Maggie Roussel
Maggie Roussel (ou Maggie Blo, Maggie Blot, Maggie Roussel Blot) est une auteure québécoise, née en 1975[1].
Naissance | |
---|---|
Pseudonyme |
Maggie Blot |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Biographie
Maggie Roussel a fait des études de littérature francophone à l'Université de Montréal (baccalauréat et maîtrise)[2]. En parallèle à cela, à la même époque, elle a obtenu une mineure en études italiennes (Université de Montréal), puis le diplôme d'études supérieures en traduction de l’Université Concordia. Depuis 2013, elle enseigne la littérature au Cégep Édouard-Montpetit[3] - [4] - [5].
Maggie Roussel publie d’abord Clémentine et Mars (Éditions Triptyque, 2002) sous le pseudonyme de Maggie Blo[3].
En 2007, Maggie Blot fait paraître Plagiste: Dormir ou esquisser, un récit fictionnel en prose qu'elle dédie à Pol Pelletier. Cette œuvre est qualifiée d'aventureuse par la critique qui y voit de forts accents d'exercice de style[6] - [1]
En poésie, elle publie également Les occidentales (Le Quartanier, 2010) ainsi qu'À l'œil nu (Le Quartanier, 2017)[7] - [8] - [9] - [10]. Le critique d’art Jérôme Delgado note, à propos de À l'oeil nu, qu'il « renferme des canulars et des questionnaires, titille la science-fiction, le gore et la passion amoureuse, vibre au rythme de très courtes nouvelles, avant de rebondir dans des textes en vers[3]».
En 2010, son recueil Les occidentales est finaliste au Prix Émile-Nelligan. La présidente du jury Denise Brassard note la valeur brillante de son livre, « qui interroge d'une manière radicale le sens d’exister dans un monde sans ordre et sans continuité[11]».
Elle reçoit, en 2011, le prix «Self-qu'on-trolle», remis par l'Académie de la vie littéraire pour Les occidentales[12].
Ĺ’uvres
Poésie
- Clémentine et Mars, Montréal, Éditions Triptyque, 2002, 75 p. (ISBN 2-89031-436-7)
- Les occidentales, avec une postface de Mathieu Arsenault, Montréal, Le Quartanier, 2010, 74 p. (ISBN 9782923400747)
- À l'œil nu, Montréal, Le Quartanier, 2017, 115 p. (ISBN 9782896983117)
RĂ©cit
- Plagiste : dormir ou esquisser, Montréal, Éditions Triptyque, 2007, 82 p. (ISBN 978-2-89031-601-0)
Prix et honneurs
- 2010 - Finaliste : Prix Émile-Nelligan (pour Les occidentales)[13]
- 2011 - Récipiendaire : Prix «Self-qu'on-trolle», l'Académie de la vie littéraire (pour Les occidentales)[12]
Articles connexes
Notes et références
- Yvon Paré, « Maggie Blot, Robert Laliberté, Louis-Edmond Hamelin », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 129,‎ , p. 27–28 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
- « Roussel, Maggie », sur colloque2014figura.uqam.ca (consulté le )
- « Dans «À l’oeil nu», Maggie Roussel s'accorde un éloge du doute », sur Le Devoir (consulté le ).
- « Connaissez-vous Maggie Roussel ? », sur Le Cegep Édouard-Montpetit (consulté le ).
- Agence QMI, « «Nos valeurs excluent l’exclusion», disent certains professeurs et professionnelles », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
- « Maggie Blot:Plagiste, dormir our esquisser », sur Voir (consulté le )
- Hugues Corriveau, « Poésie - Laurance Ouellet Tremblay et Maggie Roussel envisagent le pire », Le Devoir,‎ , p. F4.
- « Dans "À l'oeil nu", Maggie Roussel s'accorde un éloge du doute », Le Devoir •,‎ , p. A1,A8.
- Simon Brousseau, « L’école du regard de Maggie Roussel », Liberté, no 318,‎ , p. 53–53 (ISSN 0024-2020 et 1923-0915, lire en ligne, consulté le )
- Jacques Paquin, « Renaud Longchamps, Maggie Roussel, Franz Benjamin », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 143,‎ , p. 43–44 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
- « Finaliste du prix Émile-Nelligan 2010 », sur La Fondation Émile-Nelligan (consulté le )
- « Les prix 2010 de l'Académie de la vie littéraire au tournant du 21e siècle », sur Blogspot (consulté le )
- « Maggie Roussel finaliste du prix Émile-Nelligan 2010 », sur www.fondation-nelligan.org (consulté le )