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Marcel Herriot

Marcel Herriot, né le à Moussey dans les Vosges et mort le à Saint-Dié-des-Vosges[1], est un ecclésiastique français, évêque de Verdun de 1987 à 1999 puis évêque de Soissons de 1999 à 2008.

Marcel Herriot
Image illustrative de l’article Marcel Herriot
Marcel Herriot en 2008.
Biographie
Nom de naissance Marcel Paul Herriot
Naissance
Moussey (Vosges)
Ordination sacerdotale
Décès
Saint-Dié-des-Vosges (Vosges)
Évêque de l'Église catholique
Ordination Ă©piscopale par
Mgr Jean Vilnet
Dernier titre ou fonction Évêque émérite de Soissons, Laon et Saint-Quentin
Évêque de Soissons, Laon et Saint-Quentin
–
Évêque de Verdun
–

« Deus caritas est Â»
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Formation

Après des études de lettres à l'université de Nancy, Marcel Herriot commence sa formation de théologie au grand séminaire de Saint-Dié.

Il est ordonné prêtre le pour le diocèse de Saint-Dié.

Une fois prêtre, il poursuit pendant 3 ans sa formation à l'Institut catholique de Paris. Ayant obtenu une licence de théologie, il se spécialise dans le domaine de l'enseignement religieux avec une maîtrise en pastorale catéchétique.

Principaux ministères

De retour de Paris, son ministère sacerdotal est marqué par dix années passées comme directeur diocésain de l'enseignement religieux, de 1966 à 1976, avant de prendre des responsabilités diocésaines, en particulier comme vicaire épiscopal pendant 11 ans.

Nommé évêque de Verdun le par Jean-Paul II, il a été consacré le suivant.

Le , il est nommé évêque de Soissons.

Le , Hervé Giraud est nommé évêque coadjuteur du diocèse de Soissons. Il lui succède le [2]. Il est ensuite évêque émérite de cette dernière ville jusqu'à sa mort.

Au sein de la conférence épiscopale française, il a été membre de la commission de la catéchèse et du catéchuménat.

Il meurt le à Saint-Dié-des-Vosges. Son enterrement a lieu dans la cathédrale de Saint-Dié le , puis est inhumé le même jour dans le caveau des évêques de la cathédrale de Verdun.

Prises de position

Vis-Ă -vis des sectes

Au nom de l'Église catholique, Mgr Herriot s'est réjoui dans un communiqué de la loi sanctionnant le délit de manipulation mentale[3].

Vis-Ă -vis des catholiques traditionalistes

Par ses déclarations, Mgr Herriot se montre critique à l'égard des ouvertures vis-à-vis des catholiques lefebvristes : « Nous ne pouvons pas transiger avec les traditionalistes sur les orientations du Concile Vatican II. Elles sont vitales pour l’Église et son engagement dans le monde actuel »[4].

Vis-Ă -vis de l'extrĂŞme-droite

En 1996, Mgr Herriot condamne les thèses xénophobes du Front national : « J'affirme catégoriquement que les thèses racistes de M. Le Pen sont absolument et radicalement incompatibles avec l'Évangile de Jésus-Christ. Il y a un seul Dieu créateur et père de l’unique famille humaine. » Jean-Marie Le Pen le qualifie alors « d'évêque franc-maçon »[5].

Vis-Ă -vis du monde de l'entreprise

Il a été le premier évêque à interpeller Édouard Michelin pour lui demander de revenir sur une décision de fermeture d'une usine[6] - [7]. En 2001, il prend une position analogue vis-à-vis des licenciements annoncés dans le groupe Danone[8].

Notes et références

Bibliographie

  • CĂ©cile Souchon et Liliane Desjardin, « Herriot (Marcel) », dans Dominique-Marie Dauzet et FrĂ©dĂ©ric Le Moigne (dir.), Dictionnaire des Ă©vĂŞques de France du XXe siècle, Paris, Cerf, , 840 p. (ISBN 978-2204090414), p. 340-341.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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