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Marcel Kollen

Marcel Kollen, né le à La Foa et mort pour la France[1] le à Rotonda-Signali, est un militaire et résistant français, Compagnon de la Libération. Au début de la seconde guerre mondiale, il choisit de se rallier à la France libre. Il combat alors au sein des forces françaises libres en Libye où il est tué lors de la bataille de Bir Hakeim.

Marcel Kollen
Naissance
La Foa (Nouvelle-Calédonie)
Décès
Rotonda-Signali (Libye)
Mort au combat
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau français République française
Drapeau de la France France libre
Arme Infanterie
Grade Soldat
Années de service 1940 – 1942
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Chevalier de la LĂ©gion d'honneur
Compagnon de la Libération
Croix de guerre 1939-1945

Biographie

Jeunesse et engagement

Marcel Kollen naît à La Foa, en Nouvelle-Calédonie, le 14 septembre 1912[2]. Après ses études, il devient employé de banque à la caisse d'épargne coloniale[3].

Seconde Guerre mondiale

Refusant l'armistice du 22 juin 1940, il s'inscrit au comitĂ© de la France libre de Michel Vergès et participe au ralliement de la Nouvelle-CalĂ©donie au gĂ©nĂ©ral de Gaulle le 19 septembre 1940[4]. En octobre suivant, 600 volontaires en provenance de PolynĂ©sie et de Nouvelle-CalĂ©donie forment le corps expĂ©ditionnaire du Pacifique, commandĂ© par FĂ©lix Broche, au sein duquel Marcel Kollen et son frère s'engagent comme soldats[3]. EmbarquĂ© le 5 mai 1941 sur le paquebot Zealandia, il dĂ©barque en Australie pour une pĂ©riode d'entraĂ®nement puis arrive en Palestine oĂą le corps expĂ©ditionnaire prend le nom de bataillon du Pacifique et est intĂ©grĂ© Ă  la 1re Brigade française Libre IndĂ©pendante (1re BFL) du gĂ©nĂ©ral KĹ“nig[4].

Engagé dans la guerre du désert avec son unité, Marcel Kollen participe à la prise du Col d'Halfaya puis s'installe en février 1942 sur l'oasis de Bir Hakeim où la 1re BFL relève une unité britannique et construit des retranchements[4]. Le 27 mai suivant, la division Ariete italienne déclenche la bataille de Bir Hakeim en attaquant les positions françaises[3]. Le soldat Kollen et son unité résistent aux premiers assauts[3]. Le 1er juin, le bataillon du Pacifique est envoyé en reconnaissance à proximité de l'oasis, dans le secteur de Rotonda-Signali[4]. Il est alors attaqué par l'aviation allemande[4]. Au cours du bombardement, Marcel Kollen est tué alors qu'il portait secours à un compagnon blessé[4]. Il est inhumé au cimetière de Rotoanda-Signali[2].

DĂ©corations


Hommages

  • Ă€ La Foa, son nom est inscrit sur le monument aux Morts de la commune[5].
  • Ă€ NoumĂ©a, son son figure Ă©galement sur le monument aux Morts[6].

Références

  1. « Marcel Kollen », sur Mémoire des Hommes
  2. « Biographie - Ordre National de la Libération »
  3. Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 2-356-39033-2)
  4. Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, (ISBN 2-262-01606-2)
  5. « Monument aux Morts - La Foa », sur Mémorial GenWeb
  6. « Monument aux Morts - Nouméa », sur Mémorial GenWeb

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la LibĂ©ration, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
  • Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la LibĂ©ration, Elytis, , 1230 p. (ISBN 2-356-39033-2).
  • François Marcot, Dictionnaire historique de la rĂ©sistance, Robert Laffont, (ISBN 2-221-09997-4).
  • François Broche, L'Ă©popĂ©e de la France libre : 1940-1946, Paris, Pygmalion, (ISBN 2-85704-633-2).
  • Olivier Wieviorka, Histoire de la RĂ©sistance : 1940-1945, Paris, Éditions Perrin, , 575 p. (ISBN 978-2-262-02799-5 et 2-262-02799-4, OCLC 827450568).
  • MĂ©morial des Compagnons 1940-1945 : Compagnons morts entre le 18 juin 1940 et le 8 mai 1945, Paris, Imprimerie nationale, .

Articles connexes

Liens externes

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