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Maison forte de Monthoux

La maison forte de Monthoux ou maison forte de Montou est une maison forte du XIVe siècle[2] dont les vestiges se dressent sur la commune de Saint-Jean-de-Chevelu dans le département de Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Maison forte de Monthoux
Période ou style Médiéval
Type Maison forte
Début construction XIVe siècle
Destination initiale RĂ©sidence seigneuriale
Destination actuelle Ruinée
CoordonnĂ©es 45° 42′ 20″ nord, 5° 50′ 12″ est[1]
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Savoie
Commune Saint-Jean-de-Chevelu
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Maison forte de Monthoux
GĂ©olocalisation sur la carte : Savoie
(Voir situation sur carte : Savoie)
Maison forte de Monthoux

Situation

Les vestiges de la maison forte de Monthoux sont situĂ©s dans le dĂ©partement français de Savoie sur la commune Saint-Jean-de-Chevelu, sur une plate-forme au hameau de Monthoux, Ă  1 kilomètre, au nord-nord-est du bourg.

Histoire

La maison forte est, au XIIIe siècle, la possession de la famille de Montou ; un Martin de Montou, en 1266[3], avec Amédée de Gémilieu, est témoin à Yenne. En 1440[3], on relève Philibert de Montou, et, Amédée de Montou figure, en compagnie de Turpin de Champrovent, écuyer, dans un acte daté du [4]. Cette famille semble disparaître après cette date et laisser place à celle de Champ-Rond ou Champrond[Note 1].

En 1471[3], vit noble Jacques de Champrond (de Camporotondo), et, en 1483[3], Claude de Champrond est cité dans un acte de fidélité des habitants d'Yenne au duc Charles Ier de Savoie. En 1484[3], est cité dans un acte Pompée de Champrond.

On relève, vers 1560[3], Louis de Champrond, puis en 1580[3], son fils Jacques de Champrond, et, en 1600[3], Pompée de Champrond, fils de Jacques. Ils semblent être les derniers représentants de cette famille et le fief revenir au duc.

Le château est démantelé à la Révolution française en application de l'arrêté du 8 pluviôse an II ()[5] du représentant Albitte. Le 12 germinal ()[6] le citoyen Maxime Sevez, envoyé par l'agent national près le district de Chambéry, Morel, pour vérifier la destruction des clochers, tours et châteaux, invite la municipalité à réquisitionner des ouvriers pour œuvrer à la démolition du château mentionné comme étant le château de Champrond.

Description

La maison forte qui date du XIVe, abritait vers 1950, des bâtiments agricoles.

Notes et références

Notes

  1. Le hameau de Champrond est voisin.

Références

  1. Coordonnées trouvées sur Géoportail.
  2. Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877), p. 1043.
  3. Jean LĂ©tanche 1907, p. 19-20.
  4. Jean LĂ©tanche 1907, p. 19.
  5. Jean LĂ©tanche 1907, p. 92.
  6. Jean LĂ©tanche 1907, p. 94.

Voir aussi

Bibliographie

  • [Jean LĂ©tanche 1907] Jean LĂ©tanche, Les vieux châteaux, maisons fortes et ruines fĂ©odales du canton de Yenne en Savoie, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, coll. « Monographie des villes et villages de France » (no 1005), (rĂ©impr. 2007), 2e Ă©d. (1re Ă©d. 1907), 99 p. (ISBN 978-2-84373-813-5), p. 19-20.
  • [Michèle Brocard 1995] Michèle Brocard (ill. Edmond Brocard), Les châteaux de Savoie, Yens-sur-Morges, Éditions CabĂ©dita, coll. « Sites et Villages », , 328 p. (ISBN 978-2-88295-142-7), p. 245.

Articles connexes

Liens externes

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