Marc-Antoine Bernard
Marc Antoine François Bernard, né le à Cadenet et mort exécuté le à Paris, était un homme politique français.
Marc Antoine François Bernard | |
Fonctions | |
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Député des Bouches-du-Rhône | |
– (1 an, 4 mois et 15 jours) |
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Gouvernement | Convention nationale |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Cadenet (Bouches-du-RhĂ´ne) |
Date de décès | guillotiné le |
Lieu de décès | Paris |
Nationalité | Française |
Parti politique | Centre droit |
Profession | Chirurgien |
députés des Bouches-du-Rhône | |
Biographie
Bernard est chirurgien à Tarascon lorsque débute la Révolution française. Rallié au mouvement patriote, il devient administrateur des Bouches-du-Rhône.
Le il est élu député suppléant des Bouches du Rhône à la Convention nationale, le cinquième sur sept. Bernard est alors proches du groupe des députés girondins de ce département menés par Barbaroux.
Le il est justement appelé à remplacer ce dernier, mis hors la loi après les Journées du 31 mai et du 2 juin, sur les bancs de la Convention. Courageusement, alors que la dictature montagnarde et la Terreur se mettent en place, il continue à défendre ses positions girondines. Au bout de quatre mois, il est dénoncé par Monnel pour avoir encouragé les tribunaux et les autorités des Bouches-du-Rhône à se rebeller contre la Convention. Bernard se défend avec vigueur mais il est tout de même décrété d'arrestation sur la proposition de Charlier.
Bernard est déféré devant le Tribunal révolutionnaire et condamné à mort, « convaincu d'être auteur ou complice d'une conspiration contre l'unité et l'indivisibilité de la République ». Il monte à l'échafaud le . Il avait 38 ans.
Source
- « Marc-Antoine Bernard », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]