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Mammad Said Ordubadi

Mammad Saïd Ordubadi (en azeri:Məmməd Səid Ordubadi, Mammad Haji-aga oglu; né le 24 mars 1872 à Ordubad, dans la province d'Erivan (Empire ottoman) et mort le 1er mai 1950 en République Socialiste Soviétique d'Azerbaïdjan[1]) est un journaliste et écrivain azéri.

Mammed Said Ordubadi
Biographie
Naissance
Décès
(à 78 ans)
Bakou
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Məmməd Səid Ordubadi
Nationalités
Activités
Autres informations
Parti politique
Genre artistique
Distinctions
Ordre de Lénine
Ordre de l'Insigne d'honneur
Artiste émérite de la RSS d'Azerbaïdjan (d)

Biographie

M.S. Ordubadi a étudié à l'école religieuse, la Medrésé, puis à l'école laïque de Mahammad Sidgi "Əxtər" (prononcé "Akhtar" et signifiant Étoile).

Originellement M.S. Ordubadi travaillait dans une usine textile. Il publia ses œuvres littéraires dès 1903. Dans les années 1930, il devient le fondateur du genre du roman historique dans la littérature azerbaïdjanaise[2].

En 1915, les autorités russes l'arrêtent et l'exilent à Tsaritsyn.

Œuvres

Les premiers écrits de M.S. Ordubadi apparaissent dans les années 1890, à Tbilissi, (alors Tiflis) dans un journal Shargi-Rus (Russie orientale), en 1903. Dans ses premières publications, Ordubadi critique l'ignorance, le retard et le fanatisme religieux. En 1906, il publie son livre de poésie Qəflət (« Insouciance ») et, en 1907, "Vətən və hürriyyət" (Patrie et Liberté). Il écrit pour plusieurs publications azerbaïdjanaises, dont Molla Nasraddine, Irshad, Sada.

Ordubadi soulève diverses questions politiques, sociales et éducatives. Il défend fermement la nécessité de l'enseignement dans la société azerbaïdjanaise sous la domination russe. En 1911, Ordubadi publie son livre Qanlı sənələr (« Années sanglantes ») - recueil de récits de première main sur les massacres arméno-tatars en 1905-1906. Dans les années 1910, Ordubadi publie plusieurs pièces de théâtre, histoires et romans.

Période soviétique

En 1918, M.S.Ordubadi rejoint le Parti communiste et retourne à Bakou en mai 1920, après la conquête bolchevique de l'Azerbaïdjan. Il devient le rédacteur en chef de Əxbar, Yeni yol et Molla Nasraddine. Ordubadi écrit des romans, des histoires satiriques, des pièces de théâtre, des livrets (pour les opéras Koroğlu, Nərguiz et Nizami). Ses œuvres les plus connues incluent Dumanlı Təbriz (« Tabriz brumeux ») (1933–1948) et Qılınc və qələm (« Le glaive et la plume ») (1946–1948). Il écrit des romans sur les poètes et les écrivains - Nizami Ganjavi, Fuzouli, Molla Panah Vaguif, Mirza Alakbar Sabir[3].

Il crée également un certain nombre d'œuvres dramatiques, des livrets pour opéras et opérettes et traduit en azerbaïdjanais les œuvres de plusieurs auteurs, dont Alexandre Pouchkine et Mikhaïl Lermontov.

Distinctions

Liens externes

(az) « Görkəmli pedaqoq, maarifçi və şair Məhəmməd Tağı Sidqinin 150 illik yubileyinin keçirilməsi və xatirəsinin əbədiləşdirilməsi haqqında », sur alimeclis.az, 11 mart 2004 (consulté le )

Références

  1. (az) « Məmməd Səid Ordubadi-140 », sur sesqazeti.az, 16 avqust 2012 (consulté le ).
  2. (ru) « ОРДУБАДИ МАМЕД САИД », sur w.histrf.ru (consulté le ).
  3. (ru) « Мамед Саид Ордубади — лучшие книги », sur www.livelib.ru (consulté le ).
  4. (ru) « Ордубады Мамед Саид », sur booksite.ru
  5. (ru) « Москва, Кремль. 22 марта 1938 г. О награждении особо отличившихся работников... », sur mybiblioteka.su, сентября 1932 г. (consulté le )
  6. (az) « GÖRKƏMLİ AZƏRBAYCANLILAR », sur https://files.preslib.az/, Azərbaycan Respublikası Prezidentinin İşlər İdarəsi PREZİDENT KİTABXANASI (consulté le )
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