Maco Tevane
Maco Tevane, de son vrai nom, Marc Maamaatuaiahutapu, né le à Papeete, Tahiti, en Polynésie française[1] et décédé le à Papeete[1] - [2], est une personnalité politique polynésienne défenseur de la culture et des langues polynésiennes[3], il fut ministre à deux reprises du gouvernement de Gaston Flosse[3].
Ministre Polynésie française | |
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à partir de | |
Fondateur Conservatoire artistique de Polynésie française | |
Directeur Académie tahitienne | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 76 ans) Papeete |
Activités |
Homme politique, journaliste, traducteur, dramaturge, metteur en scène, acteur, géomaticien |
Enfants |
Il est également auteur, metteur en scène et acteur de pièces de théâtre en langue tahitienne (reo maohi). Il est considéré comme un père fondateur du théâtre populaire tahitien avec sa pièce Te pe'ape'a hau 'ore o Papa Penu e o Mama Roro (Les disputes incessantes de Papa Penu et Mama Roro), créé en 1972[4] - [2].
Il a également été directeur de publication du bulletin municipal de Papeete[5].
Maco Tevane a pour épouse Caroline, Taimai Ellacott et a quatre enfants[1], dont Heremoana Maamaatuaiahutapu qui continue la tradition théâtrale initiée par son père[6] et Mateata Maamaatuaiahutapu, directrice de Tahiti Nui TV (TNTV)[7] - [2].
Le collège de Taunoa, à Tahiti, porte son nom depuis le [8] - [9].
Biographie
En 1955, il obtient son BEPC, option sciences physiques et naturelles[1].
En 1956, il entre en tant que géomètre au service du cadastre, puis, au service des domaines[3].
Il travaille à l'ORTF à partir de 1967 où il s'exprime en reo maohi[3].
Du à 2009, il est directeur de l'Académie tahitienne (tahitien : Te Fare Vānaʻa)[3] - [10].
En 1979, il crée le conservatoire artistique de Polynésie française (tahitien : Te Fare Upa Rau Est)[11].
En , il est nommé ministre des affaires sociales, de l’emploi et de la formation professionnelle et des lois du travail, puis ministre de la culture, de l’artisanat traditionnel et de l’environnement sous le gouvernement de Gaston Flosse[3].
Il décède le et est inhumé au premier étage du cimetière de l'Uranie[10].
Œuvres
Annexes
Notes et références
- « Marc MAAMAATUAIAHUTAPU dit Maco TEVANE », sur radio1.pf
- « Maco Tevane est mort », sur Polynésie 1re sur FranceTV Info,
- « Décès de Maco Tevane », sur Tahiti News,
- (Saura 2008, p. 94)
- (BNF 34412796) (OCLC 474433214)
- « N°89 – Un hommage à l’humour polynésien », sur hiroa.pf,
- Dominique Schmitt, « Mateata Maamaatuaiahutapu à la tête de TNTV : "Cela n'a pas été un long fleuve tranquille" », sur Tahiti Infos,
- « Le collège de Taunoa prend le nom de Maco Tevane », sur Site municipal de Papeete
- « Le collège Maco Tevane est né », sur Présidence de Polynésie française
- « Condoléances Maco Tevane », sur Ville de Papeete
- (en) Tana, « Artistic Conservatory of French Polynesia », sur Tahiti Dance Online,
Bibliographie
- Hubert Coppenrath, « L'Académie tahitienne », Journal de la Société des océanistes, t. 31, no 48, , p. 262-300 (DOI 10.3406/jso.1975.2713, lire en ligne)
- Bruno Saura, Tahiti ma'ohi : Culture, identité, religion et nationalisme en Polynésie, Pirae (Tahiti), Au vent des îles, coll. « Culture océanienne », , 529 p. (ISBN 978-2-915654-50-9, OCLC 470780483, BNF 41428382, lire en ligne), p. 94