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Malgven

Malgven ou Malgwen(n) est un personnage introduit dans la légende de la ville d'Ys à la fin du XIXe siècle par Édouard Schuré, peut-être à partir d'une légende locale du cap Sizun. Elle est rendue célèbre par Charles Guyot au début du XXe siècle, dans sa version littéraire de la légende d'Ys. Valkyrie et reine du « Nord », Malgven règne sur ses terres avec son époux vieillissant, le roi Harold. Elle rencontre le roi Gradlon parti en expédition et en tombe amoureuse. Elle le persuade de tuer son mari et de s'enfuir avec elle sur son cheval Morvarc'h, jusqu'aux terres bretonnes de Gradlon. Le voyage dure un an, durant lequel elle donne naissance à une fille, Dahut. Malgven meurt après l'accouchement.

Malgven
Personnage de fiction apparaissant dans
LĂ©gende de la ville d'Ys.

Image illustrative de l’article Malgven

Alias Malgwen, Malgwenn
Origine Peut-ĂŞtre le folklore breton
Sexe FĂ©minin
Espèce Fée ou humaine
Activité Reine du Nord
Caractéristique Guerrière, et parfois magicienne
Entourage Gradlon, Dahut

Membres Harold
Première apparition Édouard Schuré, Les Grandes légendes de France, 1892

Bien qu'elle n'ait peut-être rien d'authentique dans la légende de la ville d'Ys, Malgven restitue à sa fille Dahut une origine féerique et participe à l'aspect dramatique et romantique de cette légende. Ce personnage est repris dans nombre de productions plus récentes, notamment des romans, une pièce de théâtre et une bande dessinée.

Étymologie

Si l'orthographe « Malgven Â» est la plus frĂ©quente, certains textes rĂ©cents emploient « Malgwen Â»[1] ou « Malgwenn Â»[2]. Françoise Le Roux et Christian-J. Guyonvarc'h n'en citent pas l'Ă©tymologie, mais prĂ©cisent que pour eux, ce nom n'est « ni breton, ni scandinave »[3].

Description

Peinture Ă  dominante bleue d'une femme assise sur des murailles.
Peinture préraphaélite d'une Valkyrie, proche des descriptions de Malgven

Souvent citée comme étant l'épouse du roi Gradlon, et donc la mère de la princesse Dahut, dans la légende de la ville d'Ys, Malgven a été popularisée dans ce rôle par Charles Guyot, au début du XXe siècle.

Origine

Le mythe d'origine de Dahut ne lui attribue aucune mère[4]. Elle n'a pas même de généalogie définie. Pour Le Roux et Guyonvarc'h, elle représente une figure celte « sans âge et sans origine »[5], Malgven est donc un ajout tardif au mythe de la ville d'Ys. Elle serait présente néanmoins dans certaines légendes paysannes de l'ouest du finistère sous une forme plus archaïque.

Matthieu Boyd signale la plus ancienne mention connue de Malgven dans l'essai Les Grandes légendes de France d'Édouard Schuré, en 1892[6] (cependant, le texte de Schuré est pré-publié dans la Revue des deux Mondes l'année précédente[7]). Schuré évoque vaguement ses sources dans une tradition orale recueillie près du cap Sizun, selon laquelle le roi Gradlon est venu chercher une princesse d'Hibernia (donc d'Irlande). Cette tradition se rapproche un peu du mythe de Tristan et Iseut, et pourrait donner à Malgven une origine plus authentique, Schuré ayant entretenu de nombreuses correspondances avec ses pairs pour rassembler des légendes[8]. Malgven est ensuite citée nommément dans une pièce de théâtre en , comme mère de Dahut[9]. Son nom apparaît également dans une publication anglophone de 1906[10].

Boyd s'oppose donc Ă  la conclusion selon laquelle Malgven serait une pure invention littĂ©raire de Charles Guyot, bien qu'il reste prudent quant Ă  une possible origine dans le folklore breton, SchurĂ© ne citant pas prĂ©cisĂ©ment ses sources[8]. Le lai de Graelent-Meur, collectĂ© par La VillemarquĂ©, Ă©voque une relation entre le roi Gradlon (l'identification de ce dernier avec le roi de la lĂ©gende d'Ys reste cependant controversĂ©e, tout comme l'authenticitĂ© de ce texte) et une femme de l'Autre Monde[11]. Ă€ partir de ce lai, Jean Markale — dont les thĂ©ories sont sĂ©vèrement critiquĂ©es par Le Roux et Guyonvarc'h[12] — a dĂ©veloppĂ© l'hypothèse qu'après sa rencontre avec la femme de l'Autre Monde, le « chevalier Gradlon Â» serait revenu avec Dahut, « une petite fille aux longs cheveux Â»[13]. Aucune source ne permet d'Ă©tablir de filiation vers Dahut ni d'identification entre cette femme de l'Autre Monde et Malgven, mais dans la tradition celtique, ces femmes apportent la bonne fortune Ă  leurs Ă©poux et sont capables d'avoir des enfants avec eux, ce qui pourrait constituer une piste[14].

Pour Françoise Le Roux et Christian-J. Guyonvarc'h (2000), Malgven et le cheval Morvarc'h sont des inventions littéraires de Charles Guyot, pour sa version de la légende d'Ys[4]. C'est cette version faisant intervenir Malgven et Morvarc'h qui est racontée comme étant la « version canon » de la ville d'Ys depuis le milieu du XXe siècle, notamment par Jean Markale[12].

Apparence physique et royaume

Yann Brékilien dans Les mythes traditionnels de Bretagne

Je suis la fée Malgven, reine du Nord et maîtresse de ce château. C'est moi qui ai dirigé la lutte contre tes guerriers qui l'assaillaient, car le roi mon époux n'est qu'un incapable dont le glaive se rouille, pendu à un clou[15]

Malgven est souvent dĂ©crite comme Ă©tant la « reine du Nord Â». Le pays sur lequel elle règne pourrait ĂŞtre l'Irlande[16], la Norvège, ou le Danemark. Malgven est ainsi qualifiĂ©e de « dannite Â», donc danoise, dans certains textes de la fin du XIXe siècle[10] - [17], mais Charles Guyot la prĂ©sente comme une valkyrie norvĂ©gienne[3]. Édouard SchurĂ© la dĂ©crit ainsi : « redoutable et belle Ă©tait la reine du Nord, avec son diadème d'or, son corselet en mailles d'acier, d'oĂą se dĂ©gageaient des bras d'une blancheur de neige, et les anneaux dorĂ©s de sa chevelure, qui retombaient sur son armure d'un bleu sombre, moins bleue et moins chatoyante que ses yeux » (1908)[16]. Il en fait une femme rousse dans d'autres versions[6], comme celle de Florian Le Roy (1928) : « Dans le clair de lune, sa cuirasse et son haubert ruisselants de clartĂ©, une femme aux cheveux roux largement Ă©pandus. Elle Ă©tait belle comme une dĂ©esse de la Guerre. Une eau d'enchantement luisait dans ses yeux. C'Ă©tait Malgven, reine du Nord »[18]. Pascal Bancourt la voit comme une « fĂ©e du Nord Â» Ă  l'apparence de femme guerrière, portant une chevelure dorĂ©e[19]. La version la plus connue en fait l'Ă©pouse du roi nordique vieillissant Harold. Malgven tombe amoureuse du roi Gradlon, et le persuade de tuer son mari[1].

Évolution littéraire

La première version connue, celle d'Édouard Schuré, présente Malgven comme une magicienne, « une Sène irlandaise ou une Saga scandinave qui avait fait périr son premier possesseur par le poison, pour suivre le chef armoricain » Gradlon. Mais à peine est-il devenu roi de Cornouaille qu'elle meurt subitement. Gradlon sombre dans la tristesse, le vin et la débauche, incapable de l'oublier[16]. En regardant grandir sa fille Dahut, il croit revoir son épouse[20].

Malgven dans le roman de Charles Guyot

Au début du XXe siècle, Charles Guyot publie La Légende de la ville d'Ys d'après les anciens textes aux éditions H. Piazza, ouvrage qui connait un succès remarquable puisque sa onzième édition paraît en [21]. Des rééditions régulières sortent tout au long du siècle, notamment en 1987, 1998 et 1999 (chez Flammarion)[22], de même qu'une traduction anglaise en 1979[23].

Malgven apparaît essentiellement dans le premier chapitre, intitulé « Le deuil de Gradlon ». Gradlon, roi de Cornouaille, part guerroyer en Norvège[3] à la tête d’une flotte considérable. Après une longue et harassante navigation, il arrive aux frontières du royaume du Nord. Les Bretons livrent une première bataille, un carnage qui ne donne l’avantage à aucun des deux camps. L’histoire se répète le lendemain, semblable bataille et même tuerie, mais cette fois Malgven prend part aux combats. Le roi de Cornouaille assiège vainement une forteresse nichée au fond d’un fjord, mais à l’approche de l’hiver, l’armée refuse de rester et embarque pour l’Armorique, laissant le roi seul. Chaque nuit, il cherche le moyen de pénétrer dans la place. Un soir, une femme l’attend au pied des remparts. Elle lui dit qu’il est impossible de prendre la cité et son trésor sans son aide. Elle lui propose de le faire entrer, mais il doit tuer le roi, un homme vieux, cupide et infidèle dont l’épée est rouillée. Dans la citadelle, Gradlon tue l’époux de la reine, pendant que celui-ci dort d’un sommeil aviné. Tous deux s’enfuient avec le trésor en chevauchant Morvarc'h (« le cheval de la mer »), un animal capable de courir sur l'eau. Le cheval s’élance sur la mer et rejoint le bateau de Gradlon, le voyage de retour dure un an. Des amours entre Malgven et Gradlon naît une fille, Dahut. La reine meurt durant l’accouchement[24]. Gradlon ne peut se consoler de la mort de son amante et reporte toute son affection sur sa fille, qui ressemble à Malgven et suit la religion des Celtes[25].

Le rôle de Malgven dans ce roman participe à son aspect dramatique, avec l'épisode de sa mort en couches[26]. Thierry Jigourel estime qu'avec l'ajout de Morvarc'h et Malgven, Guyot donne à son texte « une étonnante vigueur romanesque »[27]. Françoise Le Roux et Christian-J. Guyonvarc'h regrettent la « notoriété injustifiée de ce livre », qu'ils qualifient de « falsification d'une légende bretonne à des fins commerciales »[28].

Évolutions postérieures

Les diffĂ©rents auteurs qui parlent de la ville d'Ys, Ă  partir souvent du texte de Charles Guyot, introduisent de lĂ©gères diffĂ©rences Ă  la version de ce dernier. Georges-Gustave Toudouze cite un rĂ©sumĂ© de la lĂ©gende dans L'Ouest-Éclair (futur Ouest-France) en 1933 : « Quand Gradlon succĂ©da a Conan Meriadec, il partit sur la mer, en errance avec une flotte, dont il perdit les trois quarts. Dans les eaux du Nord, il rencontra une reine, Malgven, qui s’éprit de lui et qu'il Ă©pousa suivant les rites du pays nordique. Elle vĂ©cut, elle navigua avec lui sur la mer »[29]. En 1937, dans un article de Paris-Soir, Malgven est prĂ©sentĂ©e comme la femme de Gradlon « qu'il avait ramenĂ©e du Nord Â». Dahut n'est pas sa fille, c'est « la fille de Malgven et du diable — enfant d'un tĂ©nĂ©breux adultère »[30]. Dans la lĂ©gende racontĂ©e par Thierry Jigourel, Gradlon apprend l’existence du royaume du Nord, de ses trĂ©sors et de Malgven en surprenant une conversation de marins dans une auberge de Kemper. La reine Malgven dĂ©clare son amour après une journĂ©e de combat singulier entre les deux futurs amants[31].

Analyse

Les chercheuses Amy Varin et Hiroko Amemiya reconnaissent Ă  Malgven le mĂ©rite d'attribuer Ă  Dahut une filiation « extraordinaire Â» et fĂ©erique, plus proche de sa nature originelle. Dans les versions connues qui font de Dahut la fille de Gradlon, seule une parentĂ© fĂ©erique du cĂ´tĂ© maternel peut expliquer qu'elle suive une voie « maudite Â» et soit châtiĂ©e par Dieu, alors que son père est pieux[11] - [32]. Joseph Philippe rejoint ce propos en disant que Malgven est une mère paĂŻenne, qui donne naissance Ă  une fille elle aussi paĂŻenne[33].

Le conteur Alain Le Goff voit Malgven et Dahut comme deux expressions d'un pouvoir fĂ©minin et d'un mythe de l'Ă©ternel retour, puisque dans leurs lĂ©gendes respectives, toutes deux finissent par retourner Ă  la mer, « leur matrice originelle Â»[34].

Adaptations et réutilisations récentes

Homme barbu aux cheveux longs poivre et sel, assit.
Michel Le Bris reprend le personnage de Malgven dans sa pièce Ys, dans la rumeur des vagues (1985).

La plupart des adaptations littĂ©raires rĂ©centes de la lĂ©gende de la ville d'Ys maintiennent Malgven telle qu'elle est prĂ©sentĂ©e dans la version de Charles Guyot. C'est notamment le cas chez Henri Iselin (LĂ©gendes des citĂ©s perdues, 1964)[35], chez Jean Markale (« La ville engloutie ou le mythe celtique des origines Â» dans Les Celtes, 1969), chez le conteur Yann BrĂ©kilien qui reprend la « fĂ©e Malgven, reine du Nord Â» comme mère de Dahut (Contes et lĂ©gendes du pays breton, 1973)[36], chez Michel Le Bris (pour sa pièce Ys, dans la rumeur des vagues, 1985), Françoise Gange (La ville plus basse que la mer, 1988)[37] et Christian QuerrĂ© (La lĂ©gende de la ville d'Ys, 1996)[12].

Malgven est présente dans la version humoristique de la légende d'Ys racontée dans La Dérive des incontinents de Gordon Zola[38]. Dans le roman d'Édouard Brasey La Sirène d'Ouessant (2014), Malgven est une vieille rebouteuse qui suit les traditions païennes[39]. La série Les Druides de Thierry Jigourel, Jean-Luc Istin et Jacques Lamontagne évoque Malgven dans le second tome, « Is la blanche » (2006), quand Gwench'lan doit enquêter dans la légendaire cité, sur fond de tensions entre catholiques et païens[40].

Arthur Rimbaud parodie la lĂ©gende dans l'une de ses correspondances, avec son croquis intitulĂ© « Le traĂ®neau Â» : Malgven est montĂ©e dans un traĂ®neau tirĂ© par un collĂ©gien qui craint de le voir chavirer[41]. Malgven est aussi le nom d'une bière rousse forte, produite dans la brasserie artisanale de « La Korrigane Â» au QuĂ©bec[42].

Notes et références

  1. Hascoët 2012, p. 24
  2. Boyd 2006, p. 312
  3. Le Roux et Guyonvarc'h 2000, p. 115
  4. Le Roux et Guyonvarc'h 2000, p. 121
  5. Le Roux et Guyonvarc'h 2000, p. 123
  6. Matthieu Boyd, citant Édouard Schuré, Les grandes légendes de France, Didier, , p. 217-219
  7. Édouard Schuré, « Paysages historiques de France: III. Les légendes de la Bretagne et le génie celtique », Revue des deux Mondes, no 106,‎ , p. 422-423 (lire en ligne)
  8. Boyd 2006, p. 322
  9. Matthieu Boyd, citant Léon Michaud d'Humiac, Le roi Grallon : tragédie en cinq actes et sept tableaux, en vers, Librairie Molière,
  10. Lord Frederick Hamilton, Sidney Daryl, George Roland Halkett et Charles Robert Morley, « rĂ©sultat de rech. « Malgven Â» », The Pall Mall Magazine, George Routledge & Sons, Limited, vol. 38,‎
  11. Varin 1982, p. 23
  12. Le Roux et Guyonvarc'h 2000, p. 115-116
  13. Jean Markale, La tradition celtique en Bretagne armoricaine, Paris, , p. 69
  14. Varin 1982, p. 24
  15. Yann Brékilien, Les mythes traditionnels de Bretagne, Paris, Éditions du Rocher, , 194 p. (ISBN 2-268-02946-8 et 9782268029467), p. 23
  16. Schuré 1908, p. 218
  17. Joëlle Édon-Le Goff, « Les chevaux de la mer », dans Armorik : Des chevaux et des hommes en Bretagne, vol. 3, Anagrammes, , p. 44
  18. Florian Le Roy, « La ville d'Ys, nouvelle Atlantide, a-t-elle été engloutie par les eaux ? », L'Ouest-Éclair,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  19. Bancourt 2003, p. 26
  20. Schuré 1908, p. 219
  21. Le Roux et Guyonvarc'h 2000, p. 114
  22. « La Légende de la ville d'Ys d'après les anciens textes » sur le site NooSFere (consulté le ).
  23. (en) Charles Guyot, The legend of the City of Ys, Nottinghamshire County Council, , 88 p. (ISBN 0-87023-264-9 et 9780870232640)
  24. Guyot 1926, p. Chap. I : Le deuil de Gradlon
  25. Guyot 1926, p. Chap. IV : Dahud
  26. Bancourt 2003, p. 165
  27. Jigourel 2005, p. 81-82
  28. Le Roux et Guyonvarc'h 2000, p. 119
  29. Georges-Gustave Toudouze, « Gaït la mystérieuse », L'Ouest-Éclair,‎ , p. 10.
  30. Gaston Bonheur, « L'ancien gardien de phare Marc Vigo a vu sous les eaux de Douarnenez les ruines d'Ys la ville engloutie », Paris-Soir,‎ , p. 4.
  31. Jigourel 2005.
  32. Amemiya 2006, p. 259
  33. Joseph Philippe, Légendes et vérité sur la ville d'Ys, J. Le Doaré, , 24 p., p. 5
  34. Boyd 2006, p. 324
  35. Henri Iselin, Légendes des cités perdues, Fernand Lanore, , 141 p.
  36. Yann Brékilien, « La ville engloutie », dans Contes et légendes du pays breton, Quimper, Nature et Bretagne, , p. 295
  37. Françoise Gange, La ville plus basse que la mer : roman, Paris, Flammarion, , 253 p. (ISBN 2-08-066120-5 et 9782080661203)
  38. Gordon Zola, La Dérive des incontinents, Paris, Éditions du Léopard Masqué, , 425 p. (ISBN 978-2-35049-026-7 et 2-35049-026-2, lire en ligne)
  39. Édouard Brasey, La Sirène d'Ouessant, Calmann-Lévy, coll. « France de toujours et d'aujourd'hui », , 384 p. (ISBN 978-2-7021-5288-1 et 2-7021-5288-0, lire en ligne)
  40. Jacques Lamontagne, Thierry Jigourel et Jean-Luc Istin, Les Druides : Is la blanche, t. 2, Soleil, coll. « Celtique », , 48 p. (ISBN 2-302-02212-2 et 9782302022126, lire en ligne), p. 20-21
  41. Arthur Rimbaud, Théodore Faullain de Banville, Peter J. Edwards, Steve Murphy, Peter S. Hambly et Jules Michelet, Correspondance générale, Volumes 1 à 2, Champion, 1994, (ISBN 2745307835 et 9782745307835), p. 18
  42. « Les bières de la Korrigane : Malgven (rousse forte) », korrigane.ca (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Sources primaires

  • [Guyot 1926] Charles Guyot, La lĂ©gende de la ville d'Ys : D'après les textes anciens, Edition d'art H. Piazza, coll. « ÉpopĂ©e et LĂ©gendes », , 148 p.
    Réédité en 1998 chez Coop Breizh et en 1999 chez Gallimard
  • [Jigourel 2005] Thierry Jigourel, Merlin, Tristan, Is et autres contes brittoniques, Paris, Jean Picollec Ă©diteur, , 270 p. (ISBN 2-86477-213-2)
  • [SchurĂ© 1908] Édouard SchurĂ©, Les grandes lĂ©gendes de France : les lĂ©gendes de l'Alsace, la grande Chartreuse, le Mont Saint-Michel et son histoire, les lĂ©gendes de la Bretagne et le gĂ©nie celtique, Paris, Perrin, (lire en ligne)

Sources secondaires

  • [Amemiya 2006] Hiroko Amemiya, « La dĂ©esse bretonne de la mer », dans LittĂ©ratures de Bretagne. MĂ©langes offerts Ă  Yann-Ber Piriou, Rennes, Presses universitaires de Rennes, (ISBN 2753502099 et 9782753502093), p. 253-266. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • [Bancourt 2003] Pascal Bancourt, Les mystères de la ville d'Is, Monaco/Paris, Ă©ditions du Rocher, , 261 p. (ISBN 2-268-04508-0 et 9782268045085)
  • [Boyd 2006] Matthieu Boyd, « L'enfant d'Ahez ou le fabuleux parcours du comte Kristof, une lĂ©gende de la ville d'Is », dans LittĂ©ratures de Bretagne : mĂ©langes offerts Ă  Yann-Ber Piriou, Presses universitaires de Rennes, (ISBN 2753502099 et 9782753502093). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • [Boyd 2013] (en) Matthieu Boyd, « What’s New in Ker-Is: ATU 675 in Brittany », Fabula, vol. 54, nos 3-4,‎ , p. 235–262 (ISSN 1613-0464, lire en ligne)
  • [Le Roux et Guyonvarc'h 2000] Françoise Le Roux et Christian-J. Guyonvarc'h, La lĂ©gende de la ville d'Is, Ă©ditions Ouest-France, coll. « De mĂ©moire d'Homme », , 335 p. (ISBN 978-2-7373-1413-1). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
    Textes précédés par 130 pages d'analyses.
  • [HascoĂ«t 2012] JoĂ«l HascoĂ«t, « Ă€ la recherche de Ker-Is », dans Guide de la France merveilleuse, Paris, Payot, , 306 p. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • [Varin 1982] (en) Amy Varin, « Dahut and Gradlon », dans Proceedings of the Harvard Celtic Colloquium, vol. 2, Department of Celtic Languages & Literatures, universitĂ© Harvard, (lire en ligne), p. 19-30. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
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