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Maggie Cheung

Maggie Cheung Man-yuk (ćŒ”æ›ŒçŽ‰ ; pinyin : Zhāng MĂ nyĂč) est une actrice chinoise nĂ©e le Ă  Hong Kong.

Maggie Cheung
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Maggie Cheung au Festival de Cannes 2007.
Naissance
Hong Kong
Nationalité Drapeau de la République populaire de Chine Chinoise
Profession Actrice
Films notables Police Story (série de films)
Song of Exile
As Tears Go By
Center Stage
L'Auberge du dragon
Green Snake
Irma Vep
In the Mood for Love
Hero
Clean

Biographie

Elle est nĂ©e Ă  Hong Kong en 1964, mais son pĂšre, employĂ© dans une maison d'Ă©dition, est mutĂ© Ă  Londres[1]. ÉlevĂ©e en Angleterre oĂč sa famille s’est installĂ©e alors qu'elle a huit ans, elle retourne Ă  Hong Kong avec sa mĂšre lorsque celle-ci divorce, aprĂšs ses Ă©tudes secondaires, et y travaille dans la publicitĂ© et le mannequinat[2] - [3].

En 1983, Ă  l’ñge de 18 ans, elle remporte la seconde place du concours de Miss Hong Kong et apparaĂźt alors dans de nombreuses sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es. Sa carriĂšre cinĂ©matographique dĂ©bute vraiment lorsqu’elle joue aux cĂŽtĂ©s de Jackie Chan dans Police Story. Le succĂšs des Police Story fait d’elle l’une des grandes vedettes du cinĂ©ma asiatique bien qu’elle n’ait aucun don pour les arts martiaux[4]. Par la suite, ses collaborations avec Wong Kar-wai (As Tears Go By, Nos annĂ©es sauvages, Les Cendres du temps, In the Mood for Love, 2046) et Tsui Hark (The Banquet, Double Dragon, Green Snake) lui donnent une envergure d’actrice internationalement reconnue[3].

Olivier Assayas la sollicite pour le rĂŽle principal dans Irma Vep sorti en 1996, relecture du film Les Vampires de Louis Feuillade (1915), oĂč elle joue dans une combinaison de latex noir. En dĂ©cembre 1998, elle Ă©pouse ce rĂ©alisateur français, mais leur union prend fin en 2001[1] - [3].

Une Ă©tape de plus dans sa notoriĂ©tĂ© en Europe et aux États-Unis est franchie, en 2000, par son rĂŽle dans In the Mood for Love de Wong Kar-wai dont elle devient l'Ă©gĂ©rie. Maggie Cheung devient aussi, Ă  la suite du succĂšs du film, la star asiatique la plus connue en Occident[1]. Mais lors du tournage, aussi interminable qu’éprouvant, de 2046, elle se brouille dĂ©finitivement avec le rĂ©alisateur qui coupe la plupart de ses scĂšnes lors du montage. Le film sort en 2004[5] - [6] - [7].

Outre de nombreuses récompenses à Hong Kong et en Asie, elle reçoit l'Ours d'argent de la meilleure actrice à la Berlinale 1992 pour Center Stage de Stanley Kwan, et le prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes 2004 pour Clean d'Olivier Assayas, qui lui vaut une nomination au César de la meilleure actrice en 2005.

Maggie Cheung au Festival international du film de Shanghai en 2007.

Elle parvient Ă  relancer sa carriĂšre grĂące au film Hero, mais en 2007, elle dĂ©cide d'arrĂȘter le cinĂ©ma pour se consacrer Ă  d'autres activitĂ©s : la peinture et la musique notamment[8].

Chanteuse

En 2003, elle chante en duo avec Jeanne Balibar la chanson Hélas sur l'album Paramour de cette derniÚre. L'année suivante, c'est également le rÎle d'une chanteuse qu'elle interprÚte dans Clean d'Olivier Assayas. Elle déclare dans un entretien que chanter a été pour elle une envie de longue date[9].

Filmographie succincte

De 1984 à 2010, Maggie Cheung a tourné dans plus de soixante films, dont :

Distinctions
Empreintes sur l'avenue des stars Ă  Hong Kong

Références
  1. Françoise-Marie Santucci, « Maggie Cheung, l'Ăąme fatale », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne)
  2. Élisabeth Lebovici, « Maggie Cheung, la Hong-Kong girl », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne)
  3. (en) « Maggie Cheung: The Lady Is A Vamp », The Independent,‎ (lire en ligne)
  4. Shawn Vansen, « Maggie Cheung, star tranquille », sur asieexpo.fr,
  5. « Entretien Wong Kar-wai - 2046 », Les Inrockuptibles,‎ (lire en ligne)
  6. Norbert Creutz, « 2046, secrets de fabrication », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  7. (en) Steve Rose, « The final cut », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  8. (en) Bob Flynn, « Maggie Cheung : Why the Asian Star is turning her back on film », The Independent,‎ (lire en ligne)
  9. Entretien bonus du DVD de Clean d'Olivier Assayas.
  10. « Ten Thousand Waves », sur www.fondationlouisvuitton.fr (consulté le )
  11. (en) « Isaac Julien: Ten Thousand Waves | MoMA », sur The Museum of Modern Art (consulté le )
  12. « Isaac Julien convoque Maggie Cheung et une Chine fantasmagorique dans un film poignant », NumĂ©ro Magazine,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes
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