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Manade Laurent

La manade Laurent est un élevage de taureaux de Camargue, fondée en 1944, par Paul Laurent[1]. Les couleurs de sa cocarde sont le blanc, le vert et le rouge[2]. Sa devise et son nom figurent sur la liste des manades de Camargue [3]. Le fondateur de cet élevage est passé à la postérité à Beaucaire dont les arènes portent le nom : arènes Paul Laurent[4]

Manade Laurent
Image illustrative de l’article Manade Laurent
Couleurs Blanc, vert et rouge
Date de création 1944
Fondateur Paul Laurent
Propriétaire actuel Patrick Laurent
Adresse Les Marquises
Commune Salin-de-Giraud
Département Bouches-du-Rhône
Coordonnées 43° 25′ 24″ nord, 4° 41′ 18″ est
Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône
(Voir situation sur carte : Bouches-du-Rhône)
Manade Laurent
Site web manadelaurent.com

Historique

Paul Laurent

Né le à Beaucaire[5], Paul Laurent fait ses débuts comme éleveur de moutons au mas d'Assac, à Beaucaire, dans la propriété familiale[5].

Gardian amateur, il fait la connaissance d'Henri Aubanel par l'intermédiaire de Justin Bonnafoux[5]. Aubanel, devenu un ami, lui vend 25 vaches issues du bétail de la manade Baroncelli[6], ce qui lui permet de créer sa propre manade en 1944[5]. Il l'installe d'abord au mas d'Assac, puis au domaine des Marquises, à Salin-de-Giraud, à la fin de la Seconde Guerre mondiale[5]. Il prend également Bonnafoux à son service[5], lequel emploie le cocardier Vovo pour étoffer le cheptel[7].

Directeur de arènes de Beaucaire qui portent son nom de nos jours, à partir de 1947, il s'associe à deux journalistes, Georges Thiel et Marius Gardiol, pour créer en 1952 un championnat de course camarguaise : le Trophée taurin camarguais[8]. Il a également dirigé les arènes de Lunel, Châteaurenard, Nîmes, Arles et les arènes des Saintes-Maries-de-la-Mer[9]. Il acquiert le surnom de « Pape de la bouvine Â»[5]. Il meurt en 1989.

Henri Laurent

La manade a été ensuite dirigée conjointement avec son fils, Henri Laurent, puis par lui seul à partir des années 1980[10]. Il dirige la quasi-totalité des « grandes arènes » jusqu'à l'apparition des régies municipales[10].

De 1963 à 1964, il est capitaine de la Confrérie des gardians[11].

Avec son épouse Annie, il crée au domaine des Marquises un « lieu de réception de grande qualité », où défilent les célébrités[10]. Il préside l'Association des manadiers en 2001[10]. En 2008, il est fait chevalier de la Légion d'honneur[10].

Patrick Laurent

Son propre fils, Patrick Laurent, lui succède. La manade a dû faire face à un ordre d'abattage sanitaire total en 2005[12], car l'élevage était atteint de tuberculose[13]. Mais le cheptel a pu être reconstitué grâce à du sperme des étalons Lion et Téflon. Les nouveaux taureaux de la manade Laurent sont ressortis à Aigues-Vives en 2009 avec ce jour-là les futures vedettes de la Royale actuelle tels que Troubadour, Cassius ou encore Quovadis.

Palmarès

Le cocardier Tigre remporte le Biòu d'or en 1959 et 1960[14].

Il sera suivi par Caraque en 1962[14], Loustic en 1965, 1966 et 1967[14], Gardon en 1974[14], Goya en 1976[14], Fidelio en 1985[14], Filou en 1987[14], Banco en 1990[14] et Rubis en 1997[14]. Jupiter remporte le biou d'or 2018

Articles connexes

Bibliographie

  • Marcel Pol et Daniel-Jean Valade, Un siècle d'avenir en Camargue : La Manade Laurent, Nîmes, Éditions Notre-Dame, , 231 p. (ISBN 978-2-904725-39-5)
  • Gilles Arnaud, André Chamand et Thierry Chatel, Le répertoire des manades de Camargue : 120 manades de Camargue, Sommières, Éditions G.Arnaud, , 188 p. (ISBN 978-2-9517779-1-0)
  • Jean-Baptiste Maudet, Terres de taureaux : les jeux taurins de l'Europe à l'Amérique, Madrid, Casa de Velasquez, , 512 p. (ISBN 978-84-96820-37-1 et 84-96820-37-8, lire en ligne), Annexe CD-Rom 112 pages
  • Jean-Baptiste Maudet, Terres de taureaux : les jeux taurins de l'Europe à l'Amérique, Madrid, Casa de Velasquez, , 512 p. (ISBN 978-84-96820-37-1 et 84-96820-37-8, lire en ligne)
  • Jacky Siméon, Dictionnaire de la course camarguaise, Vauvert, Au Diable Vauvert (réimpr. 2013), 142 p. (ISBN 978-2-84626-424-2), p. 72-73

Notes et références

Liens externes


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