Hamouda Ben Slama
Hamouda Ben Slama est un médecin et homme politique tunisien.
Hamouda Ben Slama | |
Fonctions | |
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Ministre tunisien de la Jeunesse et des Sports | |
– | |
Président | Zine el-Abidine Ben Ali |
Premier ministre | HĂ©di Baccouche Hamed Karoui |
Gouvernement | Baccouche II et III Karoui |
Prédécesseur | Abdelhamid Escheikh |
Successeur | Mohamed Saâd |
Secrétaire d'État auprès du ministre de la Santé | |
– | |
Président | Zine el-Abidine Ben Ali |
Premier ministre | HĂ©di Baccouche |
Gouvernement | Baccouche I |
Successeur | Tahar Azaiez |
Biographie | |
Nationalité | tunisienne |
Parti politique | Mouvement des démocrates socialistes puis indépendant |
Conjoint | LeĂŻla Mrad[1] |
Biographie
Carrière professionnelle
Hamouda Ben Slama est médecin spécialiste en médecine interne et en médecine préventive et sociale[2]. Expert en économie de la santé, il est membre fondateur et secrétaire général de l'Association générale des médecins de Tunisie en 1973[2]. Il est également secrétaire général, puis vice-président du Conseil national de l'Ordre des médecins dans les années 1970[2]. De 1978 à 1986, il est secrétaire général de l'Union des médecins arabes[2].
DĂ©buts
En 1976, il participe à la création du journal Erraï et du Conseil national des libertés publiques, dont a notamment émané la Ligue tunisienne des droits de l'homme[2]. Il co-fonde d'ailleurs cette dernière aux côtés d'Hassib Ben Ammar, en mai 1977[3] et en est élu secrétaire général à son premier congrès en 1982.
En juin 1978, il fait partie des libéraux qui fondent le Mouvement des démocrates socialistes[2]. Il en est le secrétaire général adjoint jusqu'au , date à laquelle il quitte ce parti[2].
Ministre
Proche d'Abdelfattah Mourou, de Rached Ghannouchi et de Hamadi Jebali[3] du Mouvement de la tendance islamique, devenu Ennahdha, il choisit le rapprochement entre les islamistes et Zine el-Abidine Ben Ali lorsque ce dernier arrive au pouvoir le [4].
Le , il est nommé secrétaire d'État auprès du ministre de la Santé, avant d'être remplacé par Tahar Azaiez lors du remaniement du gouvernement de Hédi Baccouche le . À cette date, il devient ministre de la Jeunesse et des Sports, à la place d'Abdelhamid Escheikh. Il est reconduit dans le gouvernement Hamed Karoui, avant d'être remplacé par Mohamed Saâd le . Il explique avoir été limogé en exemple car le régime de Ben Ali allait commencer à réprimer les islamistes[4]. Il refuse alors un poste d'ambassadeur[3] en Irak[5].
Lors des élections législatives tenues le , il est élu député dans la circonscription de Ben Arous.
Parcours post-révolution
Redevenu médecin, il renoue avec la politique, après la révolution de 2011, en participant à la commission d'enquête mixte sur les violences survenues entre les Ligues de protection de la révolution et les syndicalistes de l'Union générale tunisienne du travail sur la place Mohamed-Ali de Tunis, le [4].
Le , il dépose au bureau de l'Instance supérieure indépendante pour les élections sa candidature officielle à l'élection présidentielle. Candidat indépendant, il déclare avoir collecté treize parrainages de constituants, dont la plupart sont issus d'Ennahdha[6]. Il remporte finalement 0,1 % des voix.
Références
- « Les épouses et époux des candidats (te) à la présidentielle », sur directinfo.webmanagercenter.com, (consulté le ).
- « Que révèlera Hamouda Ben Slama à la Fondation Temimi, ce samedi 19 mai », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
- « Le retour en douceur de Hamouda Ben Slama », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
- « Politique, élections : candidats officiels à la présidentielle : Hamouda Ben Slama »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur tunivisions.net, .
- Hanène Zbiss, « Cartes sur table avec Hammouda Ben Slama »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur dmc.com.tn, .
- « L'ancien ministre Hammouda Ben Slama, candidat au Palais de Carthage », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).