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Mansukh

Les expressions arabes mansĂ»kh (arabe : Ù…ÙŽÙ†Ù’ŰłÙˆŰź [mansĆ«áž«], abrogĂ©) et nĂąsikh (Ù†Ű§ŰłÙŰź [nāsiáž«], abrogatif, abrogatoire), correspondent en français aux notions de verset abrogĂ© et de verset abrogatif du Coran. Certains versets du Coran sont dits mansĂ»kh (ŰąÙŠŰ© Ù…ÙŽÙ†Ù’ŰłÙˆŰźŰ© [āya mansĆ«áž«a], verset abrogĂ©) lorsqu'on considĂšre qu'une rĂ©vĂ©lation ultĂ©rieure dans un autre verset vient le modifier ou le corriger. Ce verset correctif est alors dit nĂąsikh (ŰąÙŠŰ© Ù†Ű§ŰłÙŰźŰ© [āya nāsiáž«a], verset abrogatif).

Les fondements de l'abrogation

Pour résoudre le problÚme des versets contradictoires, des théologiens musulmans ont élaboré la doctrine de l'abrogation. Ils fondent leur dogme en se référant au principe du verset, "aya", abrogeant et abrogé (al-nùsikh wa-l-mansûkh), qui serait légitimé dans le Coran, s'appuyant sur la tradition musulmane et prenant en compte la chronologie des révélations afin de savoir lesquelles sont les plus récentes et peuvent abroger les plus anciennes[1] :

« Si Nous abrogeons un verset quelconque ou que Nous le fassions oublier, Nous en apportons un meilleur, ou un semblable. Ne sais-tu pas que Dieu est Omnipotent? »

— Le Coran, « La Vache », II, 106, (ar) Ű§Ù„ŰšÙ‚Ű±Ű©.

Alors que Mahomet aurait été accusé de manipulation à l'occasion de révélations de versets abrogeants, on peut lire en réponse dans le Coran :

« Lorsque Nous remplaçons un verset par un autre —et Dieu sait mieux que quiconque ce qu'il rĂ©vĂšle— ils disent : “Tu n'es qu'un imposteur !” Non ! Mais la plupart ne savent rien. »

— Le Coran, « L’Abeille », XVI, 101, (ar) Ű§Ù„Ù†Ű­Ù„.

Ce principe est acceptĂ© « Ă  de trĂšs rares exceptions [par] l'ensemble des savants musulmans »[2]. Ces changements peuvent concerner des aspects lĂ©gaux de la sharia mais pas les doctrines thĂ©ologiques[2]. Il existe plusieurs types d'abrogation : celle du Coran par le Coran ou d’un hadith par un autre est gĂ©nĂ©ralement admise. L’abrogation du Coran par un hadith ou l’inverse divise les savants musulmans[3]. Ainsi, les hanafites et les asharites considĂšrent que la Sunna peut abroger le Coran[2]. Ibn Hazm s'appuie, pour cela, sur le fait que, pour lui, "le discours du ProphĂšte est nĂ©cessairement d’inspiration divine"[4].

L'abrogation peut concerner le statut d'une loi - l'auteur cite l'exemple de la continence d'une femme rĂ©pudiĂ©e ou d'une veuve - sans que le texte soit changĂ©. Elle peut concerner un texte - l'auteur cite le verset de la lapidation - retirĂ© du Coran, sans que le statut lĂ©gislatif soit abrogĂ©. Elle peut aussi concerner les deux[2]. Le systĂšme de l'abrogation allĂšge, gĂ©nĂ©ralement, l’obligation premiĂšre. Dans certains cas plus controversĂ©s, mĂȘme si la majoritĂ© des lĂ©gistes en constate l'existence, l'obligation est alourdie, comme dans le cas du jeĂ»ne du ramadan qui passe de facultatif Ă  obligatoire[2].

Les enjeux de la chronologie

L'enjeu des versets abrogés est crucial dans l'islam, bien que méconnu en dehors. Ainsi, certains versets cités en exemple par les défenseurs ou les détracteurs de l'islam sont-ils en fait abrogés par d'autres ayant un sens différent. Selon l'islamologue français Jacques Berque, sur les 114 sourates du Coran, 71 sont plus ou moins concernées par l'abrogation[Note 1] - [5].

Au sein de l'islam, la dĂ©termination des versets abrogĂ©s et de ceux qui ne le sont pas nĂ©cessite une Ă©rudition aussi bien concernant le texte coranique que l'histoire de la RĂ©vĂ©lation. Les versets les plus rĂ©cents abrogent les plus anciens traitant du mĂȘme sujet, le dernier rĂ©vĂ©lĂ© donnant la conclusion de l'enchaĂźnement des versets[6]. L'ordre des versets tel que retranscrits dans le Coran n'Ă©tant pas l'ordre chronologique de leur rĂ©vĂ©lation, l'historiographie du Coran devient un enjeu majeur quant aux questions de Charia et de Jurisprudence.

Cette lecture chronologique du Coran met en valeur deux groupes de sourates : celles de la pĂ©riode mecquoise (entre 610 et 622) et celles de la pĂ©riode mĂ©dinoise (entre 622 et 632)[7]. Pour faciliter la lecture dans la perspective de l'abrogation, Sami Awad Aldib Abu SĂąhlih a publiĂ© le Coran par ordre chronologique selon l'Azhar, avec renvois aux abrogations. Bien que cette distinction soit encore utilisĂ©e par les Ă©ditions contemporaines du Coran, elle est peu probante pour l'exĂ©gĂšse moderne. L'idĂ©e que l'on peut rĂ©organiser le Coran suivant l’ordre chronologique selon lequel le prophĂšte Mahomet l’aurait proclamĂ© est, en effet, hautement spĂ©culative, car elle repose sur les « convictions que le Coran n’a qu’un seul auteur, qu’il n’a aucun rĂ©dacteur, et qu’il reflĂšte l’expĂ©rience d’une communautĂ© ayant existĂ© autour de Muáž„ammad, Ă  la Mecque et Ă  MĂ©dine, entre 610 et 632 »[7].

Exemples de versets abrogés et abrogatifs

L'héritage

Concernant les rÚgles de succession en matiÚre d'héritage, les versets successifs sont :

« Voici ce qui vous est prescrit : Quand la mort se présente à l'un de vous, si celui-ci laisse des biens, il doit faire un testament en faveur de ses pÚre et mÚre, de ses parents proches conformément à l'usage.
C'est un devoir pour ceux qui craignent Allah. »

— Le Coran, « La Vache », II, 180, (ar) Ű§Ù„ŰšÙ‚Ű±Ű©.

Cette sourate a été révélée à Médine et selon la tradition c'est la 87e dans l'ordre de la révélation. La sourate IV est considérée comme la 92e. On y lit dans le verset 11 des prescriptions beaucoup plus précises.

« Quant à vos enfants, Allah vous ordonne d'attribuer au garçon une part égale à celle de deux filles.
S'il n'y a que des filles, mĂȘme plus de deux, les deux tiers de l'hĂ©ritage leur reviendront. Et s'il n'y en a qu'une, la moitiĂ© lui appartiendra.
Si le défunt a laissé un fils, un sixiÚme de l'héritage reviendra à ses pÚre et mÚre.
S'il n'a pas d'enfant et que ses parents héritent de lui : le tiers reviendra à la mÚre.
S'il a des frÚres le sixiÚme reviendra à sa mÚre, aprÚs que ses legs ou ses dettes auront été acquittés.
Vous ignorez si ce sont vos ascendants ou vos descendants qui vous sont les plus utiles.
Telle est l'obligation imposée par Allah : Allah Est Celui Qui Sait, Il Est Juste. »

— Le Coran, « Les Femmes », IV, 11, (ar) Ű§Ù„Ù†ŰłŰ§ŰĄ.

Ce seront donc ces derniÚres prescriptions qui seront retenues pour fixer le droit (fiqh) en matiÚre d'héritage.

Question de la violence

Le Coran contient à la fois des versets appelant à la paix et d'autres incitant à la guerre. Les premiers datent principalement de la période mecquoise -période pendant laquelle les musulmans étaient minoritaires et peu puissants- alors que les seconds datent de l'époque médinoise durant laquelle les musulmans étaient assez nombreux et puissants pour pouvoir réagir[8].

Lors de recensions des versets abrogés/abrogeant par les exégÚtes plus de 100 versets sont considérés comme abrogés par le "verset du sabre"[9].

« AprĂšs que les mois sacrĂ©s expirent, tuez les associateurs oĂč que vous les trouviez. Capturez-les, assiĂ©gez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et MisĂ©ricordieux. »

— Le Coran (trad. Muhammad Hamidullah), « Le repentir (At-Tawbah) », IX, 5.

C'est aussi à cette seconde période qu'appartient les versets à caractÚre offensif.

« Lorsque vous rencontrez (au combat) ceux qui ont mĂ©cru frappez-en les cous. Puis, quand vous les avez dominĂ©s, enchaĂźnez-les solidement. Ensuite, c’est soit la libĂ©ration gratuite, soit la rançon, jusqu’à ce que la guerre dĂ©pose ses fardeaux. Il en est ainsi, car si Allah voulait, Il se vengerait Lui-mĂȘme contre eux, mais c’est pour vous Ă©prouver les uns par les autres. Et ceux qui seront tuĂ©s dans le chemin d’Allah, Il ne rendra jamais vaines leurs actions. »

— Le Coran (trad. Muhammad Hamidullah), « Muhammad », XLVII, 4.

Contraintes religieuses

Le Coran contient des versets contradictoires sur la contrainte religieuse. Le Verse 256 de la sourate II est chronologiquement le no 87[10].

« Nulle contrainte en religion !  »

— Le Coran (trad. Muhammad Hamidullah), «La vache », II, 256 (Extrait).

D'autres plus récents (no 111[10]) présentent une vision différente des contraintes dans le domaine religieux. Cette version est appliquée dans les hadiths[11] et dans la vie de Mahomet[12]. La guerre est liée à la non-conversion à l'Islam.

« Dis Ă  ceux des BĂ©douins qui restĂšrent en arriĂšre : “Vous serez bientĂŽt appelĂ©s contre des gens d’une force redoutable. Vous les combattrez Ă  moins qu’ils n’embrassent l’Islam. Si vous obĂ©issez, Allah vous donnera une belle rĂ©compense, et si vous vous dĂ©tournez comme vous vous ĂȘtes dĂ©tournĂ©s auparavant, Il vous chĂątiera d’un chĂątiment douloureux”. »

— Le Coran (trad. Muhammad Hamidullah), «La victoire», sourate XLVIII, verset 16.

De nombreux exégÚtes considÚrent donc que le verset "Nulle contrainte en religion !" est abrogé[12]. Le professeur Mohamed Tahar Ben Achour est le seul exégÚte à considérer que le verset n'est pas abrogé mais abrogeant[13].

Interdit de l'alcool

Critique du systĂšme d'abrogation

Nature de Dieu et abrogation

Le principe de l'abrogation pose un « problÚme critique de nature théologique ». Pour le courant majoritaire du sunnisme, né de l'asharisme, le Coran est parole verbatim de Dieu et est incréé[14]. Pour eux, la volonté divine est souveraine, immuable et intemporelle. L'abrogation ne serait pas une adaptation aux évolutions du contexte mais ces changement serait prévus "de toute éternité"[2]. Eric Chaumont trouve cette explication "batarde" et ne pouvant "satisfaire personne"[2].

A l'inverse, dans le courant minoritaire Mu'tazilite, le Coran n'est pas considĂ©rĂ© comme incrĂ©Ă©. Ce mouvement- ardent dĂ©fenseur de l'unicitĂ© divine- dĂ©fendait que le Coran Ă©tait une crĂ©ation pour expliquer les contradictions et dĂ©fendre l'immutabilitĂ© de Dieu[15]. La fluctuation de la Loi divine y est acceptĂ©e comme adaptation au contexte historique puisque le principe de la Sharia est l'"intĂ©rĂȘt de la crĂ©ation"[2]. Plusieurs savants asharites ont aussi exprimĂ©s leurs "dĂ©sarroi" devant la difficultĂ© thĂ©ologique de rĂ©unir le principe de l’abrogation et l'intemporalitĂ© professĂ© du Coran[2].[Note 2] Une partie de la littĂ©rature sunnite cherche Ă  distinguer l'abrogation et l'idĂ©e de changement en Dieu[2].

Abrogation de versets coraniques ou des révélations antérieures ?

Les oulĂ©mas affirment majoritairement que le Coran (2;106) justifie l'abrogation des versets antĂ©rieurs par des versets plus rĂ©cents sur un mĂȘme sujet. Cependant, Fakhr ad-DĂźn ar-RĂązĂź et des oulĂ©mas de l'Ă©poque moderne affirment que c'est une erreur et que dans le contexte de la rĂ©vĂ©lation c'Ă©tait le Coran qui abrogeait les rĂ©vĂ©lations antĂ©rieures (Torah et Évangile)[16]. Ils s'appuient pour cela sur le contexte du verset qui est celui d'un rĂ©quisitoire contre les IsraĂ©lites (versets 40 Ă  123)[17].

Michel Cuypers rĂ©cuse les deux interprĂ©tations. Dans son analyse des versets 87 Ă  123 de la sourate 2 dont on peut rappeler qu'il y est fait rĂ©fĂ©rence aux juifs principalement, il met en Ă©vidence d'une part que le Coran rĂ©pĂšte pas moins de quatre fois qu'il "confirme" les Écritures antĂ©rieures, mais surtout qu'il s'agit en fait d'abolir certains des versets de la Bible et non d'abolir purement et simplement toutes les rĂ©vĂ©lations antĂ©rieures ; ici, la question de l'Ă©lection exclusive des juifs comme peuple Ă©lu "favorisĂ©"(Coran 2,104) est abrogĂ© par le Coran 2,106. Le Coran modifie la lettre de la Torah, pour en exclure l'idĂ©e de peuple Ă©lu exclusif. En faisant cela, il "amĂ©liore"(Coran 2,106) la Torah en la rendant universelle[18].

L'analyse de GeneviĂšve Gobillot rejoint celle de Cuypers. Elle prĂ©cise entre autres que « le seul passage du Coran qui donne une vĂ©ritable dĂ©finition de l'abrogation est, de l'avis unanime des commentateurs et des spĂ©cialistes, le verset 2,106. » Et en conclusion de son analyse, elle dit « pour finir c'est donc incontestablement le rationaliste Abu Muslim Ibn Bahr qui a le mieux saisi la question de l'abrogation des Écritures antĂ©rieures par le Coran puisque, selon lui, ce n'est pas la totalitĂ© de la Bible qui est ainsi abrogĂ©e, mais quelques passages bien prĂ©cis. »[19].

Critiques modernes du systĂšme

Cependant, certains penseurs musulmans remettent en cause le systÚme de l'abrogation comme Mahmoud Cheltout (1893-1963) qui fut Recteur de la mosquée d'Al-Azhar. Celui-ci aurait établi dans son livre "Le Coran et le combat" la preuve que le verset "point de contrainte en religion" n'est pas abrogé[20]. Mohammed al-Ghazali (1917-1996) est plus direct, il dit :

« Ceux qui disent aussi que 120 versets sur la bonne prédication aurait été abrogés par un seul (le verset de l'épée) sont d'une stupidité incompréhensible, que nous ne pouvons expliquer que par le degré de régression qui a abruti nos raisons durant les siÚcles de déclin et de stagnation [...] La prédication serait annulée, pour que l'épée prenne place ? Voila une aberration qu'aucun esprit raisonnable ne peut accepter »

— Mohamed al-GhazalĂź, "Comprendre le Coran aujourd'hui", Ă©d. Universel, 2006, p.120-121 !

L'abrogation de certains versets est une vision totalement fausse selon lui. Tout verset peut agir sur la société à un moment donné. Il suffit de savoir quand actionner un verset, et c'est ainsi qu'on peut parler d'un Coran valable pour tous les temps et tous les lieux.

L'historien Mohamed Talbi affirme quant à lui que le "verset du sabre" est une invention de quelques exégÚtes afin de théoriser "l'abrogeant et l'abrogé" qui trouve son origine dans l'ijtihad (effort d'interprétation) de l'imam Al-Chafii[21].

Notes et références

Notes

  1. 25 contiennent à la fois des versets abrogeant et des versets abrogés, seulement 6 sont des versets abrogeant et 40 sont des versets abrogés
  2. "Si le Coran est transhistorique, s'il est comme Dieu, incrĂ©Ă©, il est fonciĂšrement impossible de se reprĂ©senter qu'il soit changeant. Le changement est un attribut naturel de l'histoire mais ne se conçoit pas pour ce qui est rĂ©putĂ© ne pas ĂȘtre inscrit dans le temps puisque que la temporalitĂ© est la condition sine qua non du changement."

Références

  1. François Déroche, Le Coran, Presses Universitaires de France, , p. 57
  2. Amir-Moezzi, "Dictionnaire du Coran", Paris, 2007, article "abrogation", p. 14 et suiv.
  3. Burton J., EncyclopĂ©die de l’Islam, Brill Online, , "NaskÌČhÌČ."
  4. Ali Merad, « L'authenticitĂ© de la Tradition : la mĂ©thodologie classique », Que sais-je ?, no 3627,‎ , p. 55–72 (ISSN 0768-0066, lire en ligne, consultĂ© le )
  5. Jacques Berque, Relire le Coran, Albin Michel, 1993.
  6. François DĂ©roche, « Chapitre II - Structure et langue », Que sais-je ?, vol. 5e Ă©d.,‎ , p. 26–45 (ISSN 0768-0066, lire en ligne, consultĂ© le )
  7. Gabriel Said Reynolds, « Le problĂšme de la chronologie du Coran », Arabica, no 58,‎ , p. 477
  8. Burton J., EncyclopĂ©die de l’Islam, Brill Online, , NaskÌČhÌČ
  9. Al Mokri, Annasikh wal mansoukh, Beyrouth, , p. 44
  10. RĂ©gis BlachĂšre, Le Coran. Traduction selon un essai de reclassement des sourates, G.-P. Maisonneuve, Paris, 1949-1977.
  11. Bukhari vol 9. Liv.84. no 57
  12. Yadh Ben Achour, « Chapitre 9. Le devoir de fidĂ©litĂ© et le statut de l’apostat », Proche-Orient,‎ , p. 165–180 (lire en ligne, consultĂ© le )
  13. Yadh Ben Achour, « Chapitre 8. Le devoir de violence et la restauration de l’ordre divin et naturel », Proche-Orient,‎ , p. 143–164 (lire en ligne, consultĂ© le )
  14. Encyclopaedia of Islam, Brill, 1986, article "al-Kur'an"
  15. Encyclopeadia of Islam, Brill, 1986, article "KalĂąm"
  16. Monde de l'Islam et Occident: Les voies de l'interculturalité (Transversales philosophiques), GeneviÚve Gobillot (éd.), (lire en ligne)
  17. Sayyid Ahmad Han, Sayyid Abu 'I-A'la Mawdudi, Sa'ïd Hawwa, Muhammad Hassan, Ahmad Hasan cités par Michel Cuypers dans l'article "le verset de l'abrogation dans son contexte rhétorique" dans "le Coran nouvelles approches", CNRS éditions, 2015
  18. Michel Cuypers, sous la direction de Mehdi Azaiez et la collaboration de Sabrina Mervin, "Le Coran, nouvelles approches", CNRS Ă©ditions, 2013, p. 309-310 et 324
  19. GeneviĂšve Gobillot, sous la direction de Mehdi Azaiez et la collaboration de Sabrina Mervin, "Le Coran, nouvelles approches", CNRS Ă©ditions, 2013, p. 209 et 238
  20. Mohamed Talbi, "Ma religion c'est la liberté", éd. Nirvana, 2011, p. 69
  21. Mohamed Talbi, "Afin que mon cƓur se rassure", Ă©d.Nirvana, 2010, p. 321

Voir aussi

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