Maria Costanza Panas
Maria Costanza Panas, née le en Italie, morte le , est une religieuse clarisse italienne, abbesse du monastère de Fabriano. Elle est également poétesse et peintre.
Naissance | |
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Décès |
(à 67 ans) Fabriano |
Nom de naissance |
Agnese Pacifica Panas |
Activité |
Ordre religieux | |
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Étape de canonisation |
Reconnue vénérable par le pape François en 2016, elle est en voie de béatification, un miracle dû à son intercession ayant été reconnu en février 2022. La cérémonie de sa béatification est prévue le . Elle est fêtée le 28 mai.
Biographie
Agnese Pacifica Panas naît à Alano di Piave dans la province de Belluno le [1] - [2] - [3].
Ses parents, n'ayant plus de travail, doivent émigrer en 1902 aux États-Unis[1] - [2]. Elle a alors six ans, elle est confiée à son oncle don Angelo, un chapelain, jusqu'au retour de ses parents en 1910[2]. Elle effectue des études jusqu'à obtenir en 1913 le brevet d'enseignante[2].
Agnese Panas enseigne alors à Conetta, sur la commune de Cona dans la province de Venise[2]. Elle mène une vie « frivole » jusqu'à sa rencontre avec le prêtre qui devient son directeur spirituel, Louis Fritz[1] - [2]. Elle fait « vœu de plume » pour réparer ses écrits profanes antérieurs[1].
Elle ressent la vocation religieuse, se heurte à la volonté de ses parents, mais passe outre et intègre le 11 octobre 1917 le monastère de Fabriano[1] - [2]. Elle prend l'habit en avril 1918, sous le nom de sœur Maria Costanza[2].
Sœur Maria Costanza Panas devient maîtresse des novices en 1927, puis elle est élue abbesse en juin 1936[2]. En tant qu'abbesse, elle accueille de nombreux retraitants dans son monastère, notamment des prêtres, dont quelques-uns deviennent ses « fils » spirituels[2]. Elle montre une particulière qualité d'écoute, fait partager sa sérénité et donne des conseils appréciés[2]. Elle entretient une large correspondance, avec finesse et affabilité[2].
Elle continue à écrire de nombreux ouvrages, surtout sur la vie contemplative[1]. Elle est aussi poétesse et artiste peintre[1].
Abbesse pendant seize ans consécutifs, elle n'est pas réélue en 1952. Elle est réélue abbesse trois ans plus tard en 1955, puis réélue jusqu'à sa mort[2].
Atteinte pendant huit ans de polyarthrite rhumatoïde, de crises d'asthme, de phlébite et de crises cardiaques, elle passe au lit trois des dernières années de sa vie[2]. Elle est cependant élue au conseil fédéral des Clarisses capucines d'Italie centrale[2].
À la nouvelle de l'agonie du pape Jean XXIII, elle offre sa vie pour Vatican II[1] - [3]. Elle meurt le de pleurésie[1] dans son monastère de Fabriano[3], entourée des religieuses de sa communauté[2].
Béatification
La cause pour la béatification de Maria Costanza Panas est ouverte dans le diocèse de Fabriano-Matelica[3]. Après l'instruction diocésaine, le dossier est transmis à Rome auprès de la Congrégation pour les causes des saints[3].
La Congrégation donne le 4 octobre 2016 un avis positif sur l'héroïcité de ses vertus[2]. Maria Costanza Panas est reconnue vénérable peu après par le pape François lorsqu'il autorise le suivant la signature du décret sur l'héroïcité des vertus[1] - [2].
Un miracle dû à son intercession est reconnu en février 2022, concernant la guérison d'un nouveau-né[4]. Elle doit être proclamée bienheureuse lors de la cérémonie de béatification prévue le [5].
Notes et références
- « Bienheureuse Maria Costanza Panas », sur nominis.cef.fr (consulté le ).
- « Vénérable Maria Costanza Panas, clarisse capucine », sur ofmcap.org, (consulté le ).
- (it) Antonio Borrelli, « Venerabile Maria Costanza (Agnese Pacifica Panas), Clarissa Cappuccina », sur santiebeati.it, (consulté le ).
- « Causes des saints : la guérison miraculeuse d'un nouveau-né en Italie - Un miracle attribué à Maria Costanza Panas, clarisse capucine italienne », sur fr.zenit.org, (consulté le ).
- « Béatification de Mère Maria Costanza Panas », sur ofmcap.org, (consulté le ).