Accueil🇫🇷Chercher

Abdelhamid Escheikh

Abdelhamid Escheikh (arabe : عبد الحميد الشيخ), né le à Tunis[1] et décédé le [2], est un général, diplomate et homme politique tunisien.

Abdelhamid Escheikh
Illustration.
Abdelhamid Escheikh en 1981.
Fonctions
Ministre tunisien de l'Intérieur
–
Président Zine el-Abidine Ben Ali
Premier ministre Hamed Karoui
Gouvernement Karoui
Prédécesseur Chédli Neffati
Successeur Abdallah Kallel
Ministre tunisien des Affaires étrangères
–
Président Zine el-Abidine Ben Ali
Premier ministre HĂ©di Baccouche
Hamed Karoui
Gouvernement Baccouche II et III
Karoui
Prédécesseur Mahmoud Mestiri
Successeur IsmaĂŻl Khelil
Ministre tunisien de la Jeunesse et des Sports
–
Président Zine el-Abidine Ben Ali
Premier ministre HĂ©di Baccouche
Gouvernement Baccouche I
Prédécesseur Fouad Mebazaa
Successeur Hamouda Ben Slama
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Tunis, Tunisie
Date de décès
Lieu de décès Tunis, Tunisie
Nationalité tunisienne

ll exerce la fonction de chef d'État-Major des armĂ©es au dĂ©but des annĂ©es 1980.

Carrière militaire

À l'indépendance de la Tunisie en 1956, il entame des études de droit avant d'être envoyé en formation à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en France avec d'autres cadres de la future armée tunisienne (promotion Bourguiba)[1]. Il continue sa formation au Command and General Staff College en 1965-1966 et à l'École supérieure de guerre en 1970-1972[1].

Pendant la guerre d'Algérie, il est envoyé dans la zone frontalière pour effectuer des travaux de contrôle. Il est également engagé dans le cadre d'une mission de maintien de la paix de l'ONU au Congo en 1960[1].

Pendant la crise de Bizerte, il est nommĂ© au sein du l’État-major tactique[3]. Il exerce par la suite la fonction d'attachĂ© militaire auprès de l'ambassade de Tunisie en France. Après son retour en Tunisie, il gravit tous les Ă©chelons de l'armĂ©e tunisienne jusqu’à en devenir chef d’état-major de l’ArmĂ©e de terre puis chef d'État-Major des armĂ©es[3]. Il est alors le plus jeune officier supĂ©rieur Ă  avoir Ă©tĂ© promu au grade militaire le plus Ă©levĂ©, celui de gĂ©nĂ©ral de corps d'armĂ©e[3].

Carrière politique

Ă€ la suite du congrès du Parti socialiste destourien en 1979, dont l’organisation est confiĂ©e Ă  l'armĂ©e tunisienne, il rejoint la diplomatie[3]. Il siège par la suite dans les gouvernements de HĂ©di Baccouche et de Hamed Karoui oĂą il assume plusieurs responsabilitĂ©s dont[4] celles de ministre de la Jeunesse et des Sports, ministre des Affaires Ă©trangères et ministre de l'IntĂ©rieur.

Entre mai 1991 et septembre 1996, il assume la fonction d'ambassadeur de Tunisie Ă  Khartoum, Alger, Dakar et Paris[5].

RĂ´le sportif

En plus d'avoir été footballeur dans les catégories de jeunes de la Jeunesse sportive métouienne, Abdelhamid Escheikh assure la présidence de quelques fédérations sportives : football, tir et des sports équestres[5].

Il est aussi chargé de présider le comité d'organisation des Jeux méditerranéens de 2001 organisés en Tunisie, mais meurt deux ans avant l'événement des suites d'une longue maladie ; la fonction est alors attribuée à Habib Ammar[6].

Notes et références

  1. (de) « Abdelhamid Escheikh », sur munzinger.de, (consulté le ).
  2. (en) « Former minister Abdelhamid Escheikh dies », sur business.highbeam.com, (consulté le ).
  3. « 15e anniversaire de la disparition d'Abdelhamid Escheikh : hommage à un grand patriote », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  4. Farhat Othman, « Mon hommage à Abdelhamid Escheikh et la raison de son limogeage de Paris », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  5. « Deuils », Revue olympique, vol. XXVI, no 30,‎ décembre 1999-janvier 2000, p. 94-95 (lire en ligne [PDF]).
  6. Ridha Kéfi, « Habib Ammar », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.