la presse nationale en france[8]. Ils ont été publiés chez Agullo Éditions[9]. Raphaëlle Pache, la traductrice, cite notamment la qualité poétique du texte, mais également la construction en mise en abîme du récit[10], qui appelle le lecteur, au travers des notes, au doute, à l'interrogation, à la recherche[11].
Liens avec l'Ukraine
À partir de 2002, faisant suite à ses années d'enfance et ses années de formation universitaire en Ukraine, ses liens avec ce pays se consolident progressivement, notamment lorsqu'elle est invitée au festival de science fiction organisé à Kiev. Elle s'intéresse alors plus largement à la littérature ukrainienne et particulièrement à la poésie qu'elle traduit.
Alors qu'elle vit et travaille à Moscou jusqu'en 2021, elle s'installe à Odessa avec son époux, en raison de son rayonnement et de sa richesse culturelle. Ce déménagement, décidé avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie, est également un geste témoignant de son attachement à l'Ukraine, à sa culture et à la liberté. Elle voulait, selon ses propres termes, « être du coté de la lumière lorsque la guerre éclaterait[12] ».
Publications en français
- Autochtones, 2020, Agullo Éditions[13]
- L'Organisation, 2017, 10/18[14]
Prix et distinctions
- Readers' Choice Award /The Big Book Award 2012.
- Book of the Year by Fantlab 2012.
- The Pilgrim (Strannik) Award 2012.
- The Marble Faun Award 2010.
- The Portal Prize 2010.
- The Silver Caduceus Award 2009.
- Prix Marble Faun (2010), Portal (2010) et Silver Caduceus (2009)
- Le Compte de Moscou (pour le meilleur livre de poésie publié à Moscou)
- Anthology (pour les plus hautes réalisations de la poésie russe moderne)
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Maria Galina » (voir la liste des auteurs).
- « Maria Galina », sur Les Intergalactiques, festival de science fiction de Lyon,
- « Maria Galina, Jorge González, Dror Mishani, Eric Pessan, Nathalie Peyrebonne… Les brèves critiques du « Monde des livres » », Le Monde, (lire en ligne)
- « MARIA GALINA », sur Les Imaginables
- la librairie du globe, paris, « Marine Galina à Livre Paris »
- « "Autochtones" Maria Galina », sur Ombres Blanches, librairie Toulouse
- Stéphane Aubouard, « Russie. Ghostbusters au pays des soviets », L'Humanité, (lire en ligne)
- Critique par Hubert Prolongeau, « On aime beaucoup : Autochtones Maria Galina », Télérama, (lire en ligne)
- par Frédérique Roussel, « Science Fiction, Autochtone, de Maria Galina », Libération, (lire en ligne)
- Allan, « Rencontre avec Nadège Agullo », Fantastinet, l'actualité des littératures de l'imaginale, (lire en ligne)
- Raphaëlle Pache, « Autochtones, de Maria Galina », Le Matricule des Anges, mensuel de la littérature contemporaine, (lire en ligne)
- « Autochtones de Maria Galina, ode à l’étrange », fondu au noir, (lire en ligne)
- « Maria Galina : « Je voulais être du côté de la lumière lorsque la guerre éclaterait » », Le Monde, Tribune, (lire en ligne)
- AGATHON, « Maria Galina, Autochtones », sur Le Littéraire,
- « Maria Galina, L’Organisation », Le Littéraire.com, (lire en ligne)
Liens externes
- Ressources relatives à la littérature :