Arènes des Saintes-Maries-de-la-Mer
Les arènes des Saintes-Maries-de-la-Mer, inaugurées en 1931, sont les arènes de la commune de Saintes-Maries-de-la-Mer située dans le département français des Bouches-du-Rhône. Elles peuvent contenir 4 300 personnes selon les chiffres du site Torofiesta[1] ou plus de 4 500 personnes selon l'étude de Jean-Baptiste Maudet[2].
Arènes des Saintes-Maries-de-la-Mer | ||||
Arènes des Saintes-Maries-de-la-Mer | ||||
Données générales | ||||
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Nom officiel | Arènes des Saintes-Maries-de-la-Mer | |||
Coordonnées | 43° 26′ 59″ nord, 4° 25′ 37″ est | |||
Pays | France | |||
RĂ©gion | Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur | |||
DĂ©partement | Bouches-du-RhĂ´ne | |||
Ville | Saintes-Maries-de-la-Mer | |||
Organisation | ||||
Statut | Arènes publiques | |||
Catégorie d'arènes | 3e catégorie | |||
Propriétaire | Commune | |||
Données historiques et techniques | ||||
Capacité d'accueil | 4 300 à 4 500 places | |||
Principales dates | Pâques et début août | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Bouches-du-RhĂ´ne
GĂ©olocalisation sur la carte : Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Présentation
Construites en dur, elles ont une forme circulaire. Elles ont connu plusieurs inaugurations : 1932 après effondrement d'une partie en 1931, puis reconstruction immédiate. Et en 1985, elles ont été remaniées par l'architecte André Marchetti[3].
Mais bien avant leur inauguration, elles existaient déjà à l'état de « plan de Charrette », c'est-à -dire que depuis plus de cent ans : « Chaque village, ou presque, possédait ses arènes traditionnellement implantées sur la place centrale où étaient autrefois rassemblées et mises bout à bout les charrettes des villageois délimitant ainsi une piste de fortune où évoluaient taureaux et raseteurs[4]. »
À la suite d'une étude confiée à Frédéric Saumade, ces plans ont été protégés et inscrits à l'inventaire du patrimoine cultural, tel le Plan des Théâtres d'Aubais ou le Plan des Théâtres d'Aigues-Mortes.
Les arènes des Saintes-Maries-de-la-Mer sont inscrites à l'Inventaire général du patrimoine culturel[5].
Tauromachie
Dans une région où la tauromachie est très ancrée depuis le XVIe siècle[6] et même selon certains chercheurs, depuis le XIIe siècle[7], elles proposent trois formes de course de taureaux : la course camarguaise[8], la course espagnole[9], et la corrida de rejón[10]. Le programme 2013 est consultable[11].
Elles sont dirigées par l'ancien raseteur Thierry Ferrand, qui gère également la manade Saumade avec sa compagne Magali[12].
Bibliographie
- Jean-Baptiste Maudet, Terres de taureaux : les jeux taurins de l'Europe à l'Amérique, Madrid, Casa de Velasquez, , 512 p. (ISBN 978-84-96820-37-1, présentation en ligne), Annexe CD-Rom 112 pages
- Jean-Baptiste Maudet, Terres de taureaux : les jeux taurins de l'Europe à l'Amérique, Madrid, Casa de Velasquez, , 512 p. (ISBN 978-84-96820-37-1, présentation en ligne)
- Véronique Flanet (dir.) et Pierre Veilletet (dir.), Le Peuple du toro : ouvrage collectif, Paris, Hermé, , 190 p. (ISBN 978-2-86665-034-6, BNF 34869234)
Notes et références
- contenance selon torofiesta
- Maudet 2010, annexe, p. 92
- dernière construction par André Marchetti
- Christian Jacquelin, Conseiller pour l'Ethnologie à la Direction Régionale des Affaires Culturelles du Languedoc-Roussillon et André Signoles, Chargé d'étude documentaire à la Conservation Régionale des Monuments Historiques
- inscrites Ă l'inventaire du patrimoine culturel
- Flanet et Veilletet 1986, p. 16
- Maudet 2010, p. 171
- course camarguaise aux Saintes
- corrida formelle
- feria du cheval et du rejĂłn
- programme 2013
- Jacky Siméon, Dictionnaire de la course camarguaise, Vauvert, 2013, , 142 p. (ISBN 978-2-84626-424-2, BNF 43629251), p. 51, 54
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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