AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Margaret Pole

La bienheureuse Margaret Pole, 8e comtesse de Salisbury, dite aussi « Margaret PlantagenĂȘt Â», nĂ©e le au chĂąteau de Farleigh (en) (Somerset), et exĂ©cutĂ©e le Ă  la tour de Londres, est la seconde fille de Georges PlantagenĂȘt[1], duc de Clarence et d'Isabelle Neville, la fille de Richard Neville, comte de Warwick.

Margaret Pole
Bienheureuse catholique
Description de l'image Unknown woman, formerly known as Margaret Pole, Countess of Salisbury from NPG retouched.jpg.

Titre

Comtesse de Salisbury

–
(26 ans, 6 mois et 28 jours)

PrĂ©dĂ©cesseur Édouard de Middleham
Successeur Titre confisqué
Biographie
Dynastie Maison d'York
Nom de naissance Margaret PlantagenĂȘt
Naissance
ChĂąteau de Farleigh (Somerset)
DĂ©cĂšs (Ă  67 ans)
Londres
PĂšre Georges PlantagenĂȘt
MĂšre Isabelle Neville
Conjoint Richard Pole
Enfants Henry Pole
Arthur Pole
Ursula Pole
Reginald Pole
Geoffrey Pole
Religion Catholicisme
Description de l'image Arms Margaret Pole, Countess of Salisbury.svg.

Biographie

Relations avec Henri VIII

De par son grand-pĂšre paternel, Richard PlantagenĂȘt, elle est hĂ©ritiĂšre de la maison d'York, la principale maison royale encore susceptible de faire de l'ombre Ă  celle des Tudors et de contester ainsi le trĂŽne Ă  son reprĂ©sentant, le roi Henri VIII. Margaret et Henri sont cousins. En effet, tous deux descendent des fils d'Édouard III : Lionel d'Anvers, duc de Clarence pour Margaret ; Jean de Gand, duc de Lancastre et Edmond de Langley, duc d'York (ainsi que Lionel d'Anvers Ă©galement) pour Henri. De plus, le pĂšre de Margaret, Georges PlantagenĂȘt, Ă©tait le frĂšre du grand-pĂšre maternel d'Henri VIII, Édouard IV.

Mais Margaret a surtout le tort d'ĂȘtre catholique. Reginald, l'un de ses fils issu de son mariage avec Richard Pole, est mĂȘme devenu un Ă©minent clerc de l'Église catholique romaine. Cependant, lorsque celui-ci refuse de consentir au divorce du roi avec Catherine d'Aragon et s'en prend Ă  la politique d'Henri, il s'attire les foudres du monarque. Margaret et un certain nombre de membres de sa famille, dont le frĂšre de Reginald, Henry Pole, 1er baron Montagu, sont alors victimes de reprĂ©sailles royales.

Exécution

La comtesse de Salisbury est, pour sa part, emprisonnĂ©e Ă  la tour de Londres pendant plusieurs annĂ©es dans des conditions de dĂ©tention trĂšs dures, avant d'y ĂȘtre dĂ©capitĂ©e au matin du Ă  l'Ăąge de 67 ans, devant 150 tĂ©moins.

L’histoire de l’exĂ©cution rĂ©elle est plutĂŽt horrible, bien qu’elle ait parfois Ă©tĂ© faussement embellie avec des histoires du bourreau poursuivant Margaret avec une hache. Il n’y avait pas de poursuite, mais Margaret a eu le malheur d’avoir un homme de hache inexpĂ©rimentĂ© qui Ă©tait, selon le Calendrier des documents d’État, « un jeune misĂ©rable et maladroit ... qui lui a littĂ©ralement coupĂ© la tĂȘte et les Ă©paules en morceaux de la maniĂšre la plus pitoyable »[2].

ConsidĂ©rĂ©e comme martyre par l'Église catholique, Margaret Pole a Ă©tĂ© bĂ©atifiĂ©e en 1886 par le pape LĂ©on XIII. Elle est fĂȘtĂ©e le 28 mai[3].

Descendance

De son mariage avec Sir Richard Pole (en), Margaret eut cinq enfants :

Ascendance

Margaret Pole dans les médias

À la tĂ©lĂ©vision

Littérature

La malédiction du roi par Philippa Gregory lui est consacré.

Elle apparait dans The Mirror & the Light, par Hilary Mantel, troisiĂšme tome de la vie de Thomas Cromwell.

Source

Notes et références

  1. Frùre des rois Édouard IV et Richard III d'Angleterre.
  2. « Margaret Pole », sur tudorhistory.org (consulté le )
  3. Bienheureuse Margaret Pole, martyre en Angleterre (✝ 1541), fĂȘte le 28 mai, Nominis.
  4. Ce dernier est lui-mĂȘme l'ancĂȘtre de Sir Edward Pakenham, dont la sƓur Catherine se maria avec Arthur Wellesley, futur Duc de Wellington.

Annexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.