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Maison forte de l'Izérable

La maison forte de l'Izérable est une ancienne maison forte fossoyée, du XIIIe siècle[1], qui se dresse sur la commune de Morancé dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Maison forte de l'Izérable
Image illustrative de l’article Maison forte de l'Izérable
Maison forte de l'Izérable
vue ancienne
Période ou style Médiéval
Type Maison forte
Début construction XIIIe siècle
Propriétaire actuel Propriété privée
Destination actuelle Exploitation agricole
CoordonnĂ©es 45° 53′ 50″ nord, 4° 43′ 08″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement RhĂ´ne
Commune Morancé
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Maison forte de l'Izérable
GĂ©olocalisation sur la carte : RhĂ´ne
(Voir situation sur carte : RhĂ´ne)
Maison forte de l'Izérable

Situation

La maison forte de l'IzĂ©rable est situĂ©e dans le dĂ©partement français du RhĂ´ne sur la commune de MorancĂ©, Ă  1,5 kilomètre Ă  l'est du bourg, dans la vallĂ©e de la SaĂ´ne.

Histoire

Le fief de l'Izérable remonte au XIIIe siècle.

En [1] Chalenda de l'Izerable en fait hommage à l'abbé d'Ainay. En 1467[1] elle est la possession de Hugonin de Thélis et en 1477 les pouvoirs de justice sur la seigneurie passent aux chanoines-comtes de Lyon.

Au XVIIe siècle, la famille Dugué acquiert le château ; Gaspard Dugué, qui possède également le château de Bagnols, est trésorier de France. À cette famille, succède celle de Chapona en 1680 ; Octavien ( -1720), chevalier, rend hommage au roi pour le fief de l'Izérable ; il avait épousé Louise de Loras, en 1717. Leur fils Gaspard ( -1731), chevalier, rend hommage au roi pour le fief ; il avait épousé Marie de Baglion et leur fils Pierre, chevalier, marquis de Chaponay, épouse Marie Anne d'Areste. Pierre Élisabeth, chevalier, comte de Chaponay, leur fils et successeur, rend hommage au roi pour ses terres en 1779. Avec son épouse Suzanne Nicolau il a un fils Pierre Anne (1754-1832), chevalier, marquis de Chaponay-Morancé, qui épouse Marie Bonne Antoinette Durand ; il est premier page de la comtesse d'Artois, puis lieutenant-colonel de cavalerie.

De nos jours, le domaine est une exploitation agricole.

Armoiries et devises

  • DuguĂ©: d’azur, au chevron accompagnĂ© de trois Ă©toiles, celle de la pointe couronnĂ©e, le tout d’or
  • Chaponay: d'azur Ă  3 coqs d'or, becquĂ©s, crĂŞtĂ©s, barbĂ©s et membrĂ©s de gueules; couronne de marquis; devise: Gallo, canente spes redit

Description

La construction d'origine abritait peut-être une léproserie. De l'imposante entrée, du XIIIe siècle (?)[1], ne subsiste que le pont qui enjambait les douves.

Les bâtiments s'inscrivent dans un quadrilatère qui délimite une cour de ferme et au sommet nord-est duquel se dresse une tour ronde. Le logis sud-ouest comporte des fenêtres à meneaux. De petites ouvertures rondes ont été aménagées dans les combles.

  • Tour nord est
    Tour nord est
  • Pont sur les douves
    Pont sur les douves
  • Restes du mur d'enceinte
    Restes du mur d'enceinte
  • Logis sud ouest
    Logis sud ouest

Notes et références

  1. Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877), p. 814.

Voir aussi

Bibliographie

  • Nobiliaire universel de France, par M. de Saint-Allais (Paris, 1818)
  • Châteaux et maisons bourgeoises dans le RhĂ´ne, par C. Pelletier (Horvath, 1980)

Articles connexes

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