Manoir de la Cour (Saint-Martin-le-HĂ©bert)
Le manoir de la Cour est une ancienne demeure fortifiée, du XIVe siècle, qui se dresse sur la commune déléguée de Saint-Martin-le-Hébert, au sein de la commune nouvelle de Bricquebec-en-Cotentin dans le département de la Manche, en région Normandie.
Type | |
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Fondation |
XIVe siècle |
Commanditaire |
Jean d'Orglandes (d) |
Patrimonialité |
Inscrit MH () Classé MH () |
Localisation |
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Coordonnées |
49° 30′ 32″ N, 1° 36′ 42″ O |
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Le manoir fait l’objet d’une protection totale au titre des monuments historiques[1].
Localisation
Le manoir est situé à 200 mètres à l'est de l'église Saint-Martin de Saint-Martin-le-Hébert, dans le département français de la Manche.
Historique
Le manoir, typique de l'architecture défensive, est édifié au XIVe siècle[2], par Jean d'Orglandes, seigneur de Saint-Martin-le-Hébert.
En 1610[2], Guillaume Plessard, fils de Richard Plessard, procureur du roi en la vicomté de Valognes entre en possession du manoir à la suite d'un échange avec Jacques d'Orglandes[3]. En 1612, il épouse Catherine d'orglandes, de la famille des anciens seigneurs du lieu. Guillaume modifie les bâtiments existants et en bâti de nouveaux dont un important colombier et le pavillon neuf[3], affirmant ainsi son autorité seigneuriale.
Description
On accède au manoir par une porterie, jadis équipée d'un pont-levis, qui a été refaite au XVIIe siècle[2].
Inscrite dans un quadrilatère entouré de douves, La Cour, constitue un ensemble composite bâti entre les XVe et XVIIe siècles. Le logis se présente comme un bâtiment à deux étages. Il s'éclaire par des fenêtres à meneaux surmontées de frontons. Une salle basse occupe le rez-de-chaussée avec notamment un lavoir intérieur.
Ă€ droite, devant la porterie, un pont enjambe les douves[4].
Les jardins suspendus sont reliés entre eux par des escaliers en pierre.
Les châteaux de Saint-Martin-le-Hébert, Chiffrevast et Crosville présentent une certaine analogie tant du point de vue architectural que décoratif, qui laisse penser que ces constructions « monumentales » appartiennent à une même école architecturale cotentinaise couvrant la fin du XVIe et le début du XVIIe siècle[5].
Protection
Sont classés par arrêté du [1] :
- les façades et les toitures de l'ensemble des bâtiments.
Sont inscrits par arrêté du [1] :
- les intérieurs de l'ensemble des bâtiments et leurs décors, en totalité ;
- la cour d'honneur ;
- les douves et les ponts reliant le logis au jardin ;
- le jardin en terrasses avec ses murs de soutènement, ses murs de clôture et ses escaliers ;
- les herbages situés autour des douves ;
- les avenues d'accès.
Notes et références
- « Manoir dit La Cour », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN 978-2-913920-38-5), p. 153.
- Girard et Lecœur 2005, p. 18.
- Jack Lepetit-Vattier, « La baronnie de Bricquebec — l'emprise d'un grand domaine seigneurial », Vieilles maisons françaises (vmf), patrimoine en mouvement, no 232,‎ , p. 24 (ISSN 0049-6316).
- Girard et Lecœur 2005, p. 8.