MarĂa Teresa del Canto
MarĂa Teresa del Canto Molina, nĂ©e le Ă Catemu (Chili) et morte le [1], est une enseignante et femme politique chilienne. NommĂ©e ministre de l'Éducation en 1952, sous la prĂ©sidence de Carlos Ibáñez del Campo, elle devient la deuxième femme ministre du Chili après Adriana OlguĂn, nommĂ©e plus tĂ´t la mĂŞme annĂ©e[2]. Elle est ensuite maire de Santiago de 1953 Ă 1957.
MarĂa Teresa del Canto | |
Fonctions | |
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Maire de Santiago | |
– | |
Prédécesseur | Mamerto Figueroa Parot |
Successeur | Fernando Gorroño Véliz |
Ministre chilienne de l'Éducation | |
– | |
Président | Carlos Ibáñez del Campo |
Prédécesseur | Luis David Cruz Ocampo (es) |
Successeur | Juan GĂłmez Millas (es) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Catemu (Chili) |
Date de décès | |
Nationalité | chilienne |
Parti politique | Parti des femmes chiliennes (es) |
Profession | Enseignante |
Biographie
Elle commence ses études à San Felipe, fréquentant une école pour garçons, car la ville ne comptait à l'époque aucun établissement destiné aux filles. Diplômée de l'École pédagogique de Santiago, elle devient professeure d'anglais et travaille à San Felipe, San Carlos et Rengo. Elle prend sa retraite en 1950[3].
Membre du Parti des femmes chiliennes (es), elle y est responsable du sujet des affaires sociales[4].
Le 3 novembre 1952, elle devient ministre de l'Éducation dans le gouvernement de Carlos Ibáñez del Campo[5], après que le poste a Ă©tĂ© refusĂ© par la fondatrice du Parti des femmes, MarĂa de la Cruz[6]. Elle quitte ses fonctions le 1er avril 1953.
Elle est ensuite nommĂ©e maire de Santiago, la capitale du Chili, par le prĂ©sident Ibáñez. Elle occupe cette responsabilitĂ© du 19 juin 1953 au 31 octobre 1957. En 1958, elle devient surintendante de l'Ă©ducation dans le gouvernement du prĂ©sident Jorge Alessandri RodrĂguez.
En 1954, elle reçoit une médaille de la municipalité de la ville de Paris et la croix Pro Ecclesia et Pontifice du Saint-Siège[3]. Elle a également reçu des distinctions des villes de Madrid, Rio de Janeiro, Catemu et Asunción[3] - [7]. En 1987, peu de temps avant sa mort, elle est décorée de l'ordre du mérite du Conseil mondial de l'éducation[7].
En 1993, une école de sa ville natale de Catemu est nommée en son honneur[8].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l’article de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « MarĂa Teresa del Canto » (voir la liste des auteurs).
- Sa date de décès est incertaine. Les archives de son village natal de Catemu indiquent le 14 mai 1987, mais mentionnent sur la même page une remise de médaille faite à son domicile le 10 octobre de la même année.
- (en) Tiffany D. Barnes et Mark P. Jones, Women in Executive Power : A Global Overview, Taylor & Francis, , 240 p. (ISBN 978-1-136-81915-5, lire en ligne), « Latin America », p. 112
- (es) Carlos Felipe GĂłmez Lazcano, Estudio y recopilaciĂłn antecedentes histĂłricos Comuna de Catemu a travĂ©s de trescientos noventa y siete años (1613–2010), Gouvernement du Chili, municipalitĂ© de Catemu, , 63–65 p. (lire en ligne), « BiografĂas de vecinos connotados o ilustres »
- (es) Hispano americano, Tiempo, (lire en ligne), p. 23
- (es) Las conquistadoras : diccionario biográfico de mujeres chilenas, Bibliográfica Internacional, , 256 p. (ISBN 978-956-8090-96-8, lire en ligne), p. 76
- (es) Lidia Baltra Montaner, Señora presidenta : mujeres que gobiernan paĂses, Editorial Mare Nostrum, , 197 p. (ISBN 978-956-8089-12-2, lire en ligne), p. 50
- (es) « ANDIME saluda a su Ministra ¿Cuándo fue que perdimos el rumbo? » [« ANDIME Greets its Minister. When Did We Lose Our Way? »] [archive du ], Asociación Nacional de Funcionarios del Ministerio de Educación (consulté le )
- (es) « Denomina Escuela Basica Maria Teresa del Canto Molina, a la Escuela Basica e N° 88, de las Maquinas, Comuna de Catemu », Ministère de l'Éducation du Chili, (consulté le )