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Marguerite Florio

Marguerite Florio, née le à Lausanne (originaire de Montherod), est une personnalité politique suisse, juge et avocate, membre du Parti libéral suisse (PLS). Elle est députée du canton de Vaud au Conseil national de à .

Marguerite Florio
Illustration.
Fonctions
Conseillère nationale
–
LĂ©gislature 45e
Groupe politique libéral (L)
Commission CAJ
Prédécesseur Suzette Sandoz
Conseillère communale de Lausanne
–
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Lausanne
Nationalité Drapeau de la Suisse Suisse
Parti politique PLS
Profession Juge et avocate

Biographie

Marguerite Florio naît le à Lausanne. Elle est originaire d'une autre commune du canton de Vaud, Montherod[1].

Elle fait ses études secondaires inférieures au Collège du Belvédère et y obtient son certificat de fin d'études en 1960, en latin-grec[2]. Après avoir brièvement entamé des études de médecine, elle bifurque vers le droit[3]. Elle obtient sa licence à l'Université de Lausanne en 1967[4], puis soutient sa thèse deux ans plus tard en 1969.

Elle se marie la même année et part avec son époux à Madagascar. Elle y reste quatre ans et y enseigne notamment le droit français et le droit malgache dans une école. Elle divorce et rentre en Suisse avec son fils. Elle obtient son brevet d'avocat à la fin de 1975[3].

Elle est nommée juge suppléant au Tribunal cantonal à l'âge de 33 ans et devient ainsi la première femme à y exercer cette fonction[3], pendant douze ans[5].

Parcours politique

En 1985, elle s'oppose à la révision du droit du mariage, qui introduit le régime de la participation aux acquêts[6]. Fin , elle est nommée secrétaire générale du Parti libéral lausannois[5].

Elle siège au Conseil communal (législatif) de Lausanne de 1990 à 1995[7] - [8]. Candidate au Conseil national en 1995[9], elle n'est pas élue, mais accède à la Chambre basse du Parlement fédéral le , en remplacement de la démissionnaire Suzette Sandoz[10]. Elle y est membre de la Commission des affaires juridiques (CAJ). En 1999, elle s'oppose au projet d'assurance-maternité en raison de l'absence de financement[11]. Elle se représente pour un nouveau mandat en octobre 1999, mais n'est pas réélue[12], notamment selon le quotidien Le Temps en raison de son opposition à l'assurance-maternité[13].

Positionnement politique

Le quotidien Le Temps la place très à droite sur l'échiquier politique[14].

Notes et références

  1. « Biographie de Marguerite Florio », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. « École supérieure de jeunes filles et Collège secondaire du Belvédère », Gazette de Lausanne,‎ , p. 5 (lire en ligne Accès payant)
  3. Colette Muret, « Une jeune femme de notre temps. Me Marguerite Florio, avocate et juge », Gazette de Lausanne,‎ , p. 3 (lire en ligne Accès payant)
  4. « Lausanne : nouveaux gradués », Gazette de Lausanne,‎ , p. 10 (lire en ligne Accès payant)
  5. « Une secrétaire générale pour les libéraux », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ , p. 17 (lire en ligne Accès payant)
  6. Daniel-S. Miéville, « Des juristes s'opposent au nouveau droit du mariage », Gazette de Lausanne,‎ , p. 19 (lire en ligne)
  7. « Base de données sur les Élites suisses au XXe siècle », sur www2.unil.ch (consulté le )
  8. « Sandrine Ott, le retour ? », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ , p. 19 (lire en ligne Accès payant)
  9. François Modoux, « Les libéraux entonnent le refrain d'une droite unie », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ , p. 13 (lire en ligne Accès payant)
  10. « 98.207 Conseil national. Vérification des pouvoirs et prestation de serment », sur site officiel du Parlement suisse, (consulté le )
  11. « Acteurs. Marguerite Florio, conseillère nationale (lib./VD) », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  12. Michel Pont, « L'apparente stabilité politique vaudoise masque un profond renouvellement », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  13. Ludovic Rocchi, « Un libéral au Conseil fédéral? «Nous sommes disponibles mais pas demandeurs» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  14. Daniel-S. Miéville, « La rançon d'une perte d'identité », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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