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Maison Lejaby

Lejaby est une sociĂ©tĂ© de lingerie crĂ©Ă©e en 1930, bien qu'ayant des origines datant de 1884, par le couple Marguerite Marcel Blanchard (beau-frère de Gabrielle Viannay, dite Gaby) Ă  Bellegarde-sur-Valserine dans le dĂ©partement de l'Ain ; numĂ©ro deux français en 2007 après Chantelle, l'entreprise est mise en liquidation judiciaire quelques annĂ©es plus tard, puis reprise très partiellement courant 2012. L'annĂ©e suivante, Lejaby devient Maison Lejaby. En deux dĂ©cennies, Lejaby est passĂ© de plus d'un millier d'employĂ©s Ă  plus d'une centaine de nos jours. Elle renoue avec le succès vers 2017, après des investissements importants et un changement de l'Ă©quipe dirigeante.

Maison Lejaby
Création 1930
Dates clés 2012 (immatriculation société actuelle)
Fondateurs Marcel Blanchard
Personnages clés Maurice Bugnon
Forme juridique SASU Société par actions simplifiée à associé unique
Siège social Caluire et Cuire (69 300)
Drapeau de la France France
Direction Thierry Le Guénic
Actionnaires Impala SAS
Activité Fabrication de vêtements de dessous.
Produits Corseterie et bain.
Effectif 128 en 2017
SIREN 539-522-607
Site web www.maisonlejaby.com

Chiffre d'affaires 28 M d'€ (2013)[1]
25 M d'€ (2015)[2]
Résultat net -6 242 900 € en 2017 (perte)

Historique

Origines

Né en 1856 dans la petite ville de Nantua (Ain), Louis Neyron est le père fondateur de ce qui deviendra Lejaby. En 1880 il découvre un matériau novateur et isolant présenté comme antiseptique qu’il utilise pour une ligne de sous-vêtements. Louis Neyron s’associe alors à un médecin, le Docteur Rasurel, qui donnera son nom à la première ligne française de sous-vêtements. En 1900, se déroule l’Exposition Universelle où Neyron et Rasurel sont présents afin de rencontrer leur public. Plus d’un million d’unités de produits Rasurel sont vendus.

En 1917, Louis Neyron meurt. Sa femme Félicie de Champollon reprend les rênes. Cette femme, féministe et avant-gardiste lance la première ligne de lingerie féminine : fonds de robes, corsets, mini-slips… mais pas encore de soutiens-gorge. C’est en 1920 que les premiers soutiens-gorge vont faire leur apparition.

Gaby

Gabrielle Viannay travaille dans l'entreprise de lingerie F. Gauthier et Cie comme « cousette Â». Dans les annĂ©es 1930, lorsque cette entreprise dĂ©cide de migrer Ă  Bourg-en-Bresse, Gabrielle Viannay dĂ©cide de fonder sa propre marque (aidĂ©e de son beau frère Marcel Blanchard, homme d'affaires, pour la crĂ©ation de l'entreprise), et fabrique les premiers soutiens-gorge Ă  Bellegarde-sur-Valserine, dans l'arrière salle du CinĂ©ma des VariĂ©tĂ©s tenu par la sĹ“ur Marguerite Blanchard. NommĂ©e Ă  l'origine La Gaby, la sociĂ©tĂ© change de nom pour Lejaby.

Le succès des soutiens-gorge est tel, qu'ils sont vite surnommĂ©s « les soutiens-gorge Ă  la Gaby Â». Homme de communication, Marcel Blanchard fait de la rĂ©clame (avec le dessinateur Gruau entre autres).

Après la Seconde Guerre mondiale

Lejaby s’empare des progrès techniques avec l’intĂ©gration de nouvelles matières telle que le Nylon. Gabrielle Viannay meurt en 1954. Maurice Bugnon, douĂ© pour le marketing, rachète, avec son frère Charles, l'entreprise et dĂ©veloppe la marque Ă  partir des annĂ©es 1960[3], y compris dans toute l'Europe. Ils dĂ©veloppent la marque et nĂ©gocient l’utilisation exclusive sur l’hexagone du Lycra. Ils commercialise « Le Pigeonnant Â», nom qui entrera dans le langage commun[4]. C’est en 1965 que le premier soutien-gorge avec un dos en Lycra sort des ateliers Lejaby. Il sera baptisĂ© Miss Top et sera vendu Ă  trois millions d’exemplaires. Peu après, ils achètent la marque de maillots de bain Rasurel (fondĂ©e en 1928), puis la marque de collants Well dans les annĂ©es 1970 (marque fondĂ©e en 1927 sous l’appellation Bas de France, elle est revendue en 1992 au groupe anglais Hartstone) ainsi que les chaussettes Stemm.

Le soutien-gorge sans couture Nuage dit « invisible » lancé en 1995 et utilisant les microfibres devient un succès : plus d’un million de pièces sont vendues la première année.

Le déclin

Dès 1992, la fabrication est dĂ©localisĂ©e en partie vers la Tunisie[5]. La marque toujours familiale depuis sa crĂ©ation, et qui compte alors 1 200 employĂ©s, est achetĂ©e quatre ans plus tard Ă  la mort de Maurice Bugnon (Ă  l'âge de 85 ans)[6] par le groupe amĂ©ricain de textiles Warnaco[7] - [8] (sous-vĂŞtements Calvin Klein et les maillots de bain Speedo) avec plus de 1 000 salariĂ©s, non sans avoir Ă©tĂ© convoitĂ©e auparavant par les groupes textiles VF Corporation, Sara Lee, ou le britannique Courtaulds Textiles[9] (propriĂ©taire Ă  l'Ă©poque de la marque de collants Well). Le groupe se retrouve en faillite cinq ans après[10] - [11] et le premier plan social touchant 250 employĂ©s a lieu en 2003[3] ; mis finalement en vente par Warnaco en 2007 avec 650 employĂ©s[12] - [13], le groupe autrichien Palmers Textil AG achète Lejaby l'annĂ©e suivante[14] pour 45 millions d'euros[12].

Si dans les années 2000, la marque compte huit sites de production et environ un millier d'employés[15], en 2003 trois usines ferment et seule 40 % de la fabrication reste en France[5]. Pourtant, Lejaby est encore numéro deux français[12] en 2007 derrière Chantelle[13]. Au début des années 2010, le nombre de sites a chuté pour ne laisser que Rillieux-la-Pape dans le département du Rhône (le siège social avec 250 salariés), Yssingeaux avec une centaine de salariés, Bourg-en-Bresse avec 88 salariés, Bellegarde-sur-Valserine avec 47 salariés, Le Teil avec une soixantaine de salariés. Alors que 30 % de la fabrication s'effectuait encore en France, un plan social est prévu et la fabrication est plus largement délocalisée[16] pour ne conserver que 7 à 10 % en France[17], le reste étant produit en Tunisie, Maroc, ou Chine[3] - [5].

À la suite du plan social annoncé en , suivi d'occupation de locaux[18], d'une grève en septembre[19], et les visites de personnalités politiques entre 2010 et 2012[n 1][21] - [22], le manque de trésorerie oblige à mettre l'entreprise en redressement judiciaire au cours du dernier trimestre 2011[23] puis en liquidation judiciaire quelque temps après ; cinq offres de reprises sont présentées en décembre[24].

La reprise

Dans le prolongement de la dĂ©cision, par le tribunal de commerce de Lyon en , de reprise de l'entreprise pour 1 euro par un consortium menĂ© par Alain Prost[25] - [26] - [n 2] sur le site de Rillieux-la-Pape avec 195 employĂ©s conservĂ©s Ă  la suite du plan social, l'entreprise Lejaby change de nom pour La Maison Lejaby[27].

Avec un capital de sept millions d'euros[28] rĂ©uni par diffĂ©rents partenaires[n 3], la marque souhaite relancer ou crĂ©er diffĂ©rentes gammes de produits : « Maison Lejaby Plage Â» (anciennement« Rasurel Â») pour les maillots de bains, « Maison Lejaby Élixir Â» lingerie pour les femmes rondes, « Lingerie Lejaby Â», et la nouvelle « Maison Lejaby Couture Â» pour une collection de lingerie haut de gamme, prĂ©vue fin 2011, mais finalement prĂ©sentĂ©e en juillet de l'annĂ©e suivante. Cette dernière gamme est fabriquĂ©e en France par une vingtaine de personnes, mais sera finalement un Ă©chec quelques annĂ©es plus tard[20] ; d'autres projets sont envisagĂ©s comme la lingerie invisible[8] - [26]. Alain Prost prĂ©cise que « l'entreprise […] disposait d'un vrai savoir-faire et s'Ă©tait construit une indĂ©niable notoriĂ©tĂ©. C'est l'une des raisons qui m'ont poussĂ© Ă  vouloir la reprendre »[8].

Le site Lejaby de Bourg-en-Bresse, fermé fin 2010, reste dans la lingerie puisqu'il est acheté par la commune, puis loué à une nouvelle marque de lingerie, Monette, fondée par la sœur de Shama et Loumia Hiridjee, fondatrices de Princesse tam.tam[31]. Sur les 65 employés licenciés, une quinzaine sont repris[32]. Le site de l'Ardèche, fermé fin 2010 également comme celui de Bourg-en-Bresse, est cédé fin 2011 à une entreprise locale.

Les ateliers Lejaby de Bellegarde-sur-Valserine, qui constituaient le berceau de la marque, ferment fin . Après plusieurs « pistes sérieuses » durant le début de l'année 2012, le dernier atelier de la maison, situé à Yssingeaux, menacé de fermeture, est finalement abandonné par la marque : « on n'avait pas les moyens de reprendre 450 salariés, je le déplore » précise Alain Prost[33]. Le site est repris en 2012 par le maroquinier auvergnat Sofama[34], fournisseur du malletier Louis Vuitton[35] et formera les employés à la maroquinerie. Les six filiales étrangères de Lejaby ne sont pas reprises. La marque Lejaby est mise en liquidation judiciaire en [20].

Courant 2012, une nouvelle entreprise nommĂ©e « les Atelières Â» est fondĂ©e. Celle-ci reprend plusieurs anciens salariĂ©s de Lejaby des diffĂ©rents sites fermĂ©s, pour la fabrication de bonneterie haut de gamme. La marque Lejaby, qui fait fabriquer en partie par les Atelières, ouvre un point de vente rue Royale[32] - [n 4]. Mais quelque temps après, Les Atelières ayant des pertes bien supĂ©rieures Ă  son chiffre d'affaires est en liquidation judiciaire[1]. L'activitĂ© redĂ©marre suite grâce Ă  des prĂŞts garantis par la Banque Publique d'Investissement (BPI)[36]. De son cĂ´tĂ©, Monette, marque fondĂ©e sur l'ancien site Lejaby de l'Ain et en manque de liquiditĂ©, est elle aussi en liquidation judiciaire depuis [1] ; quant Ă  Lejaby, elle rechute et le directeur Alain Prost annonce le la suppression d'environ 30 % des effectifs sur le site de Rillieux-la-Pape[37]. Alain Prost quitte Ă  l'automne 2015 Maison Lejaby, propriĂ©tĂ© aux deux tiers d'Impala depuis peu[38], et laisse son siège de prĂ©sident Ă  Jean d’Arthuys, l’ancien PDG de la chaĂ®ne de tĂ©lĂ©vision Paris Première et membre du directoire de M6[39]. Une grande partie de l'Ă©quipe de direction se voit remplacĂ©e[20]. Après des annĂ©es d'alternance entre bas prix et luxe, la marque est Ă©rodĂ©e auprès des clientes et des distributeurs[20]. L'entreprise choisit de se repositionner sur une gamme premium et de supprimer son image « vieillissante »[40]. Elle dĂ©veloppe alors son rĂ©seau de distribution[2].

Elle ouvre en son site e-commerce[n 5] ainsi que sa première boutique lyonnaise, lieu historique oĂą est prĂ©sent le siège de la marque. En , la deuxième boutique ouvre Ă  Paris, rue de Passy, suivi en d'une autre Rue des Saints-Pères. La direction artistique « bain Â» est repris par ValĂ©rie Delafosse, ancienne de chez Eres afin de moderniser les maillots de bain de la marque. La direction artistique de la lingerie est sous la responsabilitĂ© de l'ancienne journaliste de mode Pascale Renaux, qui modernise les collections tout en conservant les prĂ©ceptes de la marque[40]. Une gamme de vĂŞtements de nuit est Ă©galement commercialisĂ©e. Après une quinzaine d'annĂ©es de recul, le chiffre d'affaires retrouve la progression en 2017. MalgrĂ© tout, l'entreprise reste fragile, et la rentabilitĂ© n'est pas encore au rendez-vous. Elle doit faire face au dĂ©ferlement de marques de fast fashion Ă  bas prix comme Undiz, Intimissimi, ou Oysho ; elle voit d'un cĂ´tĂ© s'effondrer le nombre de dĂ©taillants multi-marques et de l'autre exploser l'e-commerce. Lejaby est alors implantĂ© dans des locaux neufs Ă  Caluire-et-Cuire et compte 130 employĂ©s[20].

Notes et références

Notes

  1. Plusieurs candidats à l'élection présidentielle de 2012 visitent les lieux[20].
  2. Homonyme du coureur automobile français, Alain Prost a travaillé 20 ans chez L'Oréal jusqu'en 2004, mais surtout cinq ans dans le Groupe Chantelle ainsi que deux ans chez le fabricant italien de lingerie de luxe La Perla.
  3. Le capital destiné à l'investissement et apporté par Alain Prost, Christian Bugnon fils du fondateur de Lejaby, et Michel Desmurs le PDG de la société qui fabriquait des collections Lejaby en Tunisie à Sfax[29], ainsi que par un fonds d'investissement italien spécialisé dans la mode : Fiducira San Babila[30].
  4. La rue Royale à Paris concentre de plus en plus de marques de prestige, comme Carven qui a transféré son siège dans cette rue ; Chanel, Gucci ou Dior y ont des boutiques à proximité.
  5. Un million d'euros d'investissement pour le web ; de plus, deux personnes sont embauchées pour s'occuper des réseaux sociaux[41].

Références

  1. A.R., « La lingerie Lejaby reprend le dessus », Challenges, no 380,‎ , p. 32 à 33 (ISSN 0751-4417)
  2. « Maison Lejaby relance sa marque sur Internet et dans une boutique à Lyon », sur lesechos.fr,
  3. TaĂŻbi 2011.
  4. Joëlle Porcher, Vichy, mini, bikini : la mode au temps des trente glorieuses, Carbonne, Loubatières, , 124 p. (ISBN 978-2-86266-728-7), « Les dessous de la mode », p. 40
  5. AFP, « Lejaby : des dĂ©buts en 1992 en Tunisie, jusqu'Ă  « zĂ©ro usine Â» en France », sur lepoint.fr, Le Point, (consultĂ© le )
  6. Marie-Annick Dépagneux, « Lejaby à nouveau très convoité », sur archives.lesechos.fr, Les Échos, (consulté le )
  7. « Le groupe textile américain Warnaco prend le contrôle de Lejaby-Euralis », sur lesechos.fr, Les Échos, (consulté le )
  8. Chantal Bialobos, « Lejaby se rhabille en maison chic », Challenges, no 302,‎ , p. 65 (ISSN 0751-4417)
  9. Marie-Annick Dépagneux, « Courtaulds et Sara Lee se disputent Lejaby », sur lesechos.fr, Les Échos, (consulté le )
  10. « Warnaco, en faillite, va vendre Lejaby d'ici à la fin de l'année », sur lesechos.fr, Les Échos, (consulté le )
  11. « Lejaby est mis en vente », sur lexpansion.lexpress.fr, L'Expansion, (consulté le )
  12. Florentin Collomp, Maurin Picard, « Lejaby racheté par le groupe autrichien Palmers », Actu-Éco, sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le )
  13. « Lejaby pourrait être cédé à l'autrichien Palmers », sur lesechos.fr, Les Échos, (consulté le )
  14. Isabelle Devoos, « Lejaby : dix ans d’une lente agonie », sur leprogres.fr, Le Progrès, (consulté le )
  15. « Lejaby confirme les fermetures d'usines », sur usinenouvelle.com, L'Usine nouvelle, (consulté le )
  16. Géraldine Dormoy, « Lejaby réduit sa production en France », Mode, sur lexpress.fr/styles, L'Express, (consulté le )
  17. Michel Quéruel, « Lejaby envisage de supprimer 200 postes en Rhône-Alpes », sur usinenouvelle.com, L'Usine nouvelle, (consulté le )
  18. Alice Geraud, « Les ouvrières de Lejaby prêtes à en découdre », sur libelyon.fr, Libération, (consulté le )
  19. Sylvie Lavabre, « Salariés en grève chez Lejaby », sur lsa-conso.fr, LSA, (consulté le )
  20. Botta 2018, p. 36.
  21. Robin Charbonnier, « Ségolène Royal vient défendre les "Lejaby" », sur ledauphine.com, Le Dauphiné libéré, (consulté le )
  22. Grégoire Biseau, « Chez Lejaby, le chef de l’État perd le contact », sur liberation.fr, Libération, (consulté le )
  23. Marie-Annick Dépagneux, « Lejaby demande à être placé en redressement judiciaire », sur lesechos.fr, Les Échos, (consulté le )
  24. L'Expansion, AFP, « Cinq offres de reprise pour le fabricant de lingerie Lejaby », sur lexpansion.lexpress.fr, L'Expansion, (consulté le )
  25. Reuters, « Le fabricant de lingerie Lejaby repris pour un euro », sur lepoint.fr, Le Point, (consulté le )
  26. « Alain Prost : un "gros bonnet" à la tête des Lejaby », sur latribune.fr, La Tribune, (consulté le )
  27. (en) Stuart Todd, « Lejaby re-named "La Maison Lejaby" », sur just-style.com, (consulté le )
  28. Adrien Cahuzac, « "Lejaby va lancer une collection Made in France cet automne" », (entretien avec Alain Prost), sur usinenouvelle.com, L'Usine nouvelle, (consulté le )
  29. Nicolas Fauque, « Lejaby : les petites mains de Tunisie », sur liberation.fr, Libération, (consulté le )
  30. Marie-Annick Depagneux, « Lejaby confié au consortium Prost-Isalys-Bugnon », sur lesechos.fr, Les Échos, (consulté le )
  31. Adrien Cahuzac, « La lingerie Monette voit le jour à Bourg-en-Bresse », sur usinenouvelle.com, L'Usine nouvelle, (consulté le )
  32. Catherine Lagrange, « Les Lejaby sont devenues des patronnes », Le Parisien Magazine, no 21208,‎ , p. 62 à 66 (ISSN 0767-3558)
  33. « Le repreneur de Lejaby se défend », sur leparisien.fr,
  34. Barbara Leblanc, « Sofama, repreneur de Lejaby et petite main de LVMH », sur usinenouvelle.com, L'Usine nouvelle, (consulté le )
  35. « L'usine Lejaby d'Yssingeaux sauvée », LCI, 1er février 2012
  36. « Les Atelières : Muriel Pernin Lance sa e.boutique », sur Lyon Entreprises, (consulté le )
  37. « Lingerie : Maison Lejaby licencie un tiers de ses effectifs », sur lesechos.fr, (consulté le )
  38. Raphaël Marchal, « Le groupe Impala investit dans la Maison Lejaby | », sur Lyon Capitale, (consulté le )
  39. Carole Bellemare, « Jean d'Arthuys, l'ex-« M6 boy », en nouveau sauveur de Maison Lejaby », sur lefigaro.fr,
  40. Botta 2018, p. 36 Ă  37.
  41. Botta 2018, p. 37.

Source

Voir aussi

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