Marco EnrĂquez-Ominami
Marco EnrĂquez-Ominami (ME-O), nĂ© le Ă Santiago du Chili, est un cinĂ©aste et homme politique chilien.
Marco EnrĂquez-Ominami | ||
Marco EnrĂquez-Ominami en 2018. | ||
Fonctions | ||
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DĂ©putĂ© de la RĂ©publique du Chili pour le 10e district de la RĂ©gion de ValparaĂso | ||
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Prédécesseur | Maria Eugenia Mella | |
Successeur | Eduardo Cerda | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Marco Antonio EnrĂquez-Ominami Gumucio | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Santiago du Chili, Chili | |
Nationalité | Chilienne | |
Parti politique | Parti socialiste du Chili (1990-2009) PRO (2010-2018) PRO PaĂs (depuis 2018) |
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Père | Miguel EnrĂquez | |
Conjoint | Karen Doggenweiler | |
Diplômé de | Université du Chili, FEMIS | |
Profession | Philosophe, cinéaste | |
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Il est élu député du Parti socialiste lors des élections de 2005 et s'est porté candidat à l'élection présidentielle chilienne de 2009, arrivant troisième avec plus de 20 % des voix. Il crée ensuite un nouveau parti politique, le Parti progressiste (PRO), avec lequel il se présente à la présidentielle de 2013, où il prend de nouveau la troisième place avec 10,98 % des voix. Il est candidat une troisième fois en 2017 où il obtient 5,71 des votes.
Naissance et Ă©tudes
Son père biologique, Miguel Enriquez, principal dirigeant du Mouvement de la gauche rĂ©volutionnaire (MIR), fut tuĂ© par la dictature en , et Marco EnrĂquez-Ominami fut adoptĂ© par Carlos Ominami, figure importante du Parti socialiste, mariĂ© avec sa mère, prenant son nom de famille. Son grand-père maternel fut prĂ©sident de la DĂ©mocratie chrĂ©tienne[1] et son grand-père paternel ministre d'Allende [1].
Marco EnrĂquez-Ominami a grandi en partie en France, oĂą sa mère, Manuela Gumucio s'est exilĂ©e, faisant sa scolaritĂ© au lycĂ©e Victor Hugo Ă Paris. De retour au Chili, il continue sa scolaritĂ© Ă l'Alliance française puis au St Georges-College, avant d'Ă©tudier la philosophie Ă l'UniversitĂ© du Chili Ă Santiago, puis d'Ă©tudier le cinĂ©ma Ă Paris, pendant un stage payant de 2 mois Ă la FĂ©mis[1].
Il a réalisé le documentaire Chili : les héros sont fatigués coproduit par Arte, et dans lequel il critique plusieurs personnalités de la Concertation, dont l'ex-président Ricardo Lagos (2000-06) qu'il avait antérieurement soutenu[1], et a participé à la fondation du journal satirique chilien The Clinic. Il se marie avec la présentatrice de télé Karen Doggenweiler, déclarant avec humour : « il n'y a pas de révolution sans télévision[1]. »
Parcours politique
Élection présidentielle de 2009
Dénonçant l'absence de primaires au sein de la Concertation à laquelle il appartenait[1], il quitta celle-ci pour devenir le candidat de la Nouvelle majorité pour le Chili, défiant ainsi le bipartisme en vigueur depuis le début de la transition démocratique. Après avoir rejeté la proposition de Jorge Arrate, candidat de gauche allié au Parti communiste, de soutenir Eduardo Frei au second tour[1], il a finalement appelé à voter pour ce dernier quelques jours avant le scrutin[2]. Par ailleurs, son responsable de projet économique, le patron de droite Paul Fontaine[3], a rejoint l'équipe du candidat de la droite, Sebastián Piñera, en , entre les deux tours[4].
Élection présidentielle de 2013
En 2013, Marco EnrĂquez-Ominami se prĂ©sente une seconde fois Ă l'Ă©lection prĂ©sidentielle chilienne au nom du Parti progressiste (PRO), parti qu'il a crĂ©Ă© au lendemain de sa dĂ©faite Ă l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2009.
Il fait campagne pour la renationalisation du cuivre [principale ressource du pays], la nomination d'une assemblée constituante, imposer les plus riches, l'abrogation des lois antiterroristes instaurées sous la dictature, la légalisation de l’avortement et la reconnaissance du mariage des couples homosexuels, la gratuité de l’éducation, ou encore la réduction du budget de l’armée[5].
Avec un total de 10,98 % des voix, ME-O prend la troisième place du premier tour de l'élection présidentielle, après Michelle Bachelet et Evelyn Matthei.
Notes et références
- Christine Legrand, Marco Enriquez-Ominami, rebelle de la gauche chilienne, Le Monde, 8 décembre 2009
- RamĂłn Badillo A., Marco decidiĂł votar por Frei, La NaciĂłn, 14 janvier 2010
- Chili. Jorge Arrate, candidat de la gauche unitaire, L'Humanité, 22 septembre 2009.
- EnrĂquez-Ominami le bajĂł el perfil a la llegada de Paul Fontaine a comando de Piñera, Radio Cooperativa, 17 dĂ©cembre 2009.
- Gérard Thomas, « Au Chili, le duel des ennemies intimes », sur Libération.fr, .