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Maman Olangi

Elisabeth Wosho Onyumbe, appelée affectueusement Maman Olangi, est née en République démocratique du Congo le et morte le à Kinshasa. Elle est docteure en parole de Dieu, modéliste, sociologue familiale, pasteur évangélique pentecôtiste[1] - [2] - [3] - [4] - [5] - [6] - [7] - [8] et représentante légale du Ministère du combat spirituel jusqu'à sa mort[9].

Maman Olangi
Généralités
Nom Maman Olangi
Nom de naissance Elisabeth Wosho Onyumbe
Date de naissance
Lieu de naissance Loto, Drapeau du Congo belge Congo belge
Date de décès
Lieu de décès Kinshasa, Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo
Spiritualité
Religion Christianisme évangélique
Courant PentecĂ´tisme
Église Ministère du combat spirituel
Fonctions
Service Pasteur
Autre(s) activité(s) Fondatrice de la Communauté Internationale des femmes Messagères du Christ (CIFMC)
Vie personnelle
Conjoint(e) Joseph Ezéchiel Olangi Onasambi
Enfant(s) 7 enfants

Biographie

Elisabeth Wosho Onyumbe est née le à Loto dans la province du Sankuru (ancien territoire de la province du Kasaï Oriental) en République démocratique du Congo[1] - [2] - [3].

Elle fait ses études primaires à Kata-kokombe d'où elle obtient son certificat primaire en 1965, elle passe son cycle d'orientation au lycée Marie médiatrice de Lodja. En 1971, elle obtient son diplôme d'aptitude à l'enseignement supérieur de Louvain-la-Neuve en Belgique, elle obtient son titre de graduat en science sociologique en 1974 au Centre interdisciplinaire pour l’Éducation permanente CIDEP à Lubumbashi. En 1976, elle est diplômée à l'école de haute couture Grenier de Paris[1] - [6] - [7] - [8]. De 1976 à 1984, elle est patronne de la maison de haute couture « Aiguille d'or » à Lubumbashi. De 1984 à 1990, elle est patronne de la maison de couture « Benirelle ».

Ministère

Maman Olangi s'est inspirée de la doctrine de l'Américain T.L.Osborn. Le ministère chrétien du combat spirituel est l'une des plus grandes églises pentecôtistes en Afrique avec plus de 200 représentations à travers le monde[1] - [4] - [3].

Après sa seconde conversion, elle est fidèle de l'église Fraternité évangélique de Pentecôte en Afrique et au Zaïre (Nzambe malamu) fondée par Aëdin Abala, qui est formée par T.L Osborn. En 1982, le couple quitte Nzambe malamu et fonde le groupe de prière appelé « Vie comblée »[10]. En 1984, il quitte Lubumbashi pour Kinshasa. Là, il se concentre au Full Gospel. En 1987, Maman Olangi est coreligionnaire de la République démocratique du Congo de la Christian Women Fellowship International du Nigeria[10].

Elle se focalise sur deux missions prioritaires : celles qui visent les couples et les familles, et le combat spirituel. Les Femmes sont le point focal de ce message ascétique, de conscience et d'éveil d'esprit[4]. Le but du couple Olangi est de restaurer la famille restreinte, les parents et les enfants en accordant la priorité à celui-ci. Cette voie leur a attiré trop de problèmes, sachant que les Africains aiment vivre en communauté[2]. Tous les maux spirituels qui frappent la famille sont combattus par des jeûnes et prières[3].

En 1990, elle est fondatrice et présidente de la Communauté Internationale des femmes Messagères du Christ (CIFMC), les femmes apprenaient comment tenir leur mariage, la femme est la première cible de son ministère évangélique[3].

En 1992 elle crée le Ministère du combat spirituel et est rejoint une année plus tard par son époux Joseph Ezéchiel Olangi Onasambi. Elle est cofondatrice et vice-présidente de la fondation Olangi-Wosho depuis le [9] - [7]. Avec son mari, ils créent le centre péniel mondial une vision masculine de la CIFMC et la jeunesse chrétienne combattante.

Il y a plus de 20000 fidèles qui participent au culte du dimanche à Kinshasa pour suivre l'enseignement du couple Olangi. La fondation Olangi-Wosho possède à son actif plusieurs écoles, hôpitaux, centres socio-culturels, maisons d'édition, média et maisons de couture[4] - [11].

Vie privée

Elisabeth Wosho Onyumbe et Papa Olangi se marient en 1969 à l’église Sainte-Marie de Liège. De cette union naissent sept enfants[1] - [4] - [10].

Son mari décède le en Afrique du Sud, et le , elle meurt à Kinshasa vers 23h00', ne supportant pas le choc à la suite de la disparition de son mari[7].

Notes et références

  1. « Zoom sur Elizabeth Wosho “Maman Olangi” », sur HappyPeople, (consulté le )
  2. « RDC: Kinshasa enterre "Maman Olangi" qui défiait les traditions », sur RTBF (consulté le )
  3. « RDC : l’Évangile selon Papa et Maman Olangi – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  4. « Kinshasa porte le deuil d'un célèbre couple de prédicateurs », sur VOA (consulté le )
  5. « Maman Olangi, mort d'une guerrière de l'Esprit », sur Regards protestants, (consulté le )
  6. « Qui est Maman Olangi ? Voici la Biographie de la messagère du combat spirituel », sur Congo Réformes, (consulté le )
  7. « RDC : l’évangéliste Elisabeth Olangi est morte », sur Radio Okapi, (consulté le )
  8. « mediacongo.net - Actualités - Décès de Maman Olangi Wosho Elisabeth », sur www.mediacongo.net (consulté le )
  9. user1, « Wosho Olangi : Une vie de combat et d’engagement – Geopolismagazine » (consulté le )
  10. Schreiber, « Le couple Olangi dans le champ migratoire (post)colonial congolais : une saga très pentecôtiste », sur o-re-la.ulb.be (consulté le )
  11. « En RD-Congo, Maman Olangi, prédicatrice controversée, est décédée », sur La Croix Africa, (consulté le )

Bibliographie

  • Benedicte Meiers, Le Dieu de maman Olangi, Academia-Bruylant, (ISBN 978-2-8061-0079-5 et 9782336324623, prĂ©sentation en ligne), p. 264 il n’échoue jamais
  • Benedicte Meiers, Le ministère du Combat spirituel en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo. Reprise de la mission d'Ă©vangĂ©lisation, retournement et (rĂ©)novation politico-religieuse, Karthala, (ISBN 978-2-8111-0408-5, prĂ©sentation en ligne)

Liens externes

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