Mahmoud Mestiri
Mahmoud Mestiri (arabe : محمود المستيري), né le 25 décembre 1929 à Tunis et décédé le à Tunis, est un diplomate et homme politique tunisien.
Mahmoud Mestiri | |
Fonctions | |
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Ministre tunisien des Affaires étrangères | |
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Président | Zine el-Abidine Ben Ali |
Premier ministre | Hédi Baccouche |
Gouvernement | Baccouche I et II |
Prédécesseur | Hédi Mabrouk |
Successeur | Abdelhamid Escheikh |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Tunis, Tunisie |
Date de décès | |
Lieu de décès | Tunis, Tunisie |
Nationalité | tunisienne |
Parti politique | Néo-Destour puis Parti socialiste destourien |
Profession | Diplomate |
Biographie
Né dans une famille de riches propriétaires terriens rattachée à la haute bourgeoisie tunisoise d'origine monastirienne, Mestiri devient membre du Néo-Destour, le parti nationaliste, et y milite au sein de la Jeunesse destourienne à Paris entre 1953 et 1956, tout en poursuivant parallèlement ses études supérieures[1].
De retour au pays après l'indépendance et son diplôme de sciences politiques, il intègre le ministère des Affaires étrangères qu'il ne quittera plus jusqu'à sa retraite[1]. Mestiri occupe en 1973 le poste de secrétaire général du ministère avant d'être nommé, en 1974, comme ambassadeur à Moscou et, en 1976, comme représentant spécial aux Nations unies[1]. En 1982, il est nommé secrétaire d'État aux Affaires étrangères, poste qu'il occupe jusqu'en 1986.
Nommé en 1987 comme ambassadeur à Paris par le président Habib Bourguiba, Mestiri n'a pas le temps de prendre ses fonctions qu'il est rappelé par le successeur de ce dernier, le président Zine el-Abidine Ben Ali, qui le nomme ministre des Affaires étrangères le . Il dirige la diplomatie tunisienne pendant un an avant de se voir confier l'ambassade de Tunisie au Caire. Il reste à ce dernier poste jusqu'en 1990[1].
Il prend ensuite sa retraite avant d'être sollicité en 1994 par le secrétaire général des Nations unies, qui en fait son représentant en Afghanistan durant deux ans.
Références
- Ridha Kéfi, « Mahmoud Mestiri », sur jeuneafrique.com, (consulté le )