Macrale
La macrale est un mot venant du wallon liégeois qui désigne une sorcière. Elles sont notamment célébrées dans les folklores de Vielsalm, Haccourt, et Biévène (les Macralles).
Description
Les Macrales du Val de Salm est basée sur une légende locale, la légende de Marie-Joseph-Augustine Lemoine dite Gustine Maka.
Elle est responsable de bien des maux, tels que la venue de l'hiver.
Cette tradition existe depuis les quatre procès de sorcières qui ont eu lieu à Ermeton au XVIe siècle. C'est d'ailleurs pour cette raison que l'on brûle son effigie lors des grands feux célébrés durant la fête du Sabbat çà et là à la fin de l'hiver.
Cette pratique n'est pas sans rappeler le bûcher qu'ont dû subir les hérétiques aussi appelés sorciers et sorcières durant les siècles passés[1]. Le dernier procès de sorcellerie à Haccourt eut lieu en 1731[2].
Partie intégrante du folklore wallon, il n'est pas rare de voir défiler des confréries de macrales lors, par exemple, des fêtes du 15 août en Outremeuse (Liège), la Tchesse aux Macralles (chasse aux sorcières) d'Ermeton-sur-Biert[3] ou à Marche-en-Famenne[4].
Notes et références
- admfgfw, « Macrâles di Hacou (les) », sur Fédération des Groupes Folkloriques Wallons - FGFW.be, (consulté le )
- « Compagnie des Macrâles Di Hacou », sur www.confreries.be (consulté le )
- Folklore et tradition : carnaval « Tchesse aux Macrales »
- Les Macrâles de la Famenne