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Maison de la terreur

La Maison de la terreur (en hongrois : Terror HĂĄza) est un musĂ©e hongrois qui se donne pour objet de retracer l'histoire des rĂ©gimes fasciste et communiste en Hongrie. CrĂ©Ă© Ă  Budapest en 2000 sous le gouvernement de Viktor OrbĂĄn, il est situĂ© dans un lieu hautement symbolique au 60, AndrĂĄssy Ășt Ă  proximitĂ© d'Oktogon, qui aprĂšs avoir Ă©tĂ© le siĂšge du Parti des Croix flĂ©chĂ©es jusqu'en 1944, est transformĂ© sous le rĂ©gime de la RĂ©publique populaire de Hongrie en quartier gĂ©nĂ©ral de la police politique communiste, l'AVH.

Terror HĂĄza MĂșzeum
Informations générales
Nom local
(hu) Terror HĂĄza
Ouverture
Site web
Localisation
Adresse
Coordonnées
47° 30â€Č 25″ N, 19° 03â€Č 55″ E
GĂ©olocalisation sur la carte : Budapest
(Voir situation sur carte : Budapest)
GĂ©olocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Budapest
(Voir situation sur carte : 6e arrondissement de Budapest)

Histoire

Fondé à l'initiative de la Fondation pour la recherche et l'étude de l'histoire et des sociétés d'Europe centrale et de l'Est, le lieu se veut avant tout un endroit de mémoire en l'honneur des victimes des deux dictatures.

Les agissements des pouvoirs fasciste et communiste y sont représentées et expliquées sous forme de reconstitution, de projection de documents d'époque : la politique du parti des Croix fléchées, de Ferenc Szålasi, le parti hongrois d'inspiration nazie, que les envahisseurs allemands mettent au pouvoir dÚs l'occupation de la Hongrie en 1944. Suivent ensuite les différentes exactions commises par les gouvernants communistes et la politique de terreur appliquée par les dirigeants du Parti socialiste ouvrier hongrois (Magyar Szocialista Munkåspårt, MSzMP) : les déportations vers le Goulag soviétique, les meurtres politiques, les interrogatoires, le contraste entre les persécutions et le culte des grandes figures du parti.

Une cellule.

Respectant un parcours chronologique, la visite se termine par les caves du bĂątiment, dans les cellules des prisonniers politiques et leurs instruments de torture, oĂč, aprĂšs une reconstitution des barricades de l'insurrection de Budapest de 1956, les actualitĂ©s de la chute du communisme sont diffusĂ©es.

L'ouverture du musée, de par la mise en équivalence des régimes fasciste et communiste, a suscité à l'époque de nombreuses controverses. Sur les plus de trente salles que contient le musée, seules deux étaient consacrées aux Croix fléchées[1].

Il est dirigée depuis sa fondation par l'historienne Måria Schmidt (en), une conseillÚre de Viktor Orbån et l'une des figures marquantes de la « démocratie illibérale »[2].

Notes et références

  1. Florence La BruyĂšre, « La droite hongroise ouvre la "Maison de la terreur" », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne).
  2. Jean-Baptiste Malet, « Bienvenue au musée de la propagande européenne », sur Le Monde diplomatique, .
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