Maison Orré
La maison Orré est une case créole située à Saint-Pierre, sur l'île de La Réunion, département et région d'outre-mer français dans le sud-ouest de l'océan Indien.
Type | |
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Destination initiale |
propriété privée |
Destination actuelle |
résidence de l'administrateur supérieur des TAAF |
Construction |
estimée à 1830 |
Propriétaire |
ville de Saint-Pierre |
Patrimonialité |
Inscrit MH () |
Pays | |
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RĂ©gion | |
DĂ©partement | |
Commune | |
Adresse |
50, rue Désiré-Barquisseau |
Coordonnées |
21° 20′ 21″ S, 55° 28′ 38″ E |
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Elle est située au 50 rue Désiré-Barquissau, dans le centre-ville de Saint-Pierre. Elle est actuellement la résidence officielle de l'administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).
Histoire
La maison est bâtie par Hippolyte le Bidan entre 1825 et 1856, sur une portion de terrain issue du découpage de son terrain en 1825[1]. La maison est ensuite achetée par Jean-Baptiste Paul Hibon dans la seconde moitié du XIXe siècle[1].
En 1998, elle est inscrite en totalité aux monuments historiques par arrêté du [2] - [3] et achetée par la Civis en [4].
En 2005, à l'initiative de l'administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), le projet de réhabilitation de cette maison créole, alors à l'abandon, prend corps[5] - [6]. En effet, le siège des TAAF a été délocalisé en 1997 de Paris à Saint-Pierre, et l'ancien entrepôt Kerveguen accueille depuis 2000 les services de l'administration supérieure ; se pose alors la question de la résidence pérenne de l'administrateur supérieur.
Un bail emphytéotique liant la commune aux TAAF est signé, et les travaux sont réalisés en 2006-2007[5] - [6], avec le souci de respecter ces lieux et de leur redonner leur aspect initial et traditionnel (l'eau chaude est solaire et il n'y a pas de climatisation).
Au cours de cette réhabilitation, la structure en bois est rénovée et traitée contre les termites, le toit en bois remplacé par un toit en zinc, une teinte bleue lavande est redonnée aux panneaux de bois, et des dépendances jugées non conformes à l'esprit de la résidence sont détruites[7].
Références
- Le patrimoine des communes de La Réunion, Paris, Flohic, coll. « Le patrimoine des communes de France », , 509 p. (ISBN 2-84234-085-X), p. 363.
- Notice no PA97400034, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Découvrez les monuments historiques de La Réunion », ministère de la Culture.
- RĂ©ol et al. 2006.
- « Les TAAF, tout un univers à Saint-Pierre », Le Quotidien de La Réunion, no spécial Saint-Pierre,‎ , p. 26 (lire en ligne).
- « Maison Orré Saint-Pierre La Réunion », sur mi-aime-a-ou.com.
- « 7.La maison Orré retrouve ses ors », Journal de l'île de La Réunion, .
Voir aussi
Bibliographie
- Sylvie Réol, Bernard Leveneur, Pascal Laude, Amélie Pounoussamy, Véronique Boitel et Marcel Tipveau (photogr. Edgar Marsy), Monuments historiques : Saint-Louis, Saint-Pierre, Saint-Pierre, Pays d'art et d'histoire « Les Portes du Sud » et Océan Éditions, coll. « Patrimoines », , 88 p. (ISBN 2-916533-03-06 (édité erroné) et 2-916533-03-6), chap. 21 (« Maison Orré »).
Liens externes
- Ressource relative Ă l'architecture :
- « La Maison Orré : Résidence du préfet, administrateur supérieur des TAAF », TAAF